lundi 16 décembre 2013

Intervention en Centrafrique : François Hollande n' a Pas Fini De Payer !

L'Allemagne répond à la France via l' agence Reuters !


Un rêve Français en noir et blanc


Le « rêve français » dont voulait nous enfumer le président du Conseil Général de Corrèze, candidat à la présidentielle, non seulement s’est révélé un cauchemar en France, mais il va aussi devenir un cauchemar en Afrique.
Que va-t-il donc faire dans cette galère – en nous embarquant avec lui ! – et dont pas une seule fois il ne nous a expliqué les VRAIS tenants et aboutissants ?

On peut « faire une différence » entre le Mali et la RCA. Mais cette différence ne peut être que tactique (c-à-d. franco-française), car en terme de stratégie, ces conflits sont les mêmes, ceux d’un continent africain qui se transforme globalement (les frontières ne sont d’ailleurs que des commodités tracées par les anciens colons). 

Notre aveuglement et notre mutisme devant ce basculement est tout à fait inquiétant, tant sur le plan économique que politique et culturel. 
Et je ne crois au moindre bénéfice d’image au profit de François Hollande dans cette galère, hormis pour ceux qui en sont restés aux vieux schémas de la Francafrique bloqués entre 1955 et 1965, aussi obsolètes que mentalement confortables...


Une guerre moins soutenue que pour le Mali


Sans être trop pessimiste pour la RCA, peut-être que nos soldats parviendront à établir un équilibre (précaire) dans ce pays, les retombées en France seront négatives pour le Président, même en cas de succès là-bas. 

Il y a en effet dans l’opinion un désir de repli sur nos problèmes et aussi un souhait de porter le bistouri là où sont nos cancers. Dès le départ, cette aide à la RCA a été impopulaire, elle ne le sera que davantage si elle se prolonge.

Dans quelques mois le retour du printemps, propice aux défilés, sera l’occasion d’une explosion de révolte, pour l'instant confuse et irrationnelle, sans issue : Jusqu'à quand?


Un bourbier politico-sanglant


La réponse militaire française n’est bien sûr pas à la hauteur, les 1600 hommes dépéchés en toute hâte en Centrafrique devraient être dix fois plus nombreux pour servir à quelque chose. 

Nul ne sait quand les soldats reviendront. Et tous mesurent les risques de l'aventure si par malheur les choses tournaient mal : la France récolterait la solitude, l'enlisement, un procès en illégitimité, sans compter les dépenses qu'il faudrait supporter seul. 

Un futur procès contre la France en cas de massacres prolongès n'est dailleurs pas à exclure ... Les SELEKA ont renversé l'ancien président Bozizé avec l' accord tacite de François Hollande et d'Idris Déby (le président Tchadien) dès mars 2013.

François Bozizé est resté au pouvoir de 2003 à 2013, difficile de ne pas y voir une correlation avec l' alternance UMP/PS à l' Elysée...
La République centrafricaine e t elle misé sur une réélection de Nicolas Sarkozy? Elle l'a payé au prix fort, le prix du sang!

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