Evry symbole du désamour et coup de semonce à Manuel Valls |
Les électeurs historiques du parti socialiste ne votent pas! Ils ne vont pas non plus voter ailleurs. Ils ne votent pas à droite, il n’y a pas de glissement à droite. Ils ne votent pas à gauche non plus. Ils restent chez eux, ils font la grève! Entendons nous bien je ne parle pas du "ventre mou" qui a porté François Hollande et son parti au pouvoir mais bien du "noyau" qui s'est déplacé aux primaires 2011 ou des encartés à Solferino. Car non seulement ils s'abstiennent, mais ils ne militent plus. Il n'y a donc plus cet effet d'entraînement militants vers électeurs. La machine à voter est cassée.
L'explication de la "non exclusion"
Tant que les frondeurs ne seront pas exclus, les abstentionnistes ne voteront pas ailleurs. Du coup ça explique mieux "la fronde" et son utilité : Garder les abstentionnistes au chaud!
Pour que les voix dissidentes ou frondeuses se tournent vers un autre parti, il faut que les dirigeants frondeurs soient exclus de leur parti, c’est-à-dire que la dissidence ne puisse plus prétendre y conquérir la majorité : tant qu’ils ne sont pas exclus, la démocratie leur commande de conquérir la majorité et les électeurs abstentionnistes (ainsi que ceux qui continuent à voter) attendent de la démocratie interne ce renouveau politique au sein de leur camp.
Au contraire, en Grèce, Papandréou a exclu ses députés frondeurs, qui ont alors adhéré à Syriza (front de gauche grec), ce qui a ainsi conduit les électeurs socialistes à voter pour Syriza. C’est l’exclusion prononcée par Papandréou à l’encontre des députés de sa majorité socialiste qui a pu permettre à Syriza de supplanter un PASOK (Parti socialiste grec) ayant perdu le pluralisme qui lui assurait la majorité dans la gauche hellénique. De plus en Grèce les revenus ont été amputés de 30% à 50% ce qui est (pour l'instant) encore loin d'être le cas chez nous...
François Hollande et Manuel Valls n’ont probablement pas les moyens d’exclure leurs députés frondeurs. Mais, s’ils s’y risquaient, alors ils feraient mourir le PS, ils se retrouveraient minoritaires et sans avenir politique dans la gauche.
Dans le même sac!
Une autre explication, mais qui ne se suffit pas à elle seule : Des députés revenant de leur circonscription affirment que "les ex électeurs de gauche" considèrent que Mélenchon et le PS sont encore trop proche vu que JL Mélenchon a appelé à voter Hollande en 2012, et ce sans concession préalable.
"Front de gauche et parti socialiste sont mis (un peu) dans le même sac!".
Dernière possible explication, celle de G Filoche qui parait quand même tirée par les cheveux :
« ils ont toujours voté socialiste, et sentent insultés quand Jean Luc Mélenchon les agresse, eux, leur souhait d’est d’être entendus, de demeurer socialistes et d’avoir un parti socialiste qui approuve leurs attentes, pas d’aller a coté surtout si ce coté leur reproche d’être ce qu’ils sont ».
Je ne me souviens pas d’avoir entendu Mélenchon insulter les électeurs socialistes. Les bons à rien qui nous gouvernent oui, mais pas les électeurs.
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