Chômage, croissance : le bilan calamiteux des années Hollande-Macron
La semaine dernière, les dernières statistiques de l'ère Hollande sont tombées : une nouvelle hausse du nombre de chômeurs, et une croissance de seulement 0,3% au premier trimestre 2017. Comme un parfait résumé de ce quinquennat au bilan économique très mauvais, alors même qu'Emmanuel Macron en a été un des principaux architectes, d'abord comme conseiller, puis comme ministre.
Cinq longues années sans la moindre reprise
Ce qui est frappant avec ces derniers chiffres, c'est de constater que la France a connu une reprise très limitée, ce qui d'autant plus effarant que les vents conjoncturels nous étaient bien plus favorables depuis 2014, avec la baisse des taux, de l'euro et du pétrole, qui n'ont donc que très partiellement compensé les éléments structurels négatifs de notre économie. Le chômage est bien sûr le point noir de ce quinquennat, Hollande n'ayant jamais véritablement réussi à renverser sa courbe : le pays compte 580 000 chômeurs de catégorie A de plus qu'en 2012. Et encore, la hausse atteint 1,15 million sur les chômeurs de catégorie A, B et C, dont le nombre n'a pas commencé à baisser, lui…
Les chiffres de la croissance ne sont pas plus réjouissants, comme un témoignage de l'inutilité complète des 50 milliards de baisses d'impôts pour les entreprises, puisque le solde commercial continue de se dégrader et pèse lourdement sur la croissance du premier trimestre, sauvée par la forte augmentation des stocks, ce qui augure assez mal des prochaines statistiques, même s'il est vrai que la hausse de l'investissement est un point positif. La hausse des importations et la baisse des exportations montrent bien que la recherche de compétitivité à tout prix dans un monde où les biens et les capitaux circulent de manière anarchique est vaine pour un pays comme le nôtre, et qu'il faudrait passer à un autre logiciel. Plus fondamentalement, cela signe l'échec de la politique conçue par Hollande et Macron.
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