vendredi 11 janvier 2013
Mariage pour tous : Et si c'était une question de fiscalité ?
source : 24heuresactu - Le site qui vous parle d'actu autrement
Alors qu’il a basé une partie de sa campagne et de son programme politique sur la « justice fiscale« , alors qu’il tue peu à peu la compétitivité des entreprises françaises au nom de cette même « justice fiscale », François Hollande a décidé d’octroyer, comme cadeau de Noël, des déductions d’impôts aux homosexuels.
Le mariage donne des avantages fiscaux à un homme et une femme afin d’inciter ces derniers à faire des enfants qui pourront ensuite servir le pays (en payant les retraites des plus vieux, par exemple). La loi prévoit même une obligation de faire chambre commune de temps en temps. Comme toute les mesures fiscales, il s’agit donc d’avantages donnés afin d’inciter les gens à adopter un comportement (heureusement, on ne peut pas encore forcer les gens à faire des enfants, ni faire des lois qui différencieraient les personnes malades, dans le cas des couples stériles).
L’état paye donc, via des avantages fiscaux, un homme et une femme pour qu’ils vivent ensemble dans l’espoir qu’un enfant naîtra de cette union. Et les statistiques montrent que les gens font plus d’enfants quand ce genre de mesures sont en place. Voilà tout simplement ce qu’est le mariage : une mesure d’allégement fiscal censée inciter les gens à se reproduire et un cadre juridique permettant le meilleur accueil de l’enfant, rien de plus. Le mariage civil n’a jamais eu (et fort heureusement) le moindre rapport avec l’amour.
Voilà pourquoi il ne peut pas s’appliquer aux couples homosexuels qui sont, par essence dans l’impossibilité de se reproduire. De la même manière, une personne valide n’aura pas le droit de disposer d’une place handicapée au nom de l’égalité. Ça serait absurde puisque le principe même des places handicapées et de s’adapter à la situation particulière de ces gens.
Le mariage pour tous consiste donc, finalement, au mieux en un cadeau fiscal accordé par Hollande aux homosexuels en remerciement de services rendus, au pire en une niche fiscale de l’amour, ce qui est plus inquiétant. En quoi l’état devrait-ils récompenser financièrement l’amour ? Quand l’état interfère dans la vie privée des gens et s’occupe de son bonheur, cela s’appelle du totalitarisme. Pas étonnant que les principaux régimes totalitaires de l’Histoire avaient quelque-part inscrit le mot « socialisme » dans leurs statuts…
Dans ce contexte, il existe deux perdants : les couples mariés dont les avantages particuliers sont détruits dans la mesure où ils sont ouverts à tous et les personnes célibataires qui deviennent les dindons de la farce, les seuls à payer plein pot. Pourquoi François Hollande n’établirait-il pas alors directement une taxe sur le célibat ? L’état veut que vous soyez amoureux, en couple et heureux. Si vous ne remplissez pas les critères du bonheur, vous êtes taxés.
Au nom de quoi l’état distribuerait de l’argent aux homosexuels qui veulent se marier ? Cela est complétement absurde et va à l’encontre des positions socialistes sur la justice sociale via la fiscalité ? D’autant plus que la grande majorité des homos qui se sont pacsés font partie des catégories socioprofessionnelles les plus élevées… Autrement dit, après l’exonération d’impôts sur les œuvres d’art, Hollande et Ayrault font un nouveau cadeau fiscal à leur cour de bourgeois parisiens. Elle est pas belle notre gôche morale caviar ?
Encore une mesure absurde et démagogique qui va coûter des millions d’euros à l’état !
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