Stop à la chasse aux sorcières, soutien à Pascal Boniface !
Frédéric Haziza vient de lancer une campagne contre Pascal Boniface à propos de son dernier livre « La France malade du conflit israélo-palestinien ». Dans un tweet du 22 mars 2014, puis dans un article publié sur le site du CRIF, il lui reproche de « relativiser le mobile antisémite des assassins d’Ilan Halimi » ce qu'il qualifie de pervers et abject, parle de “négation de l’antisémitisme” et le présente comme un de ces “militants obnubilé par le combat antisioniste qui les fait flirter avec un antisémitisme pernicieux”. À coups de citations tronquées, il parle de l' « obsession juive » de Pascal Boniface. Si obsession il y a, c'est bien celle de Frédéric Haziza de s'en prendre régulièrement aux intellectuels critiques de la politique israélienne pour leur faire un procès odieux en antisémitisme. Profitant de sa position centrale dans les médias, il tente d'empêcher la libre expression de ceux qui ne partagent pas ses vues en procédant à des amalgames indignes d'un débat intellectuel libre et ouvert. Nous refusons ce climat de maccarthysme et nous appelons au respect des règles élémentaires de déontologie consistant à ne pas déformer les propos de quelqu'un avec lequel on est en désaccord pour mieux s'en offusquer et le disqualifier. Pascal Boniface ne nie pas le caractère antisémite dans l'affaire Halimi mais comme bien d'autres il refuse de la résumer à cette dimension. Cela peut faire l'objet d'un débat pas d’un mauvais procès en négationnisme.
Pascal Boniface : antisémite !
Comme si la répétition inlassable d’une assertion sans fondement pouvait combler le vide du dossier d’un procès en diabolisation instruit depuis plusieurs années.
Périodiquement, ressort une nouvelle « affaire Boniface » ; reposant à chaque fois sur des éléments à charge pour le moins ténus. Mais la réputation sulfureuse de l’intéressé, soigneusement entretenue par tant de « précédents », garantit la permanence du préjugé chez ceux qui ne demandent qu’à être convaincus d’avance. Car un petit groupe, obsessionnel et acharné, s’est, en effet, juré d’avoir sa peau.
son crime (imprescriptible forcément) avoir osé une comparaison entre deux lobbyes :
Il aurait regretté « l’absence d’un lobby arabe ou musulman en Occident, capable de défendre son image à l’instar du lobby juif »...Carton Rouge!
Le Bonifacisme ne passera pas?
S’il était véritablement antisémite, on lui foutrait la paix. Mais, hélas, il ne l’est pas. Version actualisée du « qui veut noyer son chien… ». Mais surtout, cette affaire avait été précédée d’une première tentative, plus grossière, donc plus visible, mais étrangement similaire En décembre 2005, un responsable du CRIF avait informé Pascal Boniface qu’un « coup » se préparait contre lui et qu’il tenait à l’en avertir, se disant « révulsé » par de pareilles méthodes.
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