Le printemps 2013 est déjà considéré comme l’un des plus frais des 30 dernières années. De mauvaise augure avant l’été, qui pourrait être frais et humide selon un « scénario probable à 70% », estime Météo Consult. A l’appui, les cruelles statistiques, montrant qu’un printemps pourri n’a jamais précédé un réel bel été. Les plus optimistes se remémoreront l’été 83, où le mois de juillet avait été caniculaire.
L’humidité présente sur le pourtour méditerranéen est également un mauvais présage en vue d’une éventuelle canicule. En effet, si vague de chaleur il y avait, elle serait rapidement atténuée par des orages, consécutifs à la forte évaporation de cette humidité. Facteur d’espoir, les étés 2006 et 2009 avaient connu des « épisodes caniculaires » malgré de fortes « précipitations hivernales et printanières ».
Une hausse des températures est à envisager à partir du 10 juin, mais le temps sera souvent orageux. Un temps qui devrait continuer à être instable en juillet, les belles périodes se mêlant à des dégradations orageuses. Le mois d’août quant à lui sera plus frais et humide dans le nord et toujours très orageux dans le sud, les périodes de beau temps stables seront donc rares. Seul le mois de septembre est annoncé agréable, avec un temps sec, chaud et beau.
Comme en 1816 ?
Faut-il s’attendre à une année sans été ? le terme est sans doute un peu fort : il fait référence à la fameuse année 1816 où l’Europe avait connu des conditions météorologiques exceptionnellement rigoureuses : après un hiver très rude, l’été ne s’est pas installé avec un déficit thermique de –1° à –3° en particulier sur la France. La fraîcheur, la pluie et la neige ont persisté tout l’été, anéantissant les récoltes et les vignes, suscitant la colère du Peuple déjà éprouvé après des années de guerre napoléonienne. Cette année-là, la jeune Mary Shelley, bloquée avec ses amis par le mauvais temps sur les rives du Lac Léman, écrivit son célèbre « Frankenstein ».brrrrr....
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