Enième rapport sur les violences à l'école qui donne la piste à suivre.
Il va falloir que le monde de l'éducation ouvre les yeux et écrive la vérité...(toute la vérité); comme ce groupe de jeunes à quelques mètres de la table ronde de Vincent Peillon qui insultent son assistante de prévention et de sécurité (parce qu'elle est une femme) tout en exhibant un opinel ...
Capture audio sur RTL soir Peillon LEP Amiens ridiculisé par des voyous
Décidemment Vincent Peillon a quelques problèmes avec ses "apparitions" médiatiques
La différence entre Obama et Hollande ? : "Obama baise vraiment sa femme !" (oh la la !!!)
Vincent Peillon : "lequel ? celui en off ou celui qui joue un rôle devant les caméras TV ?"
Ou comment flinguer l' exécutif en temps réel !
Priorité
"La priorité absolue sera donnée aux victimes, élèves ou adultes".
Pas d'accord : pour enrayer la violence, les mesures doivent être prises à l'encontre des agresseurs... Pas des victimes !
il faut soigner le mal à la racine, non ?
Enseignante en collège, en histoire-geo-ec je peux vous assurer d'une morosité complète des enseignants en salle des profs...De nouveaux programmes irréalisables, nouvelles méthodes incompréhensibles, nouvelles épreuves au brevet qui à mon avis annoncent l'hécatombe, une épreuve d'oral en histoire des arts ultra complexe pour les élèves qui doit s'intégrer dans une programmation lourde...un cahier de texte numérique qui bug tous les jours mais qui est obligatoire, un B2I a valider, des conseils socléens qui durent des soirées, des élèves qui passent selon des compétences qui ne parviennent meme pas à valider...une mutation du métier qui ne nous convient plus, nous ne sommes pas des machines administratives...et le pire s'est que même à gauche on ne nous consulte pas. Devant cette situation d'urgence je ne comprends pas pourquoi les enseignants ne réagissent pas . Où sont nos syndicats?
Assez de mots creux. Il faut tout reprendre à zéro
La meilleure façon de s'y prendre pour tenter de régler la question de la violences à l'école (et hors de l’école (les violents étant forcément les mêmes) serait que M. Peillon au lieu de se gargariser de mots creux et de vieilles recettes inefficaces, arrive avant tout, à convaincre son illustre collègue Mme Taubira, qu’il ne suffit pas de nier la violence en considérant que celle-ci est nécessairement liée à la pauvreté et au chômage. Nous n’étions pas bien riches, loin de là, mais nos parents nous ont inculqué des principes simples, clairs et ils surveillaient quotidiennement leurs enfants. Il est vrai qu’à l’époque, l’Education était l’affaire des parents et l’Instruction, était celle de l’état. On ne mélangeait pas tout. Le fait d’avoir confié, j’en suis convaincu, l’Education aux fonctionnaires a déresponsabilisé bon nombre de parents, qui ne se sont plus occupés de leur progéniture. Un véritable sabordage.
Quelques dizaines d’années plus tard, on constate l’effarant résultat : des professeurs chahutés, invectivés, qui ne sont plus des Maîtres mais souvent des presque-copains (Mai 68 est passé par là !), des élèves convaincus que le respect de l’autre n’a aucun sens, des parents qui giflent des enseignants, des coups de couteaux, le racket, des insultes qui pleuvent, bref notre Education nationale part à vau l’eau. On n’y acquière plus le savoir minimal, on fait en sorte que sa marche le moins mal possible. Comment faire autrement dans un tel contexte. Quant aux résultats ils sont loin, même très loin des niveaux obtenus par « l’Instruction publique ». Et dans le classement européen, la France dans ce domaine comme dans d’autres, perd progressivement son rang.
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