dimanche 10 mars 2013

Merkel à l' Italie : l' Euro tu l'aimes ou tu le quittes !


Allemagne : un allié de Merkel évoque une sortie de l’Italie de la zone euro

L’un des principaux dirigeants des libéraux allemands, partenaires de gouvernement d’Angela Merkel, a déclaré jeudi soir que l’Italie devait choisir entre un abandon de l’euro ou la poursuite d’une cure d’austérité drastique.

Les élections législatives des 24 et 25 février en Italie n’ont pas dégagé de majorité en raison notamment de la percée du « Mouvement 5 Etoiles » de Beppe Grillo, virulent détracteur de la politique de rigueur mise en oeuvre depuis novembre 2011, à l’incitation de ses partenaires européens, par Mario Monti. Ce dernier a en revanche essuyé un échec électoral.

« La décision de s’ajuster à la monnaie unique est une décision que l’Italie doit prendre pour elle-même, ce n’est pas à nous de la prendre. Si l’Italie ne veut pas le faire, elle doit en tirer les conséquences », a déclaré Rainer Brüderle, chef du groupe parlementaire du Parti libéral (FDP) au Bundestag, à l’antenne de la ZDF.

Monti un Echec flagrant


L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi d’un cran la note souveraine de l’Italie, à « BBB+ » contre « A- », assortie d’une perspective négative, devenant la première agence à dégrader la note du pays, plongé dans une impasse politique à la suite des élections législatives de février.

« Le résultat peu clair des élections législatives italiennes des 24-25 février rend peu probable la formation d’un nouveau gouvernement stable dans les semaines à venir. L’incertitude politique croissante et le contexte peu propice à de nouvelles réformes structurelles représentent un choc supplémentaire pour l’économie réelle, alors que sévit déjà une profonde récession », explique l’agence Fitch.

Les statistiques du 4e trimestre 2012 confirment que la récession en Italie est l’une des pires d’Europe, souligne Fitch qui table sur une contraction de 1,8% du PIB en 2013, dans la foulée du recul de 2,4% de 2012.

Quant à la dette publique de l’Italie, elle devrait atteindre près de 130% du PIB en 2013, estime l’agence, qui rappelle qu’elle tablait sur 125% à la mi-2012.



http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0C083P20130308

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