La contre-offensive médiatique est lancée. En face d'un homme sûr de lui qui avait minutieusement préparé son discours, c'est une jeune femme à fleur de peau, qui depuis plusieurs jours, fait à son tour entendre sa voix. Malgré sa silhouette fluette et son apparente fragilité, Tristane Banon est plus déterminée que jamais. Depuis l'interview au 20H de TF1 dimanche dernier, l'autre victime présumée de l'ancien patron du FMI a donné deux entretiens médiatiques. Le premier lundi sur le plateau du Grand Journal de Canal+ - où elle a été regardée par plus de 2 millions de personnes, un nombre proche du record pour l'émission - et le second ce jeudi matin sur RTL.
Interrogée par Yves Calvi, la romancière s'est expliquée sur ces prises de paroles après de nombreuses semaines de silence : « Mon combat se situe en justice et j'aurais voulu qu'il ne reste qu'en justice » mais « depuis le retour de DSK on assiste à un combat médiatique, puisqu'il a eu quand même vingt minutes d'antenne sur TF1. Si on veut rester dans un combat égal, à un moment donné il faut utiliser les mêmes armes ».
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