URBA II le retour!
"Ce système ne date pas d’hier, confesse l’ancien maire d’Henin-Beaumont. Ça remonte à la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) au temps de la Guerre froide : l’argent détourné permettait alors de lutter contre le communisme dans le département. Chaque fief du bassin minier qui était remporté par le PS était une vraie victoire et depuis les pratiques ont perduré."
"En restant onze années à Solférino, François Hollande ne pouvait pas ignorer la corruption du Parti socialiste dans le département", tempête Gérard Dalongeville dans un entretien accordé à FRANCE 24. Et d’ajouter : "À force de ne pas être au courant des affaires de Jérôme Cahuzac, Jean-Jacques Augier [ ex-trésorier de campagne de François Hollande qui a été mis en cause dans le cadre de l’enquête d'Offshore leaks, NDLR] ou Jean-Pierre Kucheida [actuellement jugé pour abus de biens sociaux, NDLR], on frôle l’incompétence", ironise t-il.
L'ancienne "pompe à fric" du PS
L'affaire Urba porte notamment sur les conditions d'attribution de marchés publics et concerne le financement occulte du Parti Socialiste français. Le volet marseillais de l'affaire concerne la période de janvier 1987 à février 1989.
Les entreprises qui souhaitaient obtenir des marchés publics devaient verser, par le biais de fausses factures, à hauteur de 2 % à 4 % du montant des marchés concernés à des bureaux d’études, parmi lesquels URBA, SAGES ou BLE. Ces méthodes étaient illégales.
Les bureaux d'études se chargeaient ensuite de reverser les commissions, dont ils conservaient 40 % du montant, dans les caisses du Parti Socialiste (30 % au niveau national et 30 % au niveau local), dans le but de financer les campagnes électorales.
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