Peillon ou l'auto-satisfaction dans toute sa splendeur
avec un ministre pareil pas besoin d'opposition! |
Enfants les plus jeunes perdus dans des rythmes, des lieux et des référents adultes différents chaque jour...
Enfants parfois déçus par des activités le plus souvent non choisies et généralement fatigantes et bruyantes et qu'il faut parfois enchaîner avec l'étude.
Vincent Peillon n'accepte pas la critique, signataire de la pensée unique, il va se ramasser une méga veste et un mémorable retour de manivelle de la part du corps enseignant, des parents d'élèves, des élus municipaux et des principaux intéressés, les...enfants...
Plus de deux heures de garderie à rester assis au milieu de la cour
Un bilan négatif en école maternelle, rien n'a été mis en place.
Résultat : plus de deux heures de garderie en sous-effectif à rester assis au milieu de la cour en attendant que les parents arrivent, des siestes tronquées, des cours raccourcis, une logistique compliquée, un lien avec le professeur rendu inexistant vu que le temps scolaire s'achève à 15h15.
Aucune information n'a été mise en place pour les parents.
"Les enfants sont déboussolés et fatigués. Enseignante à Paris, j'ai une classe de CE1.
Tous les matins, une vingtaine de minutes sont prises sur les apprentissages pour faire le point : qui reste à la cantine, aux ateliers, à l'étude, aux ateliers bleus ?
Les enfants n'y comprennent rien et sont déboussolés et fatigués.
Le mercredi matin, on nous a imposé un créneau piscine en plein milieu de la matinée, donc les enfants ne travaillent que 30 minutes le mercredi matin : où sont les apprentissages fondamentaux ?
Les animateurs font ce qu'ils peuvent mais ils ne sont pas formés, les déplacements dans la rue sont dangereux, les surveillances aléatoires... J'ai assisté à un atelier d'échecs CP/CE où l'animateur parlait de diagonale et de stratégie, les enfants n'y comprenaient rien. Bref, c'est du n'importe quoi."
(Elisa, 44 ans, enseignante)
Les enfants se retrouvent dans la cour à jouer aux cartes!
A Paris, des éducateurs mal formés ou pas formés du tout proposent des activités avec des titres flatteurs.
Au final, les enfants se retrouvent dans la cour à jouer à la baballe ou aux cartes. Il n'y a aucune ouverture culturelle et aucune activité sportive (la ville n' a pas les moyens financiers et aucun terrain disponible). Au final, les élèves s'ennuient pendant les activités proposées par la mairie.
Ou est donc l'intérêt de tout ce remue-ménage?
Les enfants concernés par ce changement sont épuisés, vraiment physiquement marqués par le fait de se lever tôt cinq jours sur sept.
Ce qui les épuise est de ne plus avoir le mercredi pour souffler et pratiquer des activités sportives.
Les activités proposées par la commune laissent songeurs... Réaliser une perruque, pratiquer la mosaïque sur coquille d'œufs, etc.
Le matériel est souvent insuffisant, les intervenants rarement qualifiés, l'intérêt des enfants plus que limité. Bref, les parents d'élèves cherchent encore l'intérêt de tout ce remue-ménage vain et exaspérant.
Avant, le mercredi était une respiration pour les enfants dans la semaine, maintenant, c'est du stress!
Des cobayes!
La réforme s'avère désastreuse et chaotique. Elle pose de gros problèmes de sécurité et d'organisation pour tous les enfants, certains sont laissés dans la cour dans des récréations interminables dans lesquelles se multiplient les incidents : deux surveillants pour 70 enfants dans la cour à 15 heures en maternelle!
Les ateliers sont très inégaux et insuffisants en primaire en dépit de directeurs d'écoles pleins de bonne volonté. Les parents sont perdus, sans interlocuteur, ni information, avec des emplois du temps qui varient et trois équipes différentes qui encadrent les enfants sur une journée. Les élèves sont devenus les cobayes d'un ministre philosophes qui n'a aucune expérience du terrain, qui méprise toute remarque et balaye d'un revers de main la moindre opposition argumentée.
L'accueil des enfants le matin qui commençait par une phase "salle d'éveil" avec les petits copains le matin a été remplacé par un démarrage immédiat des cours.
On leur a supprimé la sieste d'après-repas, à 4 ans ! Devant la fatigue générale des enfants l'école l'a réinstaurée pour 1h30 deux fois par semaine, une grande désobéissance...
C'est le bazar. Les intervenants sont trop nombreux, on sent une frénésie chez l'enfant qu'on récupère à 16h30. L'autorité n'est pas la même. Les responsables des activités périscolaire ne sont pas formées. Pour 35 minutes d'activités, c'est un dispositif trop lourd et trop cher.
La pétition? c’est trop tard!
Les journées sont toujours aussi longues, sauf que les enfants passent moins de temps devant l’instituteur...une belle réussite digne de la RDA!
En mai, les parents d’élèves d'une école du Loiret ont tenté de faire reporter l’application du projet Peillon. Ils ont remis une pétition à l’inspecteur d’académie. On leur a simplement répondu que c’était «trop tard»!
Faire des cocottes en papier ne remplit pas les missions de l’école...
sources :
Rythmes scolaires : Peillon accueilli en Alsace par des parents en colère
Rythmes scolaires : des parents racontent leurs enfants "fatigués" et "déboussolés"
Rythmes scolaires: «Faire des cocottes en papier ne remplit pas les missions de l'école» - 20minutes.fr
Le monde selon… Peillon | Le nouvel Economiste
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