mercredi 25 janvier 2012

L'UE menace la Grèce de lui couper toutes ses subventions si la droite grecque refuse de s'engager par écrit avant les élections.

         Wolfgang Schauble,  Baroin et Lagarde lui font la cour


Les pays de la zone euro lancent à nouveau un ultimatum à la Grèce  . Ils veulent forcer Athènes à mettre en œuvre les économies convenues et les programmes de réforme. Le Ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré après une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, nous conditionneront tout nouveau soutien financier à l'engagement écrit de tous les partis politiques à mettre en œuvre l'austérité et les plans de réforme OBLIGATOIRES. Sinon, le flux monétaire qui empèche Athènes de sombrer sera interrompu. "Si toutes les forces politiques, indépendamment de l'issue des prochaines élections législatives, ne garantissent pas par écrit leur engagement à réformer les structures économiques grecques, alors il serait totalement irresponsable de notre part de leur accorder davantage de prêts», a déclaré M. Schäuble.


                                  M. Schäuble, Merkel en pire




La menace est particulièrement destiné à la "Nouvelle Démocratie" conservatrice. Leur chef Antonis Samaras bloque les plans de l'UE - même si son parti siège au sein du gouvernement Papademos. Toutes les demandes et les avertissements de la chancelière Angela Merkel, et du président français Nicolas Sarkozy n'ont pas fait fléchir le parti conservateur grec.


Samaras a appelé à nouveau, à baisser les impôts en avril, s'il venait à ètre élu en Grèce. Samaras espère mener son parti à bloquer les réformes impopulaires que la Troïka (UE BCE FMI) impose à la Grèce.


Les experts de la Troïka déplorent que le pays n'a pas au cours de ces derniers mois atteint les objectifs sur lesquels la Grèce s'était pourtant engagé. Les prêteurs du Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale européenne et la Commission européenne sont en train d'examiner les livres de comptes d'Athènes sur place. Pour les retards dus à des blocages politiques, le commissaire aux affaires économiquesde de l'UE ,Olli Rehn, a déclaré que l'engagement inter-partis est une condition préalable sans laquelle il n'y aurait pas de second plan de sauvetage. Le second plan pour "sauver la Grèce" décidé dans la douleur fin 2011, prévoit 130 autres milliards de prèts.

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