L'ex SEITA montre à nouveau le danger du rachat de nos entreprises
Bien sûr, la nouvelle n'est pas surprenante. Nous avons déjà vu les conséquences de notre laisser-faire à de maintes occasions : Péchiney, Arcelor, ou plus récemment Alstom ou Alcatel. Aujourd'hui, comme pour Alstom, malgré les suppressions d'emplois et la fermeture du site de Belfort par le nouveau propriétaire, GE, le gouvernement semble vouloir laisser faire le rachat des chantiers de Saint Nazaire, STX France, malgré leur remarquable performance (le carnet de commande est déjà plein pour dix ans), qui leur permettrait de voguer en solo, au lieu d'être racheté pour une énième fois.
Et pour ceux qui ferment les yeux, il suffit de jeter un coup d'œil au destin de la SEITA, qui produisaient les marques Françaises de cigarettes, dont les fameuses Gauloises. Bien sûr, c'est du tabac, mais ceux qui le souhaitent devraient pouvoir acheter Français. Et maintenant, ce n'est plus possible puisque le britannique Imperial Tobacco, qui l'a racheté, ferme l'usine de Riom, le dernier site français d'une industrie qui avait plus de trois siècles d'existence, après la fermeture des usines de Lille et de Nantes. Les Gauloises vont donc être produites en Pologne ou en Allemagne. Une autre raison d'arrêter de fumer.
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