Les BRICS veulent un meilleur partage du "gâteau global" |
source:Forum Monétaire de Genève
La confrontation engagée par l’Occident et le Japon contre les BRICS promet d’être destructrice pour la plupart des actifs financiers, l’or en particulier, sauf dans un premier temps pour les obligations d’Etat US qui pourraient progressivement retrouver leurs plus hauts niveaux historiques.
Les USA, devenus une économie de spéculation et de manipulation généralisées ne profitant qu’à un très petit nombre de leurs ressortissants pendant que la grande majorité d’entre eux s’appauvrit, et l’Union européenne, devenue un mécanisme de destruction de ses États-nations sans offrir à leurs ressortissants de nouvel espace d’intégration démocratique ni de croissance économique durable, plongés quoi qu’en disent leurs dirigeants respectifs dans la déflation, la baisse des salaires, l’endettement, la paralysie économique et le chômage de masse, bref un ralentissement structurel ayant de grandes chances de finir en récession généralisée, comme le Japon qui n’en sort pas, se sont engagés dans un processus de confrontation contre les BRICS. Lesquels ne parvenant pas à trouver une forme de stabilisation de leurs modèles de développement intérieur et extérieur qui, après avoir assuré leur décollage, se sont essoufflés, ni à instaurer chez eux de démocraties représentatives stables, réclament la reconnaissance de leurs efforts pour soulager la pression intérieure venant de leurs peuples.
De telle sorte que l’Occident, voyant son leadership mondial lui échapper, et que les BRICS, ne parvenant pas à imposer leurs revendications de meilleur partage du “gâteau” global, s’opposent sur de plus en plus de sujets au lieu de négocier entre eux pour dégager un consensus permettant leur coexistence pacifique. D’autant que les radicalismes religieux et les déplacements massifs de populations entretiennent au Sud comme au Nord, à l’Est comme à l’Ouest, de nouvelles instabilités chroniques. Tout cela forme la trame d’un conflit global entre Occident et Japon d’une part et BRICS d’autre part, qu’il s’agisse des questions géopolitiques et monétaires, économiques et sociales, mais surtout des valeurs de civilisation, qui promet d’être destructeur.
Les USA, conservant une avance technologique et militaire et ayant installé des mécanismes de manipulation globale et d’espionnage mondialisé à leur seul profit, luttent néanmoins pour maintenir leur monopole monétaire et accroitre leurs parts des marchés commerciaux internationaux. Mais aussi leur contrôle maximal des sources d’énergie et des moyens de les extraire puis de les acheminer, via leurs grandes compagnies pétrolières, lesquelles ont historiquement été des facteurs de guerre. Pour ce faire, les USA, qui ne sont plus depuis longtemps un Etat démocratique ni un facteur d’ordre au plan international, n’hésitent pas à créer puis à entretenir toutes les formes possibles de déstabilisations et de conflits chez leurs alliés comme chez leurs adversaires, ce qui est aussi une constante de leur histoire. Le problème, c’est qu’ils ont maintenant en face d’eux la Chine et la Russie, et bientôt l’Inde, ou d’autres pays émergents, devenus de vraies puissances qui sont bien décidées à leur tenir tête, pendant que l’Union européenne et le Japon vassalisés par lesdits USA sortent de l’histoire.
En Europe, la plupart des citoyens de l’UE se sont abstenus aux élections pour le parlement européen ou bien, mettant en pratique l’adage que “Les politiciens et les couches-culottes ont ceci en commun qu’il faut en changer régulièrement, et pour les mêmes raisons”, ils ont voté pour les souverainistes-eurocritiques qui sont seuls décidés à en finir avec le déclin de leurs États-nations et avec l’échec complet et irréversible de la construction européenne et de la monnaie unique supranationales qui, comme jadis l’URSS, ne sont plus réformables et qu’il importe donc de démanteler sans perdre plus de temps. La France, par exemple, est en état d’implosion entre corruption et impuissance de son personnel politique dit “de gouvernement” (UMP-PS, UDI-Modem, Verts, etc.) dont la crédibilité a atteint le niveau zéro, un peu comme elle l’était en 1958 à la fin de sa IVéme Republique, mais il n’y a plus d’homme providentiel tel Charles de Gaulle pour la redresser.
Si les Français ne reviennent pas aux fondamentaux nationaux qui ont fait leur grandeur et leur force au cours de leur histoire, ils seront balayés… parce qu’en réalité leur crise n’est ni économique ni sociale elle est POLITIQUE et MORALE (confiscation de la démocratie et de l’indépendance nationale -en particulier monétaire- par leurs fausses “élites” constituant le “parti de l’étranger”, parce que s’étant résignées à la domination germano-américaine, uniquement intéressées par leur enrichissement personnel à court terme). Ce qui ne se passerait pas sans convulsions extrêmes pour eux et leurs voisins. Toutefois, la “révolution” des Français contre l’euro-mondialisme qui commence ne se résume pas qu’à l’émergence du FN comme “premier parti de France” (au demeurant plus symptomatique que porteuse d’alternative réelle durable en raison de l’impréparation actuelle de ses cadres) mais surtout par la revendication d’un rétablissement des valeurs nationales historiques françaises par la majorité du peuple (souverainistes et abstentionnistes réunis). Ce qui pourrait remettre la France sur la bonne voie pour autant que toute la classe politique dite “de gouvernement” actuelle, dont l’échec est avéré, soit chassée et que celle qui la remplacera retrouve le sens de l’intérêt national et des valeurs morales. D’ailleurs, en général, ceux qui font la révolution ne sont pas ceux qui dirigent ensuite (après Robespierre, il y a Napoléon…). Hollande ne finira pas son mandat présidentiel et la plupart des dirigeants actuels UMP-PS (Sarkozy inclus) disparaitront du fait du rejet populaire croissant les frappant ou des procédures judiciaires les éliminant.
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