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De Jules Guesde (partisan de l’Union (boucherie) sacrée sur le corps encore chaud de jean Jaurès en 1914) à Léon Blum le champion de la non-intervention en Espagne, en 1936 pour le plus grand profit d'A.Hitler, ou Guy Mollet qui conduira la guerre en Algérie, alors qu’il avait mené campagne pour la paix en 1955, les promesses non tenues et les trahisons ont constamment caractérisé un parti socialiste qui, sous ses divers sigles creux, devait finalement opter pour la libérale-démocratie.
N’oublions pas que Léon Blum, qui levait le poing en chantant l’Internationale, en mai 1936, déclarait en juin de la même année alors qu'il était au pouvoir : « Nous serons des gérants fidèles du capitalisme », après avoir décrété « la pause », alors que le patronat apeuré était prêt à de nombreuses concessions.
Les exploits cyniques de la «Vieille maison» socialo:
Fin du XIXe siècle : les socialistes dont nombre étaient des rescapés de la Commune de Paris, n’avaient que peu d’ambitions en commun avec ceux qui se posaient déjà la question de participer au pouvoir de la bourgeoisie dans une société qui ferait table rase des luttes sociales.
1899:
Alexandre Millerand, fera partie de plusieurs cabinets ministériels, avant et pendant la Première Guerre mondiale. Président du Conseil en 1920, il avait été l’initiateur du « Bloc national », avant d’être élu président de la République. Millerand avait ouvert la voie de la trahison visible en refusant de rejoindre la IIIe Internationale lors du congrès de Tours, en décembre 1920.
1936-1946:
Léon Blum, après avoir tenté de donner le change à la tête du gouvernement de Front populaire, de juin 1936 à juin 1937, se retrouvera à nouveau président du Conseil de la IVe République, de décembre 1946 à janvier 1947. Par la suite, nos socialistes, toujours version SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière), participeront à des gouvernements dits de « troisième force ». Lesquels allaient conduire les premières guerres post-coloniales, en Indochine et à Madagascar, dans le grand silence des socialistes.
1947-1948:
Le ministre socialiste de l’Intérieur Jules Moch en 1947 et 1948, allait s’illustrer comme briseur de grève dans le bassin minier du Nord Pas-de-Calais, avant de se comporter de façon identique avec les dockers de Marseille. Comme il restait encore quelques policiers issus de la Résistance, qui protestaient contre ses méthodes brutales, Jules Moch profitera de ces circonstances pour dissoudre onze compagnies de CRS jugées par trop réticentes.
1956:
Lorsque Guy Mollet accède à la présidence du Conseil, en janvier 1956, après la victoire électorale du Front républicain, sa première grande initiative consistera à durcir la guerre en confiant tous les pouvoirs militaires et civils à l’armée avec le soutien des députés communistes. Autre exploit du gouvernement Guy Mollet, son engagement dans l’expédition militaire sur le canal de Suez, aux côtés des Britanniques et des Israéliens, en novembre 1956.
1982:
Gaston Defferre, devenu ministre de l’Intérieur, sera, à son tour, victime du syndrome de la nuque raide, avec une déclaration, le 15 juin 1982, affirmant sa volonté de faire évacuer les usines occupées par les ouvriers en grève. Il en va de même avec la volonté affirmée de renforcer les contrôles d’identité.
1997-2002:
Jusqu’à la fin de sa période gouvernementale, Lionel Jospin ne se départira pas d’un certain nombre de « valeurs » partagées par la droite dure. "oui-oui" expliquera même au «peuple de gauche» ébahi, comme une confidence, sur les antennes de France 2 : «Mon programme n’est pas socialiste!» Ce qui était une évidence.
À chacun de leur passage au pouvoir, nos donneurs de leçons socialistes s’échinent à nous faire comprendre que, avec leurs hommes d’État aux manettes, tous les problèmes seront réglés. Mais nos socialistes sont ainsi faits qu’ils se refusent à faire de la peine à la France profonde, qui, comme le disait Coluche, « n’est pas de droite mais encore moins de gauche… »
Daniel Vaillant:"Nicolas Sarkozy a volé mon programme !"
Les résultats électoraux ont toujours constitué un mystère insondable. Ainsi, du 21 avril au 6 mai 2002, les foules défilaient dans les grandes villes de France pour s’opposer à Jean-Marie Le Pen, présent au second tour de l’élection présidentielle aux cris de «Votez pour l’escroc, pas pour le facho!» Superbe analyse politique dans sa stupidité.
2002, lorsque le petit Nicolas dévoilait les articles de sa loi sur la sécurité intérieure, le ministre de l’Intérieur sortant, Daniel Vaillant, versera de lourds sanglots : "Il a volé mon programme!"» Authentique...
Certaine de son élection à l’élection présidentielle de mai 2012, notre gauche se livrait de nouveau à mille promesses qui ne seraient pas tenues. Une seule volonté habitait le clan de la rue Solférino : en remontrer à Sarkozy sur sa capacité à maintenir l’ordre. À cette fin, le parti socialiste disposait de son joker : Manuel Valls. Lequel n’allait pas tarder à faire montre de son talent et mettre en musique les imprécations du discours de Grenoble du 30 juillet 2010 de Nicolas Sarkozy en reprenant à son compte la vindicte contre les Roms, sans que l’on s’en émeuve vraiment dans les rangs du parti socialiste.
Difficile également d’oublier la manière ignominieuse dont les sbires du ministre de l’Intérieur devaient livrer Aurore Martin à la justice espagnole, en novembre 2012. Cette militante basque étant heureusement libérée un mois plus tard. Faut-il estimer que la droite espagnole serait moins répressive, à l’occasion, que la gauche française ? Comment négliger les reculades du pouvoir socialiste face à la famille Peugeot, face au patron du groupe ArcelorMital, malgré les promesses de François Hollande ?
Et que dire encore des 40 milliards de cotisations sociales offertes au grand patronat y compris celui qui ne paye pas d'impôts comme le groupe TOTAL? Que penser de Rémi Fraisse tué d'une grenade dans le dos? Et de l'inénarrable sylvia Pinel qui refuse d'ouvrir les centres d'hébergement d'urgence au 1 novembre argumentant qu'un SDF peut rester dehors jusqu'à -5°?
Vous comprendrez maintenant que le MEDEF les adore et répète à l'envie dans les dîners mondains :
"Avec la gauche ils se tiennent tranquilles!"
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