A la suite de l'article de Mediapart sur les folies aristocratique d'Aquilino Morelle, qui s'habiĺlle chez Dunhill et porte des Weston, le principal conseiller de François Hollande a rappelé son cireur de chaussures préféré : "Il m'a laissé entendre que je ne travaillerais plus pour lui. Il m'a précisé qu'il n'avait pas trente paires de Weston, mais une dizaine." Dont acte.
"Je ne souhaite pas en dire plus, poursuit David Ysebaert. L'Élysée m'a dit que je risquais d'être placé sur écoute "
Et de conclure : "J'ai perdu un client. Pourriez-vous donner mes coordonnées pour que j'en trouve d'autres ?".
Un Cahuzac normal!
Aquilino Morelle était inféodé à l'industrie pharmaceutique selon le principe des revolving doors,quand on sort d'un cabinet ministériel on se sert sans vergogne de son carnet d'adresse pour s'enrichir en conseillant des labos,tout en redevenant,sans le moindre scrupule, fonctionnaire dans son corps d'origine qui contrôle l'industrie pharmaceutique.
Nous n'imaginons pas que le rédacteur en chef de la revue Prescrire aurait été capable d'oser aller déposer son CV chez Servier, comme l'a fait Aquilino Morelle.
Aquilino Morelle cherche une rémunération, pour accompagner son parcours politique, dénonce Mediapart.
Morelle fut l'un des rédacteurs les plus sévères du rapport instruit contre le Mediator, médicament des laboratoires Servier. On espère que l'actuel conseiller politique de François Hollande n'a pas "chargé la mule" pour se venger de son offre d'emploi restée sans suite... Cette connivence entre les grands laboratoires pharmaceutiques, les groupes de conseil en communication, la haute fonction publique et la sphère politique reste un poison lent et de plus en plus délétère.
Se servir au lieu de servir!
Le bateau coule de toute part, et nous devons ramer, écoper, faire des efforts encore et encore. Pendant ce temps des personnages au pouvoir ou proche, nous prennent pour des imbéciles ignorants.
Je ne sais pas combien de temps vont durer ces scandales, mais il va bien falloir y mettre fin....
Des élections Européenne se profile à l'horizon et pourrait bien balayer cette bande d' incapables (qui sont seulement capables de servir leur propres intérets). Cela rappelle des pans noirs de notre histoire.
Notre Président , ça ne le gène pas les parasites de type Cahuzac ou Morelle, mais alors pas du tout. Le terme Parasite représente bien ce personnage. Un parasite, un nuisible, et comme tout les parasites il faut les traquer, les extirper et les éliminer sans état d'âme. Inquiétant quand même à l'heure où l'on doit tous participer à l'effort. Tout ça fait peur.
Tous ces "salopards" comme nous savons qu'il est maintenant légitime de les appeler, vivent dans un monde parallèle, où se produisent tellement d'ignominies, de gabegies, d'orgies de toutes natures, que leurs abus leur semblent légitimes ... Ils sont de bonne foi les bougres ! qu'ils s'en aillent tous...
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