L'aéroport Has Been
Il s'agit désormais d'un enjeu national qui mobilise chaque jour de plus en plus de citoyens responsables, il s'agit de savoir quel avenir nous voulons et c'est maintenant que ça se joue. Non cet aéroport ne se fera pas. D'une surface aussi grande que l'iule d'ouessant, sur des terres humides dont la flore et la faune y retrouve une grande fertilité, on veut nous imposer une fuite en avant dans toujours plus de béton, faire la part belle aux lobbies, nous apprendre à ne jamais contester une décision "politique" dans le contexte morose d'un pays surrendetté et dont le projet est complètement incertain quant à son avenir financier...Encore une illustration du décalage démagogique (c'est à dire mensonger) de ces apparatchiks du PS, beaucoup plus en adéquation avec les lobbies du profit qu'avec les citoyens !
Quand Jean-Marc Ayrault défendait les zones humides (pas à Notre-Dame-des-Landes)
Reporterre a retrouvé la signature du Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur une pétition contre la destruction des zones humides que projetait alors EDF pour réaliser la centrale nucléaire du Carnet, en Loire-Altantique. C’était 1996, et il était alors maire de Nantes.
D’autres promoteurs de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes comme Jacques Auxiette, qui est aujourd’hui président du Conseil régional des Pays de la Loire, Patrick Rimbert, maire de Nantes, et Patrick Mareschal, président du Conseil général de Loire-Atlantique, signaient à l’époque ce document.
Rappelons que le projet controversé d’aéroport prévoit lui aussi la destruction de zones humides que Vinci fait croire qu’il peut compenser.
Veni vidi mais pas Vinci
L'affaire de "l'ayraultport" s'envenime. Entre tracteurs et concerts reggae, l'opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes s'annonce bruyante et rythmée dans le bocage nantais en 2013, au moment où la discussion voulue par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault risque fort de tourner au dialogue de sourds. Les quelques centaines d'irréductibles qui campent sous la pluie et dans le froid sur le site prévu pour la construction de l'aéroport du Grand Ouest ont prévu de relancer leur mouvement vendredi avec un "Festi-ZAD", trois jours de musique sous chapiteaux.Mercredi, plus de 7 500 personnes avaient annoncé sur Facebook leur intention de s'y rendre.
Le groupe Vinci, concessionnaire du projet qui doit remplacer l'actuel aéroport de Nantes, n'exclut désormais plus un retard de l'ouverture de l'infrastructure, prévue en 2017 pour un coût qui dépasse 550 millions d'euros. Les travaux proprement dits ne démarreraient au mieux qu'au deuxième semestre 2014. Pour les retarder, les opposants multiplient les recours juridiques, dont un, relatif à la loi sur l'eau, doit être tranché en mai par les institutions européennes. "On va faire en sorte que petit à petit l'esprit d'un moratoire se mette en place", résume le porte-parole de l'Acipa.
Pour José Bové, le rapport de la commission du dialogue pourrait permettre au gouvernement de se sortir du dilemme sans se déjuger si les Sages reconnaissaient que le projet n'est pas viable économiquement. "2013 pourrait être la fin de ce projet inutile et imposé", espère-t-il.
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Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : la contestation s'organise - Le Point
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