jeudi 23 février 2012
Après l'echec de la mission de l'AIEA en Iran, une confrontation militaire de plus en plus inévitable
La dernière mission de l'organisme de surveillance de l'énergie nucléaire des Nations Unies (AIEA) en l'Iran n'a pas été autorisée à visiter un site suspect.
Cette nouvelle provocation de Téhéran sur son programme nucléaire, ravive les craintes d'une confrontation avec l'Occident.
Les Etats-Unis ont critiqué l'Iran, suite à l'échec des négociations avec l'Agence internationale de l'énergie atomique à Téhéran, en déplorant le refus de la République islamique de se conformer à ses obligations internationales sur son programme nucléaire.
Exprimant son mépris, l'ayatollah Ali Khamenei a déclaré que la politique nucléaire de l'Iran ne changerait pas malgrés les pressions internationales croissantes contre ce que l'Occident estime etre un plan de Téhéran pour obtenir la bombe nucléaire.
"Avec l'aide de Dieu, et sans prêter attention à la propagande, les recherches nucléaires de l'Iran devraient continuer avec fermeté et sérieux", at-il assuré à la télévision d'Etat.
"Les pressions, les sanctions et les assassinats de nos scientifiques ne porteront pas leurs fruits. Aucun obstacle ne pourra arrêter le programme nucléaire de l'Iran."
Une équipe de l'AIEA basée à Vienne, avait espéré pouvoir inspecter un site à Parchin, au sud-est de Téhéran, où l'agence estime qu'il ya une installation d'essais d'explosifs qu'ils estiment suspecte. Mais l'AIEA a déploré que l'Iran "ne leur ait pas accordé la permission de visiter le site".
L'échec de la visite de deux jours de l'AIEA pourrait entraver toute reprise des négociations dans le futur entre l'Iran et les six puissances mondiales - les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne - Téhéran estime qu'il est acculé dans un coin et que les négociations ne sont pas équitables.
Le bras de fer avec Téhéran a ébranlé les marchés pétroliers. A Washington, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney a ddéclaré que les États-Unis essayent d'évaluer précisement les intentions de l'Iran. "Cet echec de la mission de l'AIEA, causé par la mauvaise volonté de l'Iran donne à penser qu'ils n'ont pas changé leur comportement quand il s'agit de respecter leurs obligations internationales ".
En attendant, les bruits de bottes se raprochent de l'Iran et surtout de son allié, la Syrie.
Dailleurs la marine iranienne a envoyé plusieurs navires de guerre en Syrie ainsi que des forces de "maintiens de l'ordre".
Du coté syrien, on dénonce une ingérence étrangère déja présente au coté des rebelles.
Certains analytes voient une attaque de la Syrie comme une manière d'en faire une base de départ pour attaquer l'Iran, d'où la necessité absolue de renverser le régime.
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