lundi 17 décembre 2012

La course au remplacement de Jean Marc Ayrault est lancée !

25% = dégage !

Où en est donc notre Premier ministre ? Jean-Marc Ayrault a bénéficié, en début de mandat, de deux phénomènes. D'abord, personne ne le connaissait, ce qui lui a permis de jouir d'un capital de sympathie. Ensuite, l'état de grâce présidentiel a rejailli sur lui. Mais voilà, les courbes de popularité se sont croisées remarquablement vite.

 Il y a eu sous Mitterrand, en 1992, le passage d'Edith Cresson à Pierre Bérégovoy. Elle était à 22% / 76% [ndlr : 22% de confiance, 76% de défiance]. 
Auparavant en 1984 le passage Mauroy/Fabius : 25%. 
Sous Chirac, le passage de Raffarin à de Villepin, en 2006 : la cote du Premier ministre était à 22% . Notons que François Fillon n'a jamais été dans une configuration plus mauvaise que 35% , ce qui peut expliquer sa longévité. 
Rocard est resté, lui aussi, très populaire ; lorsqu'il a quitté ses fonctions, il était à 45% - 55% (mais il était en désaccord avec Mitterrand, si bien que les analystes de cette période parlent parfois de "cohabitation"). 
Raymond Barre - sous VGE - est tombé au plus bas juste avant les élections de 1981 (encore 25% !) . Bref : un Premier ministre tombe quand sa cote de popularité descend en-dessous du seuil critique de 25%.



Pour Paques un nouveau Premier ministre. Mais qui ?


En finir avec la Ségol' haine
Ségolène Royal va certes siéger au Conseil d’administration de Banque Publique d’Investissement mais, l’objectif, c’est le gouvernement. Elle ne semble pas tentée par les « lots de consolation ». 
Le poste à pourvoir, c’est celui de Jean Marc Ayrault quasiment désintégré par l’effet Mittal et une certaine « opposition » interne (Montebourg, Valls etc…). 
Les anciens lieutenants de… Ségolène Royal.
Dailleurs, qui sont les « Ministres » les plus populaires du Gouvernement ? 
Des anciens Ségolenistes : Valls, Montebourg  etc….


Le choix Manuel Valls :
 Avancé par les médias, qui l'ont d'ores et déjà choisi. Homme "de gauche" le plus populaire, "Vice-Président" selon le Nouvel Observateur, Manuel Valls a toutes les qualités pour être un bon candidat. Toutefois, sa popularité vient de passer de 46% à 39% en décembre. Le problème de Valls est qu'en dépit de sa popularité, il est peu populaire dans son propre camp.

Mettre Valls comme 1er ministre serait un énième mauvais signe pour les électeurs de gauche et les tensions risqueraient de se durcir un peu plus. 


Mélenchon  !?

Le présupposé à cette hypothèse, c’est la reconnaissance implicite par François Hollande de l’échec total de sa politique et de son positionnement social-libéral. 

Bien que cela ne soit pas à mon avis complètement impossible, il faudrait que la France se trouve dans une situation quasi insurrectionnelle pour l’amener à une telle conclusion. Et encore, ça ne suffira même pas, et il devra en plus craindre pour son intégrité physique ....

Car la réalité des sociaux libéraux partout dans le monde, c’est que lorsque une gauche du type Front de Gauche est en passe d’arriver au pouvoir, ils sont prêt à s’allier même avec l’extrême droite si il le faut pour lui faire barrage.

Reste Aubry...

Elle se tient actuellement en retrait pour éviter les coups et garder intactes toutes ses chances de revanche sur l’accession à Matignon. C’est elle qui possède, et d’assez loin, les meilleures chances de succéder à Ayrault, et cela principalement pour sa capacité à ressouder une gauche qui part en quenouille.
 De plus son positionnement plus social et moins libéral que celui de Hollande n’en fait pas pour autant une partenaire incompatible. Sauf éventuellement sur le plan du caractère, mais ces deux-là ont suffisamment de bouteille politique pour savoir atténuer leurs différences.




1 commentaire:

Unknown a dit…

Oui, ce serait une bonne chose!