François Hollande : La dissolution lui monte au nez!
“ S’il n’y a pas de majorité pour voter ce pacte, eh bien, il faudra en trouver une autre ”
“ Si les députés continuent, ils ne devront pas s’étonner que leur mandat soit raccourci ”
Hollande retranché à l’Elysée où la situation est explosive! Le chef de l’Etat pourrait penser sérieusement à une dissolution dans quelques mois et le fait savoir via ses amis journalistes.
Cette menace de dissolution, recours ultime sous la Ve République, serait un cinglant aveu d’échec.
Les députés coincés entre l'électeur et l'Elysée
Le PS est il au pouvoir pour diriger la France ou mettre en place ses clients?
Veut-il simplement profiter du pouvoir et s’élever dans la hiérarchie sociale, occuper des postes en vue, jouir toujours plus de certains privilèges immérités?
C’est la question que posent les sympathisants de gauche à leur députés de retour dans leur circonscription.
On déplore la bunkérisation du pouvoir, un quasi autisme institutionnel avec François Hollande qui se réfugie derrière le protocole de l’Elysée.
Le groupe parlementaire socialiste, sous la pression de sa base, promet un débat houleux lors du vote du pacte de stabilité, ironie du sort, la veille du 1er mai!
Le gouvernement est réfractaire à tout infléchissement de sa politique alors que le coeur du PS, qui reste un parti d’élus de province blêmit en constatant comment sa base électorale est ébranlée.
“On est soumis à la politique ultra libérale européenne, pour l'idée de socialisme c'est juste catastrophique!", se lamente un député du groupe résolu à taper du poing sur la table.
Solution dissolution?
Face à la fronde des députés PS, François Hollande s'imagine en capacité de rééditer le "coup" de Chirac en 1997, dissoudre puis appeler à Matignon l’opposant de son choix, JF Copé.
Le président auto proclamé de l’UMP, impopulaire et à la légitimité douteuse, manquant de "finesse de coeur" de l'aveu même de ses amis, permettrait à François Hollande d'écarter ses adversaires les plus redoutables, à commencer par Alain Juppé et François Fillon.
Quand à Nicolas Sarkozy, des centaines d'heures d'enregistrements tombés "entre de bonnes mains" pourraient bien le dissuader de tenter un retour.
Aquilino Morelle et le “ salaud ” de l’Elysée
Les députés PS en pleine crise de confiance
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