Le premier ministre de la Grèce, Georges Papandreou retire son projet de referendum trois jours seulement après l'avoir annoncé.
De moins en moins suivi dans son propore parti (le PASOK, parti socialiste grec), il vient de reculer sur son annonce de consultation populaire en Décembre afin de garder son poste, mais est-ce encore possible ?
Irrationnel, c'est le qualificatif qui vient à l'esprit quand on observe, depuis quelques jours, les déclarations contradictoires du premier ministre grec. Après avoir annoncé le lundi 31 octobre un référendum sur le plan européen négocié dans la douleur, George Papandreou a reculé aussitôt devant les réactions internationales hostiles ou sceptiques.
le premier ministre grec vu son expérience de la politique ne pouvait se méprendre sur les réactions qu'allait induire son annonce fracassante de référendum auprès de ses collegues européens.
Un pays ingérable sous la menace d'un coup détat.
De retour à Athènes après une folle nuit de négociations, Georges Papandreou a du subir lors de la célébration de la fète nationale les quolibets du peuple hostile à tout nouvel effort budgétaire.
Lors du défilé de la fète nationale grècque, le président de la Grèce ainsi que son premier ministre ont du fuir sous les huées et les projectiles un public chauffé à blanc par leur présence.
Des dizaines de grèves éclatent tous les jours , la désobeïssance civile est devenue généralisée, l'argent ne rentre plus dans les caisses du fisc et le pays est totalement à la dérive au point que la CIA dans un récent rapport s'attends à un coup de force de l'armée.
L'ensemble de l'état major de l'armée grecque a dailleurs été limogé au lendemain de l'annonce du référendum.
Face à toute cette pression, le chef du gouvernement grec a visiblement perdu le sens des realités et a annoncé sans aucune consultation préalable, une consultation populaire qui n'a quasiment aucune chance de receuillir un "oui" tant l'hostilité populaire est grande.
Lucas Papandemos nouveau premier ministre ?
les députés les plus europhiles du PASOK soutenus par une partie de la droite pourraient rettre en minorité georges Papandreou et proposer son poste à son ministre de l'économie, Lucas Papandemos, qui a publiquement déavoué le projet de référendum. certains dirigeants européens feraient déja pression en ce sens.
Cette issue enverrait aux oubliettes le projet de référendum mais aurait aussi l'avantage de changer de premier ministre sans passer par des élections anticipées.
Face à la pression combinée des créanciers de la Grèce, de Bruxelles et du G20, la petite démocratie grècque ne semble pas peser bien lourd...
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