mercredi 30 janvier 2013

Bilderberg et Goldman Sachs pousseraient la nomination de Pascal Lamy à Matignon




Pascal Lamy est pressenti pour remplacer Ayrault à Matignon ou dans un ministère fort. Et c'est Bruxelles et Washington qui poussent... J'attends ça avec impatience! On va vraiment s'amuser lorsque les salariés constateront que 1) les indemnités chômage vont être divisées par deux ou trois (Lire ici Le Monde), et 2) que le CDI n'existera plus afin "de sortir le pays de la crise" (crise qui est "derrière nous")... Hollande ne se rend même pas compte que ses mensonges à répétition ont déjà lassé la population. 

Pascal Lamy, Le Premier Ministre Idéal Pour François Hollande ?

Pascal Lamy, l’homme qui gouvernera bientôt la France ?
Portrait d’un homme à posture internationale qui, si rien ne dit qu’il sera choisi, apparait comme un candidat au CV aussi impressionnant que Dominique Strauss-Kahn, le penchant sulfureux en moins. Coup de chance, il est de gauche ! Enfin presque…
Pascal Lamy, le premier ministre « parfait ». Intéressons-nous à cet homme aux larges épaules, mais dont le nom n’est pas très connu en France, qui pourrait diriger le prochain gouvernement que François Hollande « délèguera » comme l’avait fait Jacques Chirac au cours de ses deux mandats de Président de la République. 
Pascal Lamy Premier Ministre
Peu connu du grand public, Pascal Lamy pourrait obtenir un rôle clé

Pascal Lamy : Le monsieur « génie » de la gauche à fort charisme

La soixantaine dynamique, le regard vif et métallique, une allure nordique qui inspire la ténacité et l’assurance, Pascal Lamy bénéficie d’une apparence positivement à part qui lui confère un charisme de leader sans déborder sur l’antipathie ou l’arrogance. Un homme comme ça, comme Premier Ministre, ça ferait très bon effet pour les médias étrangers qui raffolent de prestance, bien loin de l’allure bonhomme et bon vivant de François Hollande.
Son parcours est impressionnant. Dès la fin des années 70, il prend de grosses responsabilités dans le public et le privé, en France, en Europe et dans le monde, mais toujours dans la discrétion. Voilà pourquoi le grand public ne le connait pas très bien. Pourtant son CV et son influence est telle qu’il sera nommé, en 2005, directeur de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), avec l’appui de Jacques Chirac notamment. Aujourd’hui c’est l’un des français les plus puissants de la planète en terme politique et diplomatique.
Si on le compare souvent à Dominique Strauss-Kahn, c’est parce que son profil est très proche, autant que la qualité de son parcours. Ils sont tous les deux socialistes, respectés à l’international et très doués en économie. La différence, c’est l’exposition de leur vie privée, ou l’exposition tout court pourrions-nous dire.
Pascal Lamy Premier Ministre
Pascal Lamy partage avec DSK le culte de l'argent et des puissants, sous couvert d'un socialisme peu évident.
Pascal Lamy a une image beaucoup plus propre et moins « suspecte ». Ses compétences incontestables, ses puissantes relations et la virginité de son « casier politique » font de lui un candidat de poids pour Matignon. Et même s’il n’en prend pas le chemin, nul doute que François Hollande l’a inscrit sur sa liste. Reste à savoir à quelle position.

La face sombre : un socialiste… de droite ?

Mais le profil de Pascal Lamy n’est pas aussi parfait que ça, si l’on tient compte de sa compatibilité avec le programme du PS. Le directeur de l’OMC est certes socialiste mais socialiste… de droite ! Derrière cette plaisanterie, un paradoxe qui pourrait lui créer quelques obstacles. Membre du PS depuis toujours, ouvertement de gauche mais… mondialiste. Voilà que le mât blesse -pour la gauche-, il défend l’économie de marché, une gouvernance mondiale et la globalisation financière. Aux Etats-Unis, on pourrait le placer aux côtés des démocrates. En France, on l’imaginerait plutôt dans la droite sociale, pro-européenne et atlantiste que dans la gauche modérée.
Certes, Pascal Lamy défend une mondialisation « sociale et juste », mais une mondialisation quand même. Et beaucoup d’observateurs pourraient s’interroger sur la compatibilité entre globalisation et justice sociale quand la concurrence déloyale en est son moteur.
Son appartenance au Bilderberg Group, club de réflexion obscure s’apparentant à une société secrèteréunissant les puissants du monde, ainsi qu’à Le Siècle, « club de réflexion » réunissant politique de gauche et de droite, médias et grands patrons, pourraient lui exploser au visage, quand bien même ces deux « clubs » sont censés être invisibles du public.
La proximité de Pascal Lamy avec les puissants mais surtout son affection le dogme de la mondialisation pourrait être totalement incompatibles avec les aspirations sociales et souverainistes du peuple français illustrées par le premier tour des élections présidentielles de 2012.
Pascal Lamy à Matignon serait une forme de trahison pour tous ceux qui voteraient François Hollande. Ou pas. En effet, il semble prendre forme que le vote pour le candidat du parti socialiste soit avant tout anti-sarkozyste, et non un vote de conviction. François Hollande ayant estimé qu’il se contenterait de ses prérogatives de Président (comprendre : « Ne pas faire grand-chose et laisser les autres aller au front»), c’est probablement le Premier Ministre qui manœuvrera le pays. Et ça, aucun français ne l’aura choisi. L’histoire se répétera-t-elle ? On dirait que c’est bien parti.

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