jeudi 8 décembre 2011
En zone Euro, on prépare les vieilles imprimeries d'état pour rebattre les manaies nationales et préparer la fin de l'Euro.
Certaines banques centrales en Europe ont commencé à monter des plans d'urgence pour se préparer à la possibilité que plusieurs pays puissent quitter la zone euro ou bien que l'union monétaire se dissolve totalement.
Les premiers signes indiquent que les banques centrales réfléchissent à la manière de ressusciter les monnaies nationales qui n'ont plus été imprimés depuis que les premiers euros sont entré en circulation en Janvier 2002.
Mais que les banquiers centraux étudient une possibilité, qui jusqu'à cet automne était considérée comme impensable, souligne avec quelle rapidité les conditions se sont détériorées.
Les enjeux sont élevés. Un échec des dirigeants européens pour désamorcer la crise serait un carburant donné aux doutes croissants quant à la viabilité de la zone euro. De nombreux décideurs, banquiers et autres experts craignent que démêler l'union monétaire ne serait pas seulement renverser une décennie de d'intégration économique, mais aussi déclencherait un chaos financier.
Ces dernières semaines, les responsables de la banque centrale d'Irlande ont tenu des discussions préliminaires pour savoir si elles pourraient avoir besoin d'acquérir une capacité d'impression supplémentaires en cas de rupture de la zone euro. Les officiels ont discuté du fait de réactiver de vieilles imprimantes ou engager une entreprise privée, "Toutes sortes de choses dont on ne parlait pas il ya deux mois sont désormais à l'étude". Le porte-parole de la Banque centrale irlandaise a refusé de commenter.
Alors que certains pays de la zone euro ont toujours leurs propres presses d'imprimerie, un grand nombre de petits pays n'ont plus les imprimeries d'Etat, necessaires à la réimpression de leurs monnaies, cela prend habituellement environ six mois pour développer une nouvelle monnaie avec les normes de sécurité nécessaires.
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