Ce qui est anormal est que les 27 pays de l'UE majoritairement conservateurs, dont le Royaume Uni qui ne rêve de faire de l’Europe qu'une vaste zone de libre échange et parle même de la quitter à cause des quelques règles communes qui pèsent selon lui sur ses finances, viennent donner leur avis sur la façon de gérer la zone euro de 17 pays, dans laquelle ils ne veulent pas entrer.
Le résultat est une grande confusion, car ces prétendues recommandations ne sont que des avis donnés par des eurocrates non élus, donc sans légitimité, sans autorité pour imposer quoi que ce soit, mais avec une grande capacité de nuisance.
Au fond c'est peut être le plus court chemin pour faire éclater cette Europe mais on va souffrir.
François Hollande ou l'indigné hypocrite
La Commission de Bruxelles a envoyé sa feuille de route au gouvernement français, avec une austérité aggravée au programme.Pépère 1er nous a fait un caca nerveux: " La commission européenne n'a pas à dicter ce que nous avons à faire." Puis Z'Ayrault: " Si je pense à la réforme des retraites, ce n'est pas Bruxelles qui nous le demande, c'est parce que nous savons qu'il y a nécessité de sauver notre système par répartition. "
Ben oui, quoi, Bruxelles a donné deux ans de plus à la France mais ne donne jamais rien gratuitement. Alors si notre François Hollande alias Pépère se réjouissait de ce délai supplémentaire la semaine passée, il savait sans doute aussi que le retour de bâton viendrait sous peu.
Et c'est 6 coups de bâtons qu'assène Bruxelles:
- Réduction du déficit public
- Réformer les retraites
- Réformer le marché du travail et ses coûts
- La libéralisation des services
- Travailler sur la compétitivité des entreprises
- La simplification de la fiscalité
CNR dégage ?
De son côté, dans sa lettre annuelle, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, aussi rigide que l’était Jean-Claude Trichet, dont il est le fils spirituel, développe des thèses voisines. Il dénonce le rôle néfaste du Smic, propose de raboter les retraites et de mettre au rebut de l’histoire ce qui reste du modèle social né à la Libération. Moralité : on peut célébrer l’anniversaire du Conseil National de la Résistance et préparer son enterrement en grandes pompes.
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