jeudi 29 novembre 2012
Clash à Bruxelles guerre à l' UMP : La France mal barrée
Le personnage Hollande
Comme quand il était premier secrétaire du Parti socialiste autrefois, son inertie attise l’agressivité de ses concurrents qui, ne parvenant pas à s’en prendre à lui, finissent par s’entre-dévorer...
Fidèle à lui-même, Hollande a également choisi d’être illisible pour achever de désorienter ses contradicteurs !
Là c'est vraiment inquiétant. On en connait tous des gens comme ça dans notre entourage : autour d'eux c'est un champ de ruine mais ils sont tellement gentils...
Comme frappé de stupéfaction face à l’augmentation vertigineuse du chômage à laquelle il répond par la création d’emplois de colleurs de timbres dans les associations et les collectivités locales, notre gouvernement est désemparé.
Van Rompuy : retour à la semaine des 40 heures sans augmentation de salaire
La divine providence socialiste, plus connue sous le nom de conflit Copé / Fillon, a épargné à Hollande et le constat médiatique de son fiasco européen à l’occasion du dernier sommet consacré au budget de l’Union les 22 et 23 novembre.
Arrivé à Bruxelles pour pourfendre la perfide Albion et l’isoler diplomatiquement, François Hollande a rapidement baissé pavillon. Ne pouvant plus compter sur le soutien de Merkel, il n’a pu contrer Cameron qui persiste à réclamer des coupes drastiques dans les budgets européens.
Peu à peu, cette philosophie prévaut et l’on voit Herman Van Rompuy concéder le retour à la semaine des 40 heures pour les fonctionnaires européens, sans augmentation de salaire.
Obnubilé par la défense de la Politique agricole commune (PAC), Hollande a cru obtenir un effort budgétaire de la part de Van Rompuy en sa faveur. Mais ce geste s’est aussitôt traduit par une coupe envisagée de 13 milliards d’euros dans les budgets d’investissement prévus pour les grandes infrastructures et la croissance. Donc par une remise en cause directe du pacte qui a justifié la ratification du traité "Merkozy" que le candidat normal dénonçait avant son élection. L’incohérence règne.
Ces négociations n’ont de toute façon rien donné, le sommet ayant été ajourné et les décisions renvoyées à 2013, si elles sont prises un jour. Notre président n’a alors trouvé qu’à singer une fois de plus Mitterrand en parlant de "donner du temps au temps".
Mal barrés
Entre Flamby, 1er du nom, qui se la roule en attendant que les impôts rentrent et que la croissance nous tombe du ciel et les deux autres pingouins de l'autre bord qui se tirent dans les pattes... on a plus aucune issue possible...
Il faudrait un grand coup de balai et virer tous ces dinosaures ronds de cuirs, qui ne pensent qu'à leur égo et qui se foutent pas mal de la situation économique du pays.
En attendant les entreprises vont crever les unes après les autres en 2013, avec une consommation en berne, le bâtiment à l'arrêt et l'automobile en chute libre.
Comme dit Flamby, il faut laisser le temps au temps... amis nouveaux chômeurs, le changement c'est maintenant !
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