Deutsche Bank peut mener l'Europe à sa perte
Les résultats des tests de résistance de la BCE ont montré qu'il existait bel et bien des banques à risque en Europe. Or contrairement aux idées reçues, le danger principal pour le système bancaire de la zone euro n'émane pas des petites banques d'Europe méridionale, mais d'un géant du Nord, l'établissement Deutsche Bank, comme l'explique le quotidien de gauche taz :
Lorsque les banques octroient des crédits ou spéculent sur les marchés pour leur propre compte, ces activités ne reposent que sur très peu de capitaux propres. Le reste du capital est constitué par des emprunts. Le rapport entre capital propre et capital étranger est désigné par le terme de 'levier'.
Dans l'évaluation des risques, le Center for Risk Management de Lausanne (CRML) classe Deutsche Bank comme l'établissement le plus à risque de la zone euro, son risque de défaillance étant évalué à 75,4 milliards d'euros. Ceci reste et demeure lié au rapport extrêmement élevé de ce levier. …
Il y a trois ans, l'ex-économiste en chef du FMI Simon Johnson avait qualifié Deutsche Bank de 'banque la plus dangereuse du monde', en raison d'un effet de levier de 1/44 ; or celui-ci atteint aujourd'hui 1/50. Cela signifie tout simplement que Deutsche Bank serait en faillite si elle devait décaisser plus de deux pour cent de tous ses actifs - créances, participations, etc."
» article intégral (lien externe, allemand)
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