les marchés obnligataires ignorent totalement les déclarations rassurantes de nos élites dirigeantes du genre :
-notre AAA reflète la solidité de notre économie
-les réformes engagée rassurent les investisseurs et nous garantissent le maintient de notre AAA
Certes mais....le différentiel de taux d'emprunt entre la France et l'Allemagne culmine au plus haut (1.50% contre 0.50% un an auparavant).
Moody's dans son rapport sur la France constate que notre marge de manoeuvre en matière de finances publiques se réduit et que notre finance a du plomb dans l'aile depuis que nos banques fleurtent dangereusement avec le point de non retour ou les mots FAILLITE et RECAPITALISATION doivent ètre publiquement annoncés.
Sans AAA plus de social "à la française" !
Si le AAA devait étre perdu pour notre pays, la "troïka" (BCE, UE,FMI) ne tarderai pas à nous prodiguer des conseil de gestion qui deviendraient vite...des ordres.
1 : abolition du SMIC ou sa diminution (recommandé par l'Eurogroupe)
2 : licenciement de deux millions de fonctionanires ou la baisse de leur salaires voire une combinaison des deux solutions.
3 : simplification du modèle régional de la France, et décentralisation des décisions de Paris vers les régions.
4 : refonte du système de chomage et de la sécurité sociale qui seront jugés "hors de prix" par les controleurs de gestion de l'"Euro fort".
5 : assouplissement des lois du travail françaises jugées par les spécialistes "trop généreuses et protectrices".
Un plan Juppé II en pire !
Une Thatchérisation de la France, et il faudrait appliquer ce remède de cheval tout en faisant régner l'ordre social (équation quasi insoluble en france).
Car pour un français "Social" et "République" sont des concepts irrémédiablement liés : des trouble sociaux voire une guerre civile rendraient-ils l'Euro et l'Europe plus forte ?
Il est permis d'en douter...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire