"L’Islande a dévalué de 50%, ça a rétabli la compétitivité de façon quasi instantanée"
La nouvelle était confirmée dès janvier 2013 et les chiffres officiels publiés au moi de mars l’ont confirmé. L’Islande, ce petit pays au fond du trou après la débâcle de la crise financière de 2008, s’est sorti d’affaire vite et bien comme une grande. Elle s’est fort bien passée de la technostructure de l’UE, cette "solidarité" européenne qui devait protéger les pays membres, ses entreprises et ses peuples contre vents et marrées, rappelez-vous.....
Dans sa chronique consacrée à l’Islande, le journaliste économque François Lenglet, rédacteur en Chef à France 2 et invité régulier des plateaux des grands médias, s’est laissé aller à un aveux de vérité inattendue : " l’Islande a récusé sa dette et incontestablement ça a été l’un des éléments qui a permis la reconstruction du pays. Ce n’est pas le seul d’ailleurs, on a nationalisé les banques, on a aussi poursuivi les banquiers sur le plan pénal. C’est l’un des rares pays qui l’ a fait. Non seulement les banquiers mais aussi les responsables politiques qui étaient au pouvoir à l’époque de la crise." " Il y a aussi un autre facteur qui a considérablement aidé l’Islande, c’est la dévaluation de sa monnaie. Elle a dévalué de 50%, ça a rétabli la compétitivité de façon quasi instantanée." Mais bon, point trop il faut en faire et le ton alarmiste rattrape monsieur Lenglet. L’Objectif serait-il de faire peur et de réfréner toute volonté de changement ? L’éthique journalistique à ses limites que la raison ignore...En tout cas L’Islande a toujours un indice de développement humain élevé, un des tout premier de la planète. Oui, le niveau de vie des islandais serait toujours très bon, et c’est un journal de référence qui le dit. Dans la rubrique Europe, le journal Le Monde du 15 janvier 2013 expliquait déjà notamment, que l’Islande susupendait ses négociations adhésion à l’UE car "au fil des mois, les indicateurs économiques de l’île sont progressivement revenus au vert. Le taux de chômage en novembre est retombé à 4,4 % de la population, contre plus de 8 % en 2009 et 2010, et le pouvoir d’achat moyen se rapproche de son niveau de 2008. Des données qui ont transformé la voisine européenne, empêtrée dans la crise de la zone euro, en « une promesse bien moins alléchante ».
Voilà des aveux éditorialistes confortés par les dernier statistiques économiques en provenance deReykjavik. Tous les voyants sont au vert et rien ne semble venir contrarier cette spirale positive.
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