Monsieur le Président...
Ce qui m'inquiète le plus ce n'est pas le fait que l'opposition vous critique pour des mesures que vous préconisez,ce qui est son rôle,c'est le fait que vos soutiens politiques commencent à douter du bien fondé de votre programme.Des grincements se font entendre au plus haut niveau et ceci est grave car il est fondamental que votre gouvernement soit totalement solidaire,en pensée comme en action.
Il est anormal que des ministres ou secrétaires d'Etat vous critiquent ouvertement.Ils devraient prendre comme modèle Chévenement qui a quitté un gouvernement socialiste car ne partageant pas certaines mesures.
Monsieur le Président,le moment est venu de prendre des décisions fermes sans tenir compte des grincheux.
Les citoyens savent que certaines vont être douloureuses pour plusieurs années afin de mettre à jour notre économie bien mal en point.
Vous avez été élu par une majorité un peu disparate,cause de vos hésitation, mais il faut vous montrer notre conducteur qui mène le pays contre vents et marées,mettant de côté les luttes internes qui vous entourent.
Il vous faudra peut-être trancher brutalement dans les nominations du gouvernement pour vous entourer d'une équipe qui soit homogène.
«Êtes-vous au pouvoir?»
Quand son interlocuteur formule cette question devant lui, François Hollande a un temps d'hésitation. Un peu interloqué, le président lui demande la raison de cette interrogation. Retiré de la vie politique active, occupant aujourd'hui un poste d'influence, l'homme lui explique: «On a l'impression que ce sont les groupuscules du PS, les think tanks, qui ont le pouvoir. Pas vous.» François Hollande a-t-il compris le message? Certains de ses visiteurs en doutent. L'un d'eux raconte: «Quand vous lui expliquez quelque chose, il vous donne l'impression d'avoir compris et d'être d'accord avec vous. Mais quelques jours après, vous vous rendez compte qu'il fait l'inverse!»Au sein de la majorité socialiste, on s'inquiète cependant de plus en plus ouvertement que la seule perspective économique, ce soit l'austérité. Ça tangue et ça s'énerve. Sur les questions sociétales, c'est le même sentiment de flou. Même pour les députés PS, François Hollande est insaisissable. Résultat, peu de monde accepte, au PS comme au Parlement, de monter au créneau pour défendre l'exécutif.
Les marchés vont le tuer
Un conseil en stratégie : «Il n'est pas raisonnable. Il nous conduit droit dans le mur. Le scénario est écrit: les marchés vont le tuer !
Tout le monde pensait qu'il était moderne et cachait son jeu. En fait il ne cachait pas son jeu.»
«Il est convaincu que la croissance va revenir. Il commet deux erreurs: il n'y aura pas de retour automatique de la croissance et il ne prend pas de mesures structurelles. Au printemps 2013, ils se heurteront au mur des 3 %.»
«S'ils continuent à se comporter de manière aussi peu professionnelle en 2013, ils ne tiendront pas, prévient un ancien élu. C'est pire qu'en 1981. À cette époque il y avait un patron.»
François Hollande donne le sentiment de ne jamais décider... Il gouverne comme il s'occupait du PS: prudemment et en veillant à son intérêt politique. «C'est plus difficile de gérer l'État que de faire de la politique», admet un de ses proches.
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Politique : Encore un effort, M. le président !
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