Le frère de Valérie Trierweiler raconte la rupture avec François Hollande
Oh toi! tu vas avoir des problèmes... |
Le 25 janvier, François Hollande avait annoncé à l’AFP mettre fin à la relation qu’il entretenait avec Valérie Trierweiler depuis huit ans. Deux semaines auparavant, le magazine people Closer évoquait une relation entre le Président et l’actrice Julie Gayet.
Le frère de Valérie Trierweiler porte une appréciation sévère sur le comportement de François Hollande envers sa sœur : « Moi, je ne me suis jamais comporté de la sorte et j'espère ne jamais faire cela, confie William Massonneau à Vanity Fair. Hollande est un homme doué de beaucoup d'empathie. Mais sa capacité à mener des vies parallèles me dépasse. Son pouvoir de séduction est immense. »
Hollande « sympathique et agréable »
L'article publié par le magazine espagnol raconte les dernières semaines de vie commune du couple, qui a, notamment, passé le réveillon de Noël dans la famille de Valérie Trierweiler.
« Nous avons pris un repas chez moi. Ma mère, mes frères, des neveux, Valérie et lui. Nous sommes une famille grande et unie, précise William Massonneau. Les chiffres du chômage allaient être publiés et ils n'étaient pas bons. Hollande savait que cela affecterait son image, qui était déjà très affaiblie. Malgré cela, il était sympathique et agréable avec tout le monde. »
Une admission à l’hôpital conseillée par l’Élysée
Le récit du Vanity Fair espagnol livre aussi des détails inédits sur l’hospitalisation de l’ex-compagne. Citant une source présentée comme un ami intime de Valérie Trierweiler, le mensuel explique que son admission à la Pitié-Salpêtrière aurait été « conseillée par le médecin de l’Élysée ».
Selon cette source anonyme, « Valérie Trierweiler a été sous calmants pendant 48 heures ». « À son réveil, précise ce témoin, elle pensait avoir dormi quelques heures alors que cela faisait déjà presque deux jours. Elle était sous l'effet des médicaments, elle avait mal au cœur et elle avait du mal à se souvenir de ce qu'il venait de lui arriver. On lui avait retiré ses deux téléphones portables et personne ne pouvait la contacter. »
Le frère aîné de Valérie Trierweiler dit avoir rendu visite à sa sœur, malgré les restrictions des médecins : « Je me suis rendu compte qu'elle pouvait à peine dire quelques mots. Elle devait sortir le plus vite possible pour prendre en main son destin. »
« Disposée à pardonner l’infidélité »
Les deux journalistes espagnols auteurs de l’enquête racontent avoir recueilli des confidences lors d'un rendez-vous secret à Paris avec un ami intime de Valérie Trierweiler. L'ex-compagne du Président n’aurait reçu qu'une seule visite de François Hollande à l’hôpital, assure-t-il. Il affirme que les médecins avaient recommandé que ce moment soit bref, maximum six minutes, mais que l’entrevue a duré plus d'une demi-heure.
« Valérie était disposée à pardonner l'infidélité, c'est certain. Mais Hollande n'a pas une seule fois fait référence à l'affaire. Il s'est seulement enquis de son état de santé. C'est à ce moment qu'elle a compris que c'était la fin d'une relation de huit ans », explique l'ami anonyme de Trierweiler, qui dit avoir été présent au pavillon de la Lanterne le jour du communiqué de François Hollande.
Échange tendu de SMS
L'édition espagnole de Vanity Fair reproduit, par ailleurs, un échange de SMS tendus entre Valérie Trierweiler et François Hollande, que le magazine date du 25 janvier, quelques heures avant la publication du communiqué présidentiel par l’AFP, à 18h50.
“ C’est toi seul qui t’es mis dans cette situation et c’est à toi de la régler. Je ne signerai aucun communiqué. ”
François Hollande : « Nous devrions envoyer un communiqué commun. »
Valérie Trierweiler : « Pas question. Tu assumes la situation. C’est toi seul qui t’es mis dedans et c’est à toi de la régler. Je ne signerai aucun communiqué. »
Un accord à trois millions d’euros ?
Frédéric Gerschel, journaliste au Parisien et, lui aussi, ami intime de Valérie Trierweiler rencontré par Vanity Fair Espagne, confesse de son côté : « François était disposé à l’écouter et la rassurer. Il savait qu’il lui devait une forme de compensation pour leurs huit années de relation. »
Un accord prévoirait que le chef de l'État verse à son ex-compagne une indemnité jusqu’à la fin de son mandat pour lui permettre de continuer à demeurer dans l'appartement du XVe arrondissement de Paris qu'ils louaient ensemble jusqu'à leur rupture, ainsi qu’une pension mensuelle pour subvenir à l’éducation des trois enfants de Valérie Trierweiler (le montant s’éleverait à trois millions d’euros d’après des rumeurs dont Vanity Fair Espagne ne précise pas l’origine).
« Hollande est triste »
L’article cite, en outre, Julien Dray, conseiller régional d’Île-de-France et proche de François Hollande : « Pour le président, ce fut très difficile de quitter une personne qu'il a aimée. Hollande est triste. »
Dans le Parisien Magazine, le 31 janvier, Valérie Trierweiler a indiqué « ne pas exclure d'écrire un livre » après sa rupture avec François Hollande
Son frère aîné n'en dément pas l'hypothèse : « Jusqu'à présent, toutes les premières dames qui furent trompées ont accepté la situation. Elles n'ont jamais rien dit… (...) Ce n'est pas normal que les femmes se taisent. »
Enfin, le mensuel écrit, en se fondant sur la confidence d'un ami de Valérie Trieweiler, que celle-ci aurait lancé à François Hollande : « Je te détruirai comme tu m’as détruite ! »
Jérémie Maire, Laure Cometti et Philippe Mathon
Rupture avec François Hollande : les proches de Trierweiler parlent | Vanity Fair
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