samedi 23 juin 2012
Bachar El Assad : la Syrie, à la veille d'une guerre imposée de l'extérieur
Le président bachar El Assad , prenant la parole devant le Parlement, a nié les rapports selon lesquels les troupes gouvernementales se sont rendus coupables de la mort de civils dans le village de Hula, où un massacre à eu lieu, selon CNN.
l'envoyé spécial de l'ONU et Kofi Annan, ainsi que la Ligue arabe ont déclaré que la guerre civile en Syrie pourrait dégénérer en "guerre totale avec des accents sectaires."
L'attaque du village de Hula, où le 25-26 mai selon les observateurs internationaux, plus de 100 personnes ont été tuées, dont des femmes et des enfants, a déclenché de vives réaction de la part de politiciens de plusieurs pays membres de l' OTAN.
Les autorités syriennes ont nié toute implication dans la tragédie, en rejetant la responsabilité des meurtres sur des militants islamistes.
Le président français François Hollande, a déclaré le 29 mai qu'il n'exclut pas la possibilité d'une opération militaire en Syrie, mais avec le consentement du Conseil sécurité de l'ONU.
Le Ministre des Affaires étrangères de l'Australie Bob Carr a appuyé la position de la France, notant la nécessité d'une unanimité au sein du Conseil sécurité de l'ONU visant à encourager la Russie et la Chine à autoriser le recours à la force comme pour l'opération en Libye.
le ministre Russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré le 29 mai que certains pays commencent à utiliser les événements d'Hula comme un prétexte pour lancer une action militaire et d'essayer de faire pression sur le Conseil de sécurité.
Lavrov a déclaré que le problème des réfugiés devient aussi un prétexte pour une certaine demande du Conseil sécurité de l'ONU d'autoriser une action militaire contre la Syrie.
En Syrie, plus d'un an ne s'est pas arrêté manifestations anti-gouvernementales. Selon les chiffres de l'ONU, le nombre total de victimes dépassait 9000 personnes. Les responsables syriens ont déclaré que les affrontements avec l'opposition armée a tué plus de 2,5 mille soldats et officiers de police contre lequel il existe des militants bien armés. Depuis Avril, le pays en conformité avec le plan de l'envoyé spécial des Nations Unies, Kofi Annan, et la Ligue arabe, a déclaré une trêve, qui a appelé à l'observance des observateurs de l'ONU à surveiller. Toutefois, les parties au conflit régulièrement des rapports sur les incidents de nouvelles armées et les victimes.
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