mardi 6 août 2013

Argenteuil Révolté : "On ne votera plus jamais à gauche ; La génération couscous et danse du ventre, c’est terminé! »



Quid d' Argenteuil quand Trappes s'est embrasé en juillet, après le contrôle par la police d'une femme en niqab ?


Durant deux nuits, les voitures ont flambé. Jamais en France des émeutes n'avaient éclaté pour protester contre l'"islamophobie". Que s'est-il vraiment passé à Argenteuil ? 

Comme à Trappes, le contrôle d'une femme en burqa a dégénéré. Personne n'a mis le feu, alors quasiment personne n'y a guère prêté attention. Pourtant, Argenteuil est une poudrière qui ne demande qu'à exploser, dailleurs les nouveaux renseignements généraux(DCRI), publient des rapports alarmants sur l'islamisation et les communique régulièrement aux plus hautes autorités de l'Etat. 
Oui une catastrophe a été évité de peu, quant au pire il est à venir...


Les "huiles" contre l' islamophobie


Christiane Taubira tombe à pic : le procureur de Pontoise, le préfet sont à ses côtés après que deux skinheads aient violemment frappé une jeune fille voilée à d'Argenteuil. 
Un mois plus tôt une lycéenne de 17 ans s'était plaint du même traitement. Les faits : deux hommes qui cognent, arrachent le voile en profèrant des insultes racistes.

A une vitesse inouïe, les réseaux sociaux répandent la nouvelle comme une trainée de poudre dans l' islamoshpère : on y parle du "sang de nos sœurs", des nouveaux martyrs qu'il faudra bien venger un jour... 
Deux jours plus tôt, des policiers ont du "se dégager" en catastrophe d'une foule survoltée et prête à les lyncher après la verbalisation de Sophia, encore une convertie !
 Depuis, la colère gronde, la tension est palpable.

Les enquêteurs confient alors à la direction départementale de la sécurité publique de Cergy-Pontoise les deux dossiers "explosif". Des policiers spécialisés travaillent sur le sujet à plein temps. Une information judiciaire est ouverte. La police scientifique est mobilisée et analyse l'ADN sur un voile déchiré lors d'une agression. Les caméras de surveillances sont examinées minutieusement quant aux milieux skins, ils sont placés sous étroite surveillance. 
Une attention dont ne bénéficient quasiment jamais les femmes agressées à Argenteuil, qui représentent trois quarts des plaintes pour agression depuis le début 2013.


Le maire socialiste croyait avoir les meilleures relations du monde avec les  musulmans de sa ville



Le maire socialiste Philippe Doucet, au lendemain de l'agression se rend à la plus grande mosquée d'Argenteuil. Il doit y annoncer d'importants travaux pour accueillir quelque 5 000 fidèles de plus.

Deux inconnus se mettent alors à l'insulter depuis le fond de la salle de prière. Il ne les a jamais vu avant. L'imam est immédiatement dépassé par les deux hommes qui dénoncent les "violences de la police" et jouent les cassandres : 

"Si demain il se passe quelque chose de grave, vous aurez du sang sur les mains, monsieur le maire !"
"Manuel Valls doit venir faire ses s'excuses !". 

Le maire peu rassuré a beau marteler qu'il n'acceptera pas que des "actes islamophobes" soient commis à Argenteuil, il ne calme pas les esprits et n'est pas au bout de ses peines !

Quelques heures plus tard plusieurs centaines de personnes se rassemblent devant la Mairie. La foule n'est pas seulement d' Argenteuil mais aussi des communes avoisinantes.


Des gens qu'on n'avait jamais vu à Argenteuil


Le Collectif Cheikh-Yassine (fondateur du Hamas assassiné par Tsahal en 2004)  sont venus dénoncer les associations qui "mangent dans la main du système". 
Le Parti des Indigènes de la République (très proche du PS), observe  incrédule : 
"C'est plein de gens qu'on ne connait pas. Quels sont leurs objectifs ? Le commissaire de police a été à deux doigts de se faire lyncher."

S'ensuit une scène révolutionnaire : Alors que le maire PS assure qu'il combattra les actes "islamophobes", un fidèle remonté casque de moto sur la tête et mégaphone à la main, harangue la foule. 
Le mot "menteur" revient souvent à l' encontre du maire qui se tient tout près. La foule insulte alors le premier magistrat de la ville : "Facho ! Dégage ! casse toi!"

Le commissaire d'Argenteuil a bien failli se faire tuer avant de se réfugier dans la mairie, sous l'impact des projectiles les vitres de l'entrée se brisent. 


Ils réclament des têtes au commissariat


Une délégation est reçue par le maire et le sous-préfet après les échauffourées. Les leaders "autoproclamés", que personne ne semble connaitre à Argenteuil, munis d'une liste de noms, réclament des têtes.
Dans le collimateur une équipe de la BAC, surnommée "la Bac des Ch'tis", et une autre, celle du "Chinois". 
A Argenteuil, tout le monde connaît ces policiers connus pour leur efficacité à démanteler les trafics de stup.

Les jeunes sont incité à filmer tout incident avec leur téléphone portable pour réunir des preuves contre la police. Le soir-même, de nombreuses voitures sillonnent la ville à la recherche de "skins" ou de "sales fachos". 



Peur sur la ville


Manuel Valls écrit aux victimes, condamne avec la plus grande fermeté et les invite place Beauvau. Une voiture envoyé par le préfet attend au pied de l'immeuble mais personne ne descendra, le père d'une des jeunes filles agressées estime que c'est le ministre qui doit se déplacer. 
Finalement la réunion se tiendra sans Manuel Valls, qui choisi de se rendre... à Lourdes (tout un symbôle!).

L' hystérie paranoïaque semble gagner une partie de la ville. Tout accident de scooter se transforme immédiatement en bavure de "flics racistes" "suppôt de Manuel Valls. 
Des catastrophes imaginaires sont relayées par les réseaux sociaux. Un soir des hommes circulant dans une berline noire autour de la gare sont suspectés de vouloir "casser du musulman". 

"Soyez vigilants, les frères. Et pour les soeurs, ne sortez pas seules." 

Des musulmans portant barbe et tunique longue, patrouillent dans la ville. 
Ils considèrent qu'il ne faut plus attendre que "la justice fasse son travail", ils conseillent aux femmes voilées d'éviter de sortir sauf en cas "d'absolue nécessité".

Le 26 juin, manuel Valls reçoit séparément les deux jeunes filles, il leur assure que tout est fait pour que  l'enquête aboutisse rapidement.
 Le problème, c'est que les investigations piétinnent, pas de témoignages, tests ADN négatifs, aucun coupable pour apaiser la population. 
Un appel à témoins est lancé : les agresseurs sont deux hommes blancs d'environ 20 ans, 1,80 m, vêtus d'habits de couleur sombre. l'un d'eux porte un bonnet blanc portant l'inscription "NY". 

A Argenteuil comme ailleurs, cela peut correspondre à des milliers de personnes. 
Les retrouvera-t- on jamais ? Le manque de résultats alimente la paranoïa.


"La génération couscous et danse du ventre, c'est fini."


Dans cet après-midi caniculaire de juillet, ils sont furieux et sont tous d'Argenteuil. Ils dénoncent la presse qui privilégie le traitement des actes antisémites et ignore les actes "islamophobes". 
Désormais, ils  ont monté leur propre "coordination", ils enragent: 

"La police a convoqué mon futur gendre pour creuser la piste familiale ! 
On sait envoyer des fusées sur la Lune et qu'on n'est pas foutu d'arrêter deux Pinocchio ! Pour le scooter du fils à Sarkozy, ça a été vite réglé non ?" 

"Et si les agresseurs étaient des policiers ? Ça expliquerait les lenteurs de l' enquête", quant aux vidéos  "muettes" ils n'y croient pas un seul instant.

Ils sont nés en France et ont une carte d'électeur. Et on ne les reprendra pas à voter pour la gauche. Créer leur propre liste ? Pourquoi pas ? 

"La génération couscous et danse du ventre, c'est fini." Les lois sur le voile à l'école et sur le niqab doivent être abolies" ça sera désormais leur revendication première.

Si "les banlieues explosent, la faute reviendra aux pouvoirs publics", menacent -ils. Et de prôner la constitution de groupes d'autodéfense dans la France entière. 
Pas sur que Manuel Valls ou Christianne Taubira approuvent le retour des "milices" en France.
François Hollande ? Vraiment plus personne sur le terrain ne songe à lui...

4 commentaires:

Unknown a dit…

Que vont faire de plus les pouvoirs publics?
Ils baissent déjà le pantalon.

La nouvelle génération, des 15/25 ans qui a pourtant grandi avec l'immigration ne les supporte plus.
La promotion de la diversité par l'école, la constante victimisation "M'dame il m'a traité de sale arabe", alors que beaucoup de toubab restent dans le silence face aux insultes raciales, insultes familiales, racquet et violences physiques.
Ca donne quoi 20 ans plus tard ?

Ca donne que les pouvoirs publics ils vont en plus baisser le slibar non pas pour la paix sociale, mais pour la paix politique et l’électorat communautaire qu'ils lorgnent.
Les flics en ont ras le cul, l'armée est gangrénée par le communautarisme, les cantines forcent les gosses à bouffer du Hallal, la gauchiasse a voter l'adoption d'un texte autorisant le versement d'allocations aux algériens, demain ils vont supprimer la loi sur la burqha c'est toujours +, +,+,+,+.
Si la tension est palpable dans les citées, elle est aussi en dehors; mais elle est silencieuse et donc bien plus dangereuse que ceux des diversCités qui tweet.
Le caractère économique ne favorisera pas la tolérance éternelle envers une communauté qui refuse l'intégration et la république.
C'est pourtant pas faute d'avoir fait des efforts de compréhension.

blabla a dit…

Depuis quelques années , il fallait installer la peur dans le pays à coups de propagande anti musulmans, d'ailleurs pour le bourrage de crâne plus percutant, on a changé les mots , la religion musulmane est devenu l'islamisme, connotation politique largement associé à terrorisme, et pendant que les discours, les débats sur l'identité nationale et autres , donnant l'espace publique à l'extrêmisme dans les mots et les actes , on ne parlait pas des vrais problèmes qui secouaient la France et la secoue encore : la crise !! La propagande a payé dans ce qu'il y a de plus sordide ; les politiques ne combattent pas le vrai problème : les salafistes . Il y a une loi qui est votée , il appartient aux politiques de la faire appliquée et non à des "détraqués ambulants" qui agissent violemment .

Anonyme a dit…

soyons serieux et arretons la demagogie
quand en moins de 3 semaines 2 femmes sont rouees de coups et se voient arracher leurs voiles par des personnes vociferant des insultes raciales il s agit soit d islamophobie soit de racisme mais certes pas de purs faits divers

apres libre a vous de soutenir ou non la barbarie car vous ne supportez pas les religions
personnellement je suis ouverte a tout mode de pensee
nous sommes tous differents
couleur , religion ,langue , caracteres etc
donc si vous avez un surcroît de violence en vous ca peut arriver et je suis persuadee qu avec unpeude volonte vous trouverez meme un traitement a votre mal
sur ce je vous souhaite bien du courage

kevin a dit…

Oumma.com présente l’affaire comme révélatrice d’une islamophobie mais cherche surtout à entretenir l’image du méchant blanc islamophobe

http://www.youtube.com/watch?v=m3DETAxXM24

Rabia a été agressée parce qu’elle porte le voile : un large voile noir qui couvre pratiquement tout son corps. Le père revient alors de Turquie. Selon eux, la police demande à la jeune fille de ne pas ébruiter l’affaire auprès de la communauté musulmane. Le CRI (Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie) contacte la famille et prend le dossier en main. Il va sans dire qu’ils lancent quasi une campagne publicitaire de façon à victimiser Rabia ainsi que toutes les femmes voilées. La famille est reçue par l’adjoint au maire mais le père « n’aime pas voir ces gens-là ». D’ailleurs, dès que l’adjoint a vu les fils à l’extérieur, il a demandé qu’il n’y ait pas de violence. Pourquoi l’adjoint s’est-il senti menacé ? Etait-il nécessaire de débarquer de cette façon à la mairie ? Selon le père, les autorités ne recherchent que leur propre intérêt en voulant éviter des émeutes car ils prennent les musulmans pour des sauvages.

En présentant cette affaire de la sorte, le site Oumma.com cherche non pas à apaiser le débat mais à exciter les musulmans et à mettre en avant le traumatisme de Rabia. Le site présente les autorités comme complaisantes au délit commis, au lieu d’attirer l’attention sur l’effort fourni par la commune pour apaiser les tensions communautaires. Il soutient la thèse selon laquelle la commune n’aurait pas non plus soutenu Rabia. De plus, le site Oumma.com jette aussi le mépris sur tous les gens au crâne rasé, en insistant sur le physique de skinhead des agresseurs, histoire que tous les musulmans aient peur de croiser des gens rasés de près.