Sur l'arrivée de Mme Royal à un poste vraiment intéressant (politiquement parlant), plusieurs problèmes cependant:
- Valérie (valoche) Trierweiler !
- La déclaration idiote (venant d'un UMPiste c'aurait été du racisme...) de Ségolène Royal quant à la présence de Najat Vallaud-Belkacem dans le gouvernement , cette femme gardera longtemps une petite rancoeur et renverra un jour où l'autre l'ascenseur...
- La frilosité (désormais incontestée) de François Hollande, même pas assez courageux pour saluer la mère de ses enfants dans les couloirs de l'ONU à New York...
Malgrès tout, l'arrivée de Ségolène Royal sera le tournant d'une présidence qui pêche par une communication d'un autre age .....
Ségolène Royal a toujours été à la pointe de la rénovation d'une gauche qui doit sortir de ses contradictions : une gauche enfin décomplexée pour mettre en place un nouveau rapport de force politique et social qui reste à construire .
La porte-parole en service commandé ?
Najat Vallaud-Belkacem :
"Ségolène fait partie de ces personnalités capables de renaître de leurs cendres, quoi qu’il se passe, a-t-elle déclaré. Elle a une vitalité, une énergie, une lumière même. C’est une femme qui a subi tant de choses que ça en fait quelqu’un de solide."
Je crois que la porte-parole du gouvernement, qui continue d'apprendre son rôle si stratégique, en a fini avec les gaffes en série. Aussi je ne peux pas imaginer que cette déclaration n'ait pas été préparée, pensée, non seulement avec le Premier ministre mais aussi avec le président Hollande.
Najat Vallaud-Belkacem était sans doute en service commandé, dans son rôle de porte-parole, quand elle a évoqué l'arrivée de Ségolène Royal au gouvernement. Une déclaration suffisamment affirmative mais néanmoins assez imprécise pour que l'exécutif étudie les réactions à cette annonce. Et en tire les conséquences.
Le Premier ministre dans le collimateur
On reconnaît bien là la prudence du président Hollande sur ce sujet si sensible, tant sur les terrains privé que politique, et on l'imagine pesant les pour et les contre d'une telle arrivée au gouvernement.
Sur le terrain politique d'abord, le contexte est favorable à un remaniement ou même un changement de Premier ministre. François Hollande doit reprendre la main après ces revirements à droite (compétitivité TVA) et ces cafouillages (Nationalisation avortée de Mittal) en utilisant son fusible : le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
La première possibilité, la moins probable, consisterait à changer sans trop attendre Premier Ministre), qui, depuis septembre, se trouve dans une situation assez intenable et taxé d'amateurisme.
En octobre, on a cru toucher le fond quand Jean-Marc Ayrault a fait l'objet d'atttaques assez indignes et de sarcasmes de la part de l'opposition pour une gaffe somme toute assez bénigne. Mais ce n'était pas fini : en décembre, il y a eu l'incroyable imbroglio autour de la nationalisation de Mittal, le désaveu de Montebourg et la reprise en main du dossier, sous forme d'un compromis qui ne satisfait personne par François Hollande.
Enfin, il faut voir la nouvelle maladresse avec laquelle le Premier ministre a " vendu la hausse du RSA" et qui démontre qu'il ne sera jamais flamboyant à ce poste stratégique.
Tout le monde le sait, les rumeurs enflent, les couteaux s'affûtent: il y a du remaniement ministériel dans l'air. Il faut dire que l'équipe en place laisse plutôt à désirer: couacs à répétition, bisbilles, inimitiés, incompétences, langues de vipères, bourdes... Moscovici serait sur le départ pour Bruxelles, Ayrault contesté, contestable et sans autorité, Montebourg désavoué, Duflot en crise de manque, un le Foll sexiste, Cahuzac soupçonné de fraude fiscale, pour ne parler que des plus médiatiques... Et au bout du bout, comme s'il ne se suffisait pas à lui-même, un hollande dans la tourmente.
Et quoi de mieux pour alimenter les rumeurs que de les propager soi-même ?
C'est ce qu'a fait Najat Valaud Belkacem, ministresse des droits des femmes et porte-parole à la langue bien pendue du gouvernement. A la question de savoir si Ségolène Royal pourrait intégrer une nouvelle équipe gouvernementale, la gamine a répondu et ce faisant elle laisse supposer qu'un remaniement est envisageable: " Je crois qu'elle en a les qualités…. Ça viendra. Elle fait partie de ces personnalités capables de renaître de leurs cendres quoi qu'il se passe. Elle a une vitalité, une énergie, une lumière. C'est une femme qui a subi tant de choses que cela en fait quelqu'un de solide. "
On savait que la madone n'a jamais mis de côté ses ambitions ministérielles. Chaque mois, elle réunit 50 cadres du PS acquis à sa cause et nombreux sont les ministres en place à lui faire des ronds de jambes ( pas moins de 6 ministres l'ont " visité " dans son fief, ces derniers 15 jours; Marisol Touraine, hier ). N'a-t-elle pas refusé tous les postes prestigieux qu'on lui proposait, n'en acceptant qu'un seul dont elle pourra facilement démissionner en cas d'appel du Château: un jeton de présence au conseil d'administration de la BPI.
Alors, imaginer la Ségolène de retour au gouvernement, tout en sachant qu'elle n'accepterait pas un maroquin de seconde zone, voilà un truc qui pourrait être amusant. Et la Trierweiler me direz-vous ?
On s'en fout; si avec ce coup hollande pouvait nous faire marrer plus encore, ce serait déjà ça de pris.
A toi l'honneur !: Le retour de Ségolène Royal
Royal au secours de Hollande ? | Dans le vif
C'est une bonne décision, la première depuis l'arrivée au pouvoir du Président. Quant à Trierweiler, on s'en fout : elle a déjà causé pas mal de dégâts. Les sondages présidentiels en sont la preuve. On se demande pourquoi elle est toujours là, contre la volonté du peuple.
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