Obama c'est tout ce que vous voudrez sauf Roosevelt !
Qu’a acheté tout cet argent ?
Du temps. Voilà qui est certain. Nous ne saurons jamais ce qui se serait passé si les banques centrales n’avaient pas fourbi leur planche à billets. Essayons donc de faire le point sur les conséquences de la politique des banques centrales.
Leurs milliers de milliards de liquidité ont donc acheté :
– un rebond boursier en 2009 et celui du début d’année 2012.
– un rebond boursier en 2009 et celui du début d’année 2012.
- une multi-crise. On peut sans trop de risque avancer que les banques centrales ont rendu l’expérience de la crise plus longue. C’est particulièrement vrai en Europe. Si la BCE avait décidé dès fin 2009 de laisser la Grèce faire faillite, la crise de la dette souveraine aurait peut-être pu être contenue et maîtrisée.
- de nouvelles bulles. Je pense particulièrement à la bulle du crédit immobilier en Chine.
- une flambée des matières premières. L’or et le pétrole en sont les principaux témoins. Comment expliquer la flambée du pétrole ces derniers mois. Il y a certes une demande importante (venue des émergents qui compense la baisse de la demande occidentale) ainsi que les troubles politiques dans les régions productrices de pétrole (hier le printemps arabe, aujourd’hui la Syrie et la crise Iran-Etats-Unis-Israël).
Mais plus fondamentalement, c’est la dévaluation du dollar qui pèse sur les cours. C’est ce qu’explique régulièrement Simone Wapler sous cette forme : prenez un producteur de pétrole. Il sait que le dollar se dévalue. 1 $ de 2000 ne vaut pas un dollar de 2012 $. Contre son baril de pétrole il va donc demander plus de dollars de 2012. Et ainsi contribuer au maintien du pétrole au-dessus des 100 $.
Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l’effet des QE1 et 2 sur l’ETF Market Vectors Oil Services (NYSE: OIH) qui comprend des parapétrolières.
Quant à l’or… c’est encore plus évident. La part de la joaillerie ou de la demande industrielle dans la demande mondiale d’or est minoritaire. Par contre la flambée des achats d’or physique par les banques centrales et les particuliers ainsi que l’engouement pour l’or papier ne peut s’expliquer que par la crainte d’une destruction progressive des monnaies fiduciaires.
Les banques centrales ont donc acheté l’économie telle que nous la connaissons maintenant.
Que ne peut pas acheter cet argent ?
C’est simple : une véritable et saine croissance.
Les milliards des banques centrales brouillent les cartes, ils nous empêchent de voir les secteurs, les actions, les matières qui ont un véritable potentiel de croissance et qui ne sont pas tout simplement pas manipulés (à la hausse ou à la baisse) par eux.
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