Organiser les JO 2024 pour rebondir...comme la Grèce en 2004 en faillite 5 ans après! |
Ceux qui attendaient le grand rebond à coup de chantiers novateurs resteront sur leur faim. On a eu droit à du Hollande tout pur, taillé dans la masse adipeuse : Rien à dire, que des mots et encore des mots, des emplois "aidés" et "d'avenir" c-à-d rien d'autre que des faux emplois, une impuissance qu'il ne voit même plus.
Et pour finir, fanfaronner avec une exposition universelle et des JO pour lesquels on n'a pas le premier euro! Il faut se dépêcher d'en rire, de peur d'en pleurer très très bientôt. Vous connaissez la suite, faillite obligataire, mesures incendiaires du FMI et troubles "à la française"... que du bonheur!
Commentateur de son échec
Il en faut, de l’optimisme, pour penser qu’une émission de télévision retournera le destin présidentiel de François Hollande et le fera émerger de l’enfer d’impopularité dans lequel il s’est enfoncé. Il est vrai que c’est la nature profonde du président de la République, l’optimisme. C’est ce qui l’a poussé à nous expliquer, depuis deux ans et demi, que la boîte à outils de la réforme était complète, que le retournement économique était là et l’inversion de la courbe du chômage pour bientôt. C’est ce qui le conduit invariablement à nous annoncer un choc de ceci, un pacte de cela, prédisant chaque fois pour les six prochains mois le retour du beau temps. C’est ce qui lui permet de dire, comme il l’a fait devant les caméras de TF1 : « Les résultats seront au rendez-vous puisqu’ils doivent l’être » !
L’optimisme pourrait être une force. Mais, parce que les prophéties du chef de l’Etat ne se réalisent jamais, il devient un aveuglement : « L’optimisme, dit Candide, c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal ». Or la France va mal, et elle refuse désormais de se laisser bercer par un chef de l’Etat qui se spécialise dans le commentaire de ses propres échecs, détaillant par le menu le dispositif jeunes, les procédures seniors, les emplois d’avenir, pour à chaque fois s’en féliciter. Sans rien prévoir pour les améliorer. Mais tout en admettant que cela ne fonctionne pas.
Quel aveu ! Quel constat d’incapacité ! On nous promettait un grand rendez-vous politique à la mi-temps du quinquennat, nous avons eu une consultation de sous-préfecture. Des témoignages de difficultés auxquels ne répondaient que des rappels techniques et des annonces de comité de ci et de commission de ça.
Les Français avaient perdu confiance en François Hollande. On ne voit pas comment ils pourraient aujourd’hui changer d’avis.
« Quel gâchis ! »
C'est ce que lui a envoyé en pleine figure la jeune dirigeante d’entreprise d’Armentières. Il n’avait pas relevé. Et pas davantage lorsque Gilles Bouleau lui fit remarquer qu’il est trop facile de dire que c’est « l’État qui paie » quand ce sont plus prosaïquement les contribuables. Pas plus qu’il n’expliqua comment il serait possible de faire face aux échéances à venir, de diminuer les dépenses publiques, le poids de la dette, d’alléger les charges des entreprises, de ne plus augmenter les impôts et de financer de nouveaux emplois artificiels avec des recettes en baisse. Pas plus qu’il ne daigna reconnaître que la France était à la traîne par rapport à certains de ses voisins européens ou préciser les projets de grands travaux, de grands chantiers, de grands progrès qui allaient réenchanter la deuxième partie de son quinquennat.
C'est désespérant. Il ne voit rien, il n'entend rien, il ne comprend rien, et nous ne sommes qu'au milieu du gué. La colère gronde de toute part. Mais ce qui est le plus désolant, c'est son gouvernement dont son premier ministre exécute les basses œuvres de ce Président incompétent.
Ils sont complices et grassement payés pour cela. Et les Français regardent ce spectacle calamiteux, mais jusqu'à, quand ?
Un président à l'ouest, rien de nouveau - Boulevard Voltaire
Le quotidien qui Mark: Le commentateur de ses propres échecs
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