Les pompiers pyromanes au procès! (ou alors qu'ils se taisent à jamais)
Si le FN est un parti fasciste alors François Hollande, le PS (du moins ceux qui soutiennent cette tactique) et surtout Olivier Schrameck (nouveau patron du CSA et ami personnel du mollasson élyséen) devraient être jugés de toute urgence pour "complicité d'apologie du fascisme!".
"Sur Europe 1, les candidats du Parti communiste et du Parti de gauche n’ont pas eu accès aux studios pendant le mois qui a précédé le 1er tour"...« Des déséquilibres persistants sur plusieurs radios généralistes ont été constatés et le Conseil a formulé des mises en garde à Europe 1, France Info, Radio Classique et RTL »
MUNICIPALES : LES MÉDIAS ONT-ILS FAVORISÉ LE FN?
Le 19 mars, la chaîne de flux d’infos BFM TV s’était faite rappeler à l’ordre par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Son traitement de l’actualité politique nationale posait problème à cause du « faible accès à l’antenne des représentants de l’UMP et du Parti socialiste » et de « la persistance de la surreprésentation du Front national ». Pendant le mois précédant la dernière semaine de campagne, BFM TV avait consacré 1h16 d’antenne aux élections municipales, dont près de la moitié (33 mn) au FN : deux fois plus que l’UMP, trois fois plus que le PS, huit fois plus que les écologistes. La chaîne s’était faite tancer par plusieurs médias de gauche, dont Regards.
BFM TV s’est, depuis, rattrapée. Son plateau a consacré 4h30 de plus aux élections municipales pendant la dernière semaine de campagne, selon le CSA, qui vient d’actualiser les chiffres de temps de parole fournis par les chaînes. Les apparitions des leaders frontistes ne monopolisent plus l’antenne : sur l’ensemble de la période, du 10 février au 21 mars, leur temps de parole est redescendu à 10%, (soit une bonne demi-heure, 26 minutes pour EELV et 17 minutes pour le Front de gauche) derrière le PS et l’UMP. Les proportions sont sensiblement les mêmes chez les chaînes concurrentes i-Télé et LCI. Précisons que les parts d’audience de ces trois chaînes ne dépassent pas 3% (en moyenne, sur l’année 2013), soit un flux d’environ 700 000 téléspectateurs, en moyenne, qui suivent leurs émissions plus de 5 mn – 450 000 pour BFM TV, 200 000 pour i-Télé, 45 000 pour LCI.
France Info favorise le PS, Europe 1 ne convie pas le Front de gauche
De leur côté, les chaînes « généralistes » ont consacré beaucoup moins de temps aux candidats en campagne dans leurs JT nationaux ou leurs magazines : 47 mn pour France 2, 29 mn pour France 3 (les émissions régionales ne sont pas comptabilisées). Chacune a accordé 17% de ce temps d’antenne au FN, soit 8 mn 27 secondes pour France 2, à comparer avec les 13 mn offertes au PS, les 10 mn à l’UMP, et les deux petites minutes laissées aux formations du Front de gauche (Parti communiste et Parti de gauche) et à EELV. Les chiffres de TF1 n’ont pas été communiqués.
Sur la fin de campagne, le problème vient, selon le CSA, des radios. « Des déséquilibres persistants sur plusieurs radios généralistes ont été constatés et le Conseil a formulé des mises en garde à Europe 1, France Info, Radio Classique et RTL », pointe le CSA. Les micros de France Info ont ainsi été largement monopolisés par le PS : 2h15 sur près de 5h d’antenne consacrées à la campagne. Soit 45% du temps, contre 27% à l’UMP, 9% à EELV, 8% au Front de gauche et 4% au FN. Avec une audience cumulée de 8% fin 2013, France Info capte plus de 4 millions d’auditeurs occasionnels (nombre de personne qui ont écouté la radio au moins une fois en novembre et décembre).
A Europe 1, les candidats du Parti communiste et du Parti de gauche n’ont pas eu accès aux studios pendant le mois qui a précédé le 1er tour. Les socialistes ont ainsi pu s’y exprimer pendant 1h (42% du temps), contre une demi-heure environ pour la droite et l’extrême droite. Au contraire, RTL – près de 6 millions d’auditeurs occasionnels – a accordé autant de temps au Parti de gauche qu’à l’UMP, au PS et à EELV (5 mn). Mais c’est sur Radio Classique que les leaders du FN ont été le plus longuement invités, plus que tous leurs adversaires : près d’un tiers du temps de parole. Entrecoupé de symphonies de Wagner ?
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