L'Iran a nié les accusations américaines qui l'impliquent dans un plan pour assassiner l'ambassadeur saudíen aux États-Unis, Adel au Jubeir, et a affirmé que c'est un coup monté par Washington. Téhéran a averti que si on lui impose un affrontement il repliquera de la pire manière.
La secrétaire d'État, Hillary Clinton, a parlé de «dangereuse escalade» de la part de Téhéran et a appelé à une condamnation internationale. Pour l'instant, les USA et l'UE a annoncé son intention d'augmenter la pression sur l'Iran et a entamé des réunions avec les ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU. Le Pentagone a déjà dit que la situation requiert une réponse diplomatique et légale, en minimisant la possibilité d'une action militaire.
C'est un complot pour générer tensions entre l'Iran et ses voisins arabes du Golfe, a réagi le porte-parole des relations Extérieures iranien, Ramin Mehmanparast. Washington essaie de détourner l'attention de ses problèmes internes et de créer des divisions dans les pays musulmans pour sortir Israël de son isolement, a t il ajouté. Le président du Parlement iranien Ali Lariyani, a ajouté que les USA agissent pour créer une nouvelle crise artificielle.
Téhéran a laissé entrevoir sa préoccupation. Nous ne cherchons pas l'affrontement, mais si l'Ue et les USA Il nous l'impose, les conséquences seront plus dures pour eux que pour nous, a réagit le chef de la diplomatie, Ali Akbar Salehi. Son département a convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade suisse à Téhéran, pour lui transmettre une «forte protestation».
Téhéran a aussi mis la pression sur le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, ainsi Conseil de Sécurité sur la «conspiration diabolique» et ses «conséquences dangereuses» sur la stabilité du Moyen-Orient. Dans sa lettre, l'ambassadeur de l'Iran à l'ONU, Mohamad Jazaee, a appelé les voisins arabes à ne pas ètre les dupes de ceux qui veulent menacer la paix dans la région ; Dans ce sens, Akbar Salehi a rappelé qu'il a déjà eu beaucoup d'accusations identiques, comme l'attentat de Lockerbie, (270 morts) en 1988 attribué à l'Iran, mais finalement organisé par la Libye.
Le Royaume-Uni a transmis à Washington son soutien pour des nouvelles sanctions, et l'UE a averti au Téhéran qu'il y aurait «des conséquences très graves» les accusations étaient avérés. l'Arabia Saudíte a opté par une relative discrétion en se limitant à condamner «une violation odieuse des conventions internationales», bien que condamnant la «tentative abominable» de tuer à son ambassadeur, mais sans citer l'Iran.
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