Vive l'impôt !
Les contribuables de la zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros pour la deuxième restructuration de la dette grecque.
Contribuables, préparez-vous à payer
Contribuables, préparez-vous à payer pour recapitaliser la BCE, la banque centrale française, la banque centrale chypriote, la banque centrale maltaise, et plus si affinités.
Encore la Grèce
Nous allons assister au deuxième acte de la tragédie grecque : la deuxième restructuration de la dette grecque.
La BCE et les 17 banques centrales nationales de la zone euro vont subir des pertes entre 70 et 100 milliards d’euros.
Nouvelle coupe grecque
Pour sauver la Grèce, des responsables européens ont déclaré à Reuters qu’une nouvelle restructuration de sa dette serait envisagée. Elle impliquerait des pertes importantes pour la BCE et les banques centrales nationales.
L’objectif : diminuer l’endettement du pays de 70 à 100 milliards d’euros, pour le ramener à 100% de son produit intérieur brut.
Une deuxième restructuration de la dette grecque se prépare, indique ce vendredi Reuters. Et cette fois-ci, une participation des créanciers publics est envisagée. “Les responsables européens ont dit vendredi travailler à un plan “de la dernière chance” pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir ainsi le pays dans la zone euro, via une nouvelle restructuration de la dette supposant des pertes importantes pour la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales”, rapporte l’agence de presse.
Cette annonce intervient alors que le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré jeudi que l’institution qu’il dirige “sera prête à tout pour préserver l’euro”.
Une nouvelle réduction de 70 à 100 milliards d’euros
Les créanciers privés ont déjà accepté une décote importante de leurs avoirs obligataires grecs en février, lors de la définition du deuxième plan d’aide pour Athènes, qui semble désormais insuffisant pour remettre le pays sur les rails. Des responsables européens ont dit à Reuters que l’objectif du plan actuellement en discussion est de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100 milliards d’euros, la ramenant ainsi à un total représentant quelque 100% du produit intérieur brut (PIB).
endettement de 132,4%
La dette publique grecque représentait 132,4% de son PIB à la fin du premier trimestre de cette année, selon les dernières données d’Eurostat. La participation du secteur privé, par un échange des obligations qu’ils détenaient contre des titres de moindre valeur avec une échéance plus longue, a permis de réduire le niveau d’endettement d’Athènes de 33 points de pourcentage par rapport aux trois derniers mois de 2011. A horizon 2020, ce plan prévoit de ramener la dette grecque à 120% du PIB. Un objectif ambitieux pour les plus optimistes et inatteignables pour les cassandre. La politique d’austérité imposée en échange de l’aide de l’Europe et du FMI contribue en effet à plonger le pays dans la récession et un niveau de chômage élevé. Cette semaine, le gouvernement grec et les représentants de la Troïka (UE-BCE-FMI) se sont d’ailleurs accordés sur le montant des économies que devra réaliser le pays au cours de deux prochaines années. Elles s’élèvent à 11,6 milliards d’euros.
Un sujet brûlant en Allemagne
Le sauvetage de la Grèce soulève de nombreuses critiques en Europe. A la suite de la mise sous perspective négative du Aaa allemand par Moody’s le 24 juillet dernier, le pays le plus endetté de la zone euro par rapport à son PIB a immédiatement été pointé du doigt. “En Allemagne, de plus en plus de personnes se rendent comptent que la logique d’aide n’est pas supportable. Après la Grèce, l’Allemagne ne pourra pas renflouer l’Espagne ou l’Italie, sinon elle finira elle-même en banqueroute.”, a ainsi expliqué à La Tribune une source proche du gouvernement. Le ministre de l’Economie Phillip Rösler s’est quant à lui dit “sceptique” sur la capacité de la Grèce à mettre en place les réformes nécessaires.
Le ministre letton des Finances pour une sortie de la Grèce de la zone euro
Ce vendredi, le ministre letton des Finances Andris Vilks, dont le pays espère être le prochain pays à rentrer dans la zone euro en 2014, a exprimé sa vision sur la question. Pour lui, la Grèce doit abandonner la monnaie unique “dès que possible” pour éviter de nouveaux dégâts en Europe.
latribune.fr
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