voila ce qui se passe quand on abandonne sa souveraineté monétaire
A Athènes , les querelles ont repris entre les partis politiques rivaux - à peine quelques heures après qu'ils aient accepté de mettre leurs différences de côté en votant les mesures d'austérité exigées en échange du deuxième plan de sauvetage d'une valeur de 130 milliards €.
L'accord signé avec les représentants européens à Bruxelles a suscité la colère en Grèce. Les syndicats ont appelé à une grève de deux jours . Un ministre du gouvernement a démissionné, avec un membre éminent du parti Nouvelle Démocratie.
Yiannis Manolisn député de la Nouvelle Démocratie a décidé de démissionner après avoir condamné l'accord d'austérité avec Bruxelles. Il a comparé la situation économique de la Grèce en des termes durs : "nous sommes condamés à des salaires bulgares dans un pays avec un cout de la vie aussi cher qu'à Bruxelles."
Aleka Papariga, le chef du parti communiste, a même affirmé que les prêteurs internationaux sont déterminés à forcer le peuple grec à accepter «des conditions dignes des camps de concentration."
"troïka mémorandum" macht frei
Des fins de mois difficiles en Grèce
Réduction de 20% des retraites de plus de 1.000 euros par mois;
Réductions de 20 à 30% dans les retraites complémentaires de plus de 150 euros par mois
Les réductions de salaire (de 22% à 32%) qu'a imposé la troïka dans le secteur privé ainsi que des réductions des pensions principales et complémentaires seront calculés avec effet rétroactif à partir du 1er novembre 2011 !
Certains en Grèce ont eu la désagréable surprise de recevoir (après déductions rétroactives) un montant en bas de leur fiche de paye ne dépassant pas 100 à 150 €
On comprends mieux certains débordements violent, et l'on s'étonnerait presque que ça n'aille pas plus loin.
Le président du syndicat GSEE évacué d'une manifestation après avoir été violemment frappé par des manifestants
Les syndicats depuis 2010 organisent des grèves limités à 24 ou 48 H mais jamais plus !
Ils contribuent ainsi à régulièrement à évacuer la colère populaire tout en refusant une grève générale et illimitée dont personne ne sait à Athènes jusqu'où elle pourrait aller.
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