"On va au devant d'évènement graves. d'abord, sur le plan économique. Les voitures ne se vendent plus. les appartements pas d'avantage. Il n'y a plus un emploi qui se crée.
Ensuite, il y aura une crise sociale. Puis, on va se prendre une crise financière d'une violence rare. Enfin, cela finira avec des troubles politiques."
(cadre de Bercy proche de Moscovici)
Le "ras-le-bol fiscal" est au coin de la rue
En devenant président de gauche "de secours" , François Hollande a cru les citoyens français résignés voire dociles à sa ponction des "impôts pour tous".
Ses 20% d’opinions favorables représentent le taux d 'adhésion le plus faible jamais enregistré par un président de la république.
Il constitue un signal d’alarme compte tenu de la situation économique détériorée. Pour la première fois, les 3/4 des français estiment que les gros bonnets de l’UMP feraient pire ou pas mieux que le PS.
79% ne croient pas plus en Marine Le Pen.
Le bourbier politique dans lequel s’est immobilisé le tandem Hollande/Ayrault "soi-disant socialiste" semble ètre une voie de non-retour, un trou noir de l'opinion dont ils ne reviendront plus.
Une dépense publique la plus élevée de la zone Euro (56%) ; Une dette publique qui explose faute de croissance, un chômage vaincu mensongèrement par des astuces statistiques.
La France est devenue explosive, l’engagement de réduire le déficit public à 3% du PIB en 2015 est déjà une vue de l' esprit.
Il va falloir re-sauver les bankters!
Fin novembre 2013, alors que la crise bancaire européenne avait été solutionnée grâce aux centaines de milliards d’euros en papier imprimés en toute hate pour éteindre les bilans en flammes des "too big to fail", tombe cette nouvelle dont vous n'avez pas fini d'entendre parler :
Parmi les 28 premières banques mondiales classées selon leur effet de levier, le Crédit Agricole se classe bonne dernière avec un "levier" de plus de 67,2! Autant dire que la moindre série de défaut de ses emprunteurs (1.5%) mangerai son bilan de fonds propres, et obligerait l' Europe à la sauver.
Cela ne se ferait pas sans conditions sur notre système social, plus de retraites ni de santé gratuite!
Autant vous dire que les guignols qui nous gouvernent démissionneraient aussitôt en lançant des diatribes contre le capitalisme fou, les banques en folies.
Une jolie décennie de troubles en perspective...
Désormais, quoi que l'on fasse, plus d’impôt tuera l’impôt!
La pitoyable petite clique pro-Hollande a donc fait le choix de ménager le grand capital en passant les ménages au pressoir de Bercy.
Hollande et ses sbires vont droit dans la rupture dont ils parlent tant, sauf que c'est la France qui est en train de rompre avec eux! Personne ne peut savoir à l' heure actuelle comment cette crise de régime va se terminer.
Qui connaissait Maximilien Robespierre et Nabulio Bonaparte en 1788? La chute budgétaire et fiscale de l' ancien régime allait successivement les porter au pouvoir. Nul ne les a oublié...
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