L' Euro zone, c'est une question de taille c'est tout : si vous êtes un "petit pays genre Irlande, Portugal ou Grèce, alors gare à vous.
Si vous êtes L' Espagne ou la France voire l' Italie, alors vous serez sauvés au centimes près, car vous appartenez au club sélect des "to big to fail".
Ce n'est donc pas une union démocratique, mais un vulgaire empire européen de plus.
« La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro.
Et croyez-moi, ce sera suffisant. »
le cauchemard allemand...
La BCE attaquée par l'Espagne
« Lors d’une conférence avec d’autres dirigeants européens à Palma de Majorque, José Manuel García-Margallo a en effet attaqué la Banque Centrale Européenne (BCE) avec une dureté sans précédent, comme s’il s’agissait de la Banque de Tunisie.
García-Margallo a accusé la BCE, qui a racheté des titres de dettes publiques depuis cinq mois, d’avoir gardé caché le fait qu’elle n’avait racheté aucune obligation d’État espagnole, empêchant ainsi de réduire la pression sur l’Espagne.
Et il a ensuite ajouté littéralement : « Vous ne faites rien pour arrêter le feu sur la dette publique espagnole ! ».
Au cours de la semaine passée, dans presque toutes les capitales européennes, dont Madrid, on a nié avec véhémence que les 100 milliards d’euros puissent être utilisés à autre chose qu’à renflouer les banques. Mais quelque part dans les accords, il y a un paragraphe discret qui pourrait le permettre, sous réserve de l’approbation de l’Eurogroupe, et probablement aussi du Bundestag allemand.
Peut-être dès qu’un ministre des Affaires étrangères du type García-Margallo tapera du poing sur la table. »
Si Mario Draghi est intervenu, c’est parce qu’il a subi, il y a 4 jours, le scandale du ministre espagnol et de sa fausse déclaration (non ,I télé et BFM ne vous en parlerons pas).
Cette décision n’a donc rien de glorieux ni de spontané.
François Hollande complètement largué selon François Asselineau
François Hollande est un homme qui n’a aucune expérience internationale, aucune expérience bancaire, aucune expérience de la vie des affaires. Il n’a jamais rien fait de sa vie que d’être un apparatchik du Parti Socialiste, dont il a été le salarié pendant plusieurs décennies.
Ses derniers propos sur le peu de cas à faire des décisions de Moody’s sont donc à prendre pour ce qu’elles sont : une preuve d’incompétence pure.
C’est bien à tort qu’il faudrait suivre ses conseils et regarder cette nouvelle avalanche de dégradations comme une bagatelle, et plus encore celles concernant l’Allemagne. Tout cela sent au contraire très mauvais.
Et il ne faut avoir aucune connaissance de l’Allemagne, comme le locataire de l’Élysée, pour croire une seconde que les dirigeants de Berlin et de Francfort considèrent les décisions de Moody’s concernant l’Allemagne et ses banques comme une blague sans importance.
Je suis au contraire convaincu que ces décisions attisent et galvanisent en ce moment même l’opposition de plus en plus vive qui se déroule dans les coulisses entre les responsables économiques et financiers allemands, soutenus par une grande majorité de la presse et de l’opinion, d’une part, et les dirigeants politiques soumis aux injonctions de Washington d’autre part.
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