lundi 14 mars 2016

La route vers la démocratie...

La route vers la démocratie...

Vous savez quelque part, c'est rassurant, car toutes les personnes qui cherchent une solution, a l'injustice qui nous est faite, en arrive aux mêmes conclusions. Ainsi Rudo, en Belgique, avec qui nous nous étions battus contre le MES (vous aviez déjà oublié ? une belle trahison, ça aussi le MES), bref, Rudo arrive aux mêmes conclusions que nous. A savoir, que le pouvoir a été volé par la bourgeoisie, en 1789, les bourgeois ont affamé la population pour qu'elle se révolte contre Louis XVI. Ensuite ces personnes qui se disaient « éclairées » ont inscrit dans la loi leur puissance et notre IMPUISSANCE, cela fait 200 ans que l'oligarchie dirige la France. Ils dirigent les médias, les journaux, ils achètent les politiques. Ils vous disent que le gouvernement est légitime parce que vous avez élu son président. Mais depuis 200 ans, ce sont les RICHES qui choisissent les candidats à l'élection présidentielle, ils vous donnent l'illusion d'un jeu « démocratique, mais ce n'est qu'une illusion.

Le plus flagrant exemple en date reste François Hollande, qui a renié toutes ses promesses de campagne. Ces gens vous mentent, vous manipulent, ils captent toutes les richesses du pays par l'esclavage de la dette, vous font travailler et vous donnent une misère pour ne pas que vous vous révoltiez (et pour que vous achetiez leur produits), alors que par le truchement de l'argent, ce fameux argent qui « crée » de l'argent a l'encontre des principe de Dieu, ils sont plus riches chaque seconde que vous ne le serez jamais de votre vie, et ainsi, ils deviennent encore plus puissants, ils ont travesti la révolution, volé son destin au peuple de France, renié le Père Créateur, et instauré le culte du démon, de l'argent, de l'avarice, de la compétition.

Ils sont riches, mais ils sont totalement stupides, à force de vouloir toujours plus d'argent, ils ont mené le monde à sa perte, nous sommes à la veille d'un énorme krach boursier et d'un désastre écologique, aussi ils préparent déjà les garde-fous, et plongent notre pays dans la dictature sous l'excuse du terrorisme, qu'ils ont EUX-mêmes fomenté.

Le monde n'en peut plus de cette engeance, le monde les vomis, et ils le savent, aussi comme il leur en faut toujours plus. Cette fois-ci ils ont décidé de s'offrir la planète tout entière, et pour ce faire de se débarrasser de sa population, subtilement, tranquillement, pour ne pas éveiller les soupçons, Et d'ici quelques dizaines d'années ils auront gagné, ils posséderont le monde entier, et vous et vos enfants serez morts….

Vous ne me croyez pas, ne vous inquiétez pas, j'en ai l'habitude… Et c'est justement pour cela qu'ils vont gagner… Rappelez-vous, nous sommes des « complotistes » alors que justement c'est EUX qui complotent contre les peuples, et ce depuis des centaines d'années.

Ne vous laissez pas manipuler par je ne sais quel « sauveur », par je ne sais lequel des « politicien » éclairé, le pouvoir corrompt, et le pouvoir total, corrompt totalement.

Les seuls que vous devez écouter, c'est vous-même et le bon sens populaire.

AUX ARMES CITOYENS, que les grandes manifestations qui s'annoncent pour le droit du travail, portent nos espoirs, expliquez la vérité à vos proches, à nos concitoyens.

Et instaurons une VRAIE démocratie, une démocratie où le peuple inscrit sa puissance dans la constitution, et dirige le destin de la Nation.

Amicalement,

f.

Par Rudo de Ruijter

Le mot 'démocratie' vient des mots grecs 'demos' ( = peuple) et 'cratein' ( = regner). Démocratie serait la meilleure forme de gouvernance possible. Dans une démocratie complète tous les citoyens ont droit à la parole. Tout le monde peut signaler des problèmes. Tout le monde peut proposer des solutions. Tout le monde peut exprimer des arguments en faveur ou contre ces propositions, afin que tous les intérêts en jeu puissent être discutés et pesés. De cette façon les meilleures décisions peuvent être prises. En effet, elles sont basées sur toutes les connaissances et sur tous les avis disponibles. Et quand on a participé soi-même à ces prises de décision on sera plus vite porté à les respecter. Participer signifie aussi qu'on acquiert plus de compréhension pour les intérêts et l'avis des autres, ce qui contribue à une compréhension mutuelle et un vivre ensemble paisible.

Du susdit on peut déjà déduire, que ce qu'on nous présente aujourd'hui comme démocratie, en est éloigné encore de quelques pas. La vraie démocratie, dans laquelle les citoyens prennent les décisions eux-mêmes, n'existe encore quasiment nulle part, et là où elle existe plus ou moins, c'est à petite échelle, comme dans un nombre de cantons suisses.

Société et gouvernance

Beaucoup de caractéristiques de société et de gouvernance sont toujours basées sur les us et coutumes d'il y a des milliers d'années. Ainsi, dans les sociétés les plus avancées il y avait déjà le principe de solidarité, suivi du droit à la propriété et l'émergence de la différence de classes avec le droit d'exploitation (aussi bien physique que par le crédit), et un gouvernement centralisé, qui basait son autorité sur la crainte.

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Il y a environ 9000 ans, à l'est de la Mer Méditerranée, des chasseurs-collectionneurs voyageurs commençaient à s'établir comme fermiers. Ils s'installaient sur les terres fertiles le long de l'Euphrate et du Tigris (aujourd'hui Irak). Ceux qui s'étaient installés au ras de l'eau avaient le moins de peine d'irriguer leurs champs. Ceux qui venaient plus tard devaient creuser et entretenir de longs canaux pour cela. Vers 3200 av.J.-C., près de l'embouchure de ces fleuves, en Sumer, des communautés se transformaient en villages, chacun avec son propre dieu et mené par un grand-prêtre. Il pouvait invoquer la volonté du dieu. Il organisait le partage de la nourriture - la récolte était portée dans le temple au centre, entreposée et distribuée - et il appointait des gens pour des tâches spécifiques. L'administration était tenue à jour au moyen de signes cunéïformes dans des tablettes d'argile. Cela valait aussi pour l'enregistrement de propriétés. Aux alentours de 2500 av.J.-C. les premières écoles de scribes étaient établies. Les scribes devaient, entre autres, imprimer les textes officiels. Ces textes étaient roulés dans les tablettes d'argile avec un cylindre gravé. [1]

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L'écriture sur les tablettes d'argile rendait également possible de tenir l'administration des prêts. Dans ce domaine un commerce florissant avait vu le jour, en particulier par des fonctionnaires haut-placés, qui fournissaient des prêts privés pour devenir riches rapidement. C'était surtout les fermiers, qui dépendaient du temps, qui se trouvaient facilement pris dans l'engrenage des dettes.

Dans la Loi de Hammurabi (Babylon, 1740 av.J.-C.) [2] les taux d'intérêt étaient fixés..

art. 88. Un marchand peut collecter 33,3 pourcent d'intérêt sur un prêt en grain et 20 pourcent sur un prêt en argent. [3]

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Quand quelqu'un ne remboursait pas ses dettes, il pouvait être fait prisonnier par son créditeur. Mais il pouvait aussi vendre sa femme, son fils et sa fille ou les donner pour travaux forcés. Dans ce cas ils devaient travailler pendant trois ans au domicile du créditeur et être libérés dans la quatrième année (art 117). Pour éviter un déclin en esclavage massif Hammurabi prévoyait des exceptions au paiement des intérêts.

art. 48 Quand quelqu'un a une dette pour un emprunt et une tempête abat le blé, ou la récolte échoue ou le blé ne pousse pas par manque d'eau, il n'a pas besoin de donner du grain à son créditeur. Il lave sa tablette dans l'eau et ne paye pas d'intérêts pour cette année.

Depuis le départ, les prêts ont mené à des désorganisations de sociétés. Le plus souvent ce sont d'abord les fermiers, et avec eux la production de la nourriture, qui se trouvaient dans les problèmes. Un remède pour rétablir la situation précédente et pour remettre en route l'économie était alors une remise des dettes. Des écritures ont été retrouvées, attestant que déjà en 2400 av. J.-C. une remise de dettes a eu lieu à Lagash (Sumer). Et durant le règne de Hammurabi il y a eu au moins 4 remises de dettes, en 1792, 1780, 1771 et en 1762 av. J.-C. [4] Nous voyons réapparaître ce remède de façon répétitive jusqu'à nos jours. [5]

Sous le règne d'Hammurabi le respect pour la propriété était strictement réglé. Dans l'article 6 de sa loi la peine capitale était prévue pour vol commis dans un temple ou une maison, de même que pour le recel des objets volés. Pour le vol de bétail, si l'on était suffisamment riche, on pouvait s'en tirer avec une amende.

art. 8. Quand un homme a volé un boeuf, mouton, âne, cochon ou chèvre d'un temple, il remboursera 30 fois autant. S'ils appartenaient à un homme libre, il remboursera 10 fois autant. Si le voleur ne peut payer, il sera mis à mort.

La communauté devait payer pour les suites matérielles de brigandage sur la voie publique. 

art. 23. Quand un brigand n'a pas été pris, la victime déclarera sur l'honneur ce qui lui a été volé et le gouverneur lui donnera ce qu'il a perdu.

Après une dernière remise générale des dettes à Babylon (sous le roi Ammisaduqa, 1646-1626 av. J.-C.) lentement mais sûrement le déclin s'installe. La grande propriété terrienne augmente, de même que l'exploitation abusive et l'esclavage. Des conflits violents entre débiteurs et créditeurs se font jour. [4]

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La première notion de démocratie apparaît mille ans après dans l'histoire grecque.

En Grèce, aux alentours de 1000 av. J.-C. , on vivait surtout de l'élevage et beaucoup de clans de familles avaient plus ou moins leur propre territoire. Des petits villages évoluaient en villes, où les clans avaient beaucoup d'influence. Les villes se proclamaient en 'polis' (cités-états) avec chacun un 'roi' à la tête. Le plus souvent c'était un genre de citoyen d'honneur, qui était entouré d'un conseil de gens qui avait du 'time' (valeur) pour la communauté. (Le plus souvent, ils avaient cette valeur en raison de leur propriété terrestre ou en raison de leur rôle dans la défense de la ville.) Aux alentours de 800 av. J.-C. la royauté disparaît dans la plupart des cités-états et les conseils des chefs de clans prennent les décisions. Et parce que ceux-ci prenaient en compte surtout leurs propres intérêts, il y avait souvent du mécontentement parmi le peuple, dont, consécutivement, un homme fort pouvait profiter pour saisir le pouvoir et s'établir comme autocrate ('tyran').

A Athènes, la plus grande des cités-état, c'était en 753 av. J.-C. que la royauté était remplacée par un conseil, l'Areopagus, dans lequel participaient environ 60 chefs de clan. Le conseil était simultanément tribunal et gouvernement. Les chefs de clan appointaient les magistrats, chaque fois pour une année. Et pour les tâches gouvernementales ils choisissaient en leur sein 9 membres. Toutes les décisions devaient d'abord être approuvées par le conseil.

Athènes n'avait que peu de terre arable et un nombre de riches propriétaires avaient commencé à utiliser les versants des collines pour cultiver des vignes et des oliviers. Le vin et l'huile d'olive étaient surtout exportés. Athènes devenait une ville commerçante florissante. Autour de la Mer Méditerranée et de la Mer Noire les Grecs avaient un très grand nombre de postes commerciaux, qui, au fil du temps, se transformaient en colonies.

En outre, lors des nombreuses campagnes et des expéditions à l'étranger ils pirataient, dérobaient et pillaient beaucoup, et ils faisaient des prisonniers en grand nombre, qui leur servaient d'esclaves.

Athènes possédait des mines d'argent à Laurion, 65 km au Sud de la ville, où 10 à 20.000 esclaves capturés étaient forcés au travail dans des conditions misérables. Comme l'argent devait être extrait de couches contenant du plomb, la plupart d'entre-eux ne vivaient pas longtemps. Les esclaves étaient la propriété d'un nombre d'aristocrates Athéniens qui les louaient aux propriétaires des mines.

Aristote (384 - 322 av. J.-C.) justifiait l'esclavage en disant : "Autrement, comment les aristocrates pourraient trouver le temps pour apprendre ce qui doit être appris, pour maintenir la culture et pour développer des vertus politiques ?"

L'exploitation par les prêts avec le recours à l'esclavage était également usuelle. A Athènes, un habitant sur trois était esclave. Les fermiers avaient l'habitude d'emprunter de la semence et de la restituer après la récolte. Avec l'ascension de l'argent cela avait changé. Ils devaient emprunter à intérêt. Et quand ils ne pouvaient pas payer leurs dettes, ils perdaient la propriété de leur terre et ils devaient alors céder 6/6 de leur récolte aux propriétaires. Leurs obligations de paiement étaient gravées dans des 'horois' (pierres de gage) au bord des terrains qu'ils cultivaient, avec le nom du créditeur, le montant emprunté, le taux d'intérêt et la date d'échéance.

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Lorsqu'ils ne réussissaient pas à se tenir aux obligations, leur femme et enfants et souvent eux-mêmes, ils devaient travailler comme esclave pendant des années pour se sortir des dettes. Et comme Athènes avait déjà beaucoup d'esclaves, ils étaient souvent vendus et mis au travail dans une des nombreuses colonies. A la longue les propriétaires terriens avaient des difficultés pour trouver des fermiers qui voulaient travailler pour eux.

Vers 600 av. J.-C. des commerçants athéniens se mirent à importer du blé, parce que la production locale ne suffisait plus. Cela terminait le manque, mais faisait aussi chuter le prix du blé. Pour les fermiers la situation devenait intenable. A tout moment une révolution pouvait éclater. Le conseil le comprenait, et en 594 av.J.-C. ils appointaient Solon, un philosophe et poète populaire, comme autocrate pour résoudre les problèmes.

Solon décidait une remise de dettes pour les fermiers et interdisait les crédits avec des clauses d'esclavage. Les horois étaient détruits. Également il rachetait dans les colonies autant de fermiers qu'ils pouvait et les ramenait à Athènes. Il ne s'agissait pas tellement d'une libération noble, mais d'une mesure pour faire redémarrer la production agricole locale. Pour cette même raison, en Attica, la région où la nourriture était produite, davantage de gens obtenaient l'accès aux puits d'eau. [6] Aux artisans étrangers il donnait en perspective de pouvoir devenir des citoyens athéniens, s'ils voulaient bien s'y établir. L'artisanat était une occupation trop inférieure pour les Athéniens libres.

Il y avait un manque de drachmes, entre autre causé par le fait que les propriétaires terriens en avait épargné en grandes quantités. Solon réduisait la taille de la pièce, ce qui allégeait les dettes existantes, faisait entrer plus d'argent dans l'économie et stimulait l'exportation. Cependant, à l'exception de l'huile d'olive, l'exportation de produits agricoles était prohibée. Ceux-ci devaient servir à la population locale. Également, l'usage de payer des amendes avec du bétail était aboli. Désormais les amendes devaient être réglées en drachmes.

A partir de 592 av.J.-C. il introduisait un nouveau système légal considérable dans le champ du droit pénal, familial, constitutionnel et de procédure. Des lois de Dracon, qui étaient en vigeur jusque-là, il ne maintenait la peine de mort que pour meurtre.

Sur le plan de la gouvernance la population était divisée en quatre castes, non pas selon leur origine, mais selon leur richesse. Les deux castes les plus riches pouvaient participer dans l'Aréopagus, qui restait responsable pour les affaires politiques et juridiques les plus importantes. Les citoyens de troisième classe pouvaient participer dans un Conseil de 400, qui devait contre-balancer quelque peu le pouvoir de l'Aréopagus. Les plus pauvres pouvaient participer dans une Assemblée populaire, qui pouvait décider des questions qui leur étaient soumises par le Conseil de 400. La quatrième classe participait également à un nouveau tribunal, qui, au fil du temps, retirait de plus en plus d'affaires civiles et militaires du pouvoir de l'Aréopagus.

Mais les aristocrates détenaient toujours le pouvoir suprême et le trouble politique continuait. En 590 av.J.-C. Peisistratus, un aristocrate Athénien exilé, saisit le pouvoir. Bien qu'il fût populaire dans la population, il ordonna néanmoins leur désarmement pour éviter des rebellions. Comme précaution supplémentaire il faisait tenir en otage les fils des familles aristocratiques les plus influentes. Sous son règne le système fiscal était revu (le privilège des réductions fiscales pour les riches était aboli), les fermiers recevaient des terres et des prêts à 5 pourcent et la distribution d'eau d'Athènes était améliorée. En outre des routes étaient construites et le commerce et l'industrie étaient stimulés. C'était le début d'une période de prospérité et de tranquillité. Cependant, le fils de Peisistratus, Hippias, était un de ces tyrans dans le sens moderne du mot, qui, parmi d'autres, chassait des centaines d'Athéniens de leurs maisons et les exilait.

La démocratie à la grecque

Hippias perdait le pouvoir à Cleistenes, encore un aristocrate Athénien exilé, qui en 507 av.J.-C. réduisait énormément le pouvoir de l'aristocratie avec une réforme. La population était divisée selon domicile en 10 'demes' (quartiers / cantons). Le conseil de 400 ('Boule') était agrandi à 500 et par tirage au sort chaque deme obtenait 50 membres. La Boule préparait les propositions de loi et les électeurs, qui se réunissaient une quarantaine de fois chaque année, pouvaient accepter, refuser ou faire amender ces propositions.

Le tirage au sort était pour les Athéniens le meilleur moyen pour obtenir une représentation équitable de la population dans leurs réunions. Des élections existaient aussi, mais elles étaient plutôt un genre d'élection inverse, avec lesquelles on déterminait quel politicien devait être exilé pour dix ans. Le politicien qui obtenait 6000 votes était exilé. Cela s'avérait être un moyen efficace pour éviter des excès politiciens et des troubles sociaux.

Au temps d'Aristote (384 - 322 av.J.-C.) la Grèce comprenait quelques 1500 cités-état au tour de la Mer Méditerranée et de la Mer Noire, dont plusieurs centaines étaient qualifiés comme des 'démocraties'.

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Dans le reste de l'Europe la démocratie restera encore un concept inexistant pendant de nombreux siècles. Ce n'est qu'assez récemment, au 18e / 19e siècle, lorsque des empereurs, rois, ducs et autres souverains aristocratiques avaient causé des révoltes populaires en raison de leur exploitation abusive et leurs guerres continuelles, qu'ils finissaient par accepter des représentants du peuple (ou par être décapités). Caractéristique pour tous ces pays Européens est, qu'ils s'appellent tous "démocratique" maintenant.

Cependant, si l'on regarde l'organisation des gouvernements, on remarque tout de suite que dans la plupart des pays les soi-disant représentants du peuple sont divisés en une première et une deuxième chambre, dont seuls les représentant de la deuxième chambre sont directement élus par le peuple. La première chambre (sénat) peut rejeter les propositions de loi votées par la deuxième chambre.

Et lorsqu'on constate, que dans chaque pays il reste toujours une assez petite minorité de citoyens avec des privilèges énormes, aussi bien en richesse qu'en influence politique, on peut présumer que le fonctionnement de ces "démocraties" est loin d'être démocratique. Souvent cela est déjà causé à la base, par la forme peu démocratique du gouvernement, imposée par la constitution. Le plus souvent ces constitutions ont été écrites par un petit nombre de personnes de la classe supérieure et limitent de façon statutaire l'influence de la grande majorité des citoyens, des gens du peuple.

Depuis l'ascension des partis politiques, à partir d'environ 1870, les chambres sont peuplées par des représentants de partis politiques. Avec des promesses électorales ces partis politiques tentent d'obtenir le plus grand nombre de votes possible. Aussitôt après les élections des chefs de parti se rencontrent en secret pour tenter d'obtenir une majorité de représentants en se liant à plusieurs partis ensemble. Le but de l'opération est d'obtenir le pouvoir absolu de voter des lois, sans avoir à se soucier des arguments et avis des représentants des autres partis.

Cette formation de coalition signifie d'un côté, que quelques chefs de partis politiques, essaient de construire un accord de gouvernance au moyen de marchandages, où des promesses électorales sont éliminées de chaque côté. D'un autre côté cela signifie, qu'à partir du moment où une coalition existe, le résultat des débats sur des propositions de loi est connu d'avance et donc, que le débat perd sa fonction démocratique comme instrument pour mettre sur table tous les arguments en faveur et contre des propositions, pour bien peser tous les intérêts en jeu. Il va de soi, que l'absence de débat véritable détériore grandement la qualité des lois votées. Cela signifie en outre, que les membres de la majorité sont obligés d'obéir aux ordres de vote de leur chef. S'ils n'obéissaient pas, la majorité serait en danger. Le résultat de cette manière de travailler est que les chefs de parti prennent les décisions et que consécutivement plus aucun membre du parlement n'étudie soigneusement les textes sur lesquels il doit voter. En effet, cela serait inutile et un gaspillage de temps. Avec ces coalitions le parlement est devenu un instrument corrompu et dangereux pour la prise de décision démocratique.

Ce n'est donc pas surprenant, que ces soi-disant représentants du peuple sont devenus une caste à part, qui fonctionne sous une bulle en verre, souvent protégée par des portillons de sécurité contre ces citoyens étranges et dangereux.

Dans beaucoup de pays européens, la constitution date encore du temps, où les populations étaient en majorité illettrées. On peut comprendre quelque peu, que les puissants de l'époque étaient d'avis que ces illettrés devaient être mis en curatelle et représentés par des gens sachant lire et écrire. Cependant, aujourd'hui la situation est telle qu'il y a beaucoup plus de connaissance et de compréhension à l'extérieur du parlement qu'à l'intérieur.

Aujourd'hui nous disposons des moyens techniques pour organiser une vraie démocratie à l'échelle d'un pays entier. Rien qu'avec une plateforme-web bien structurée nous pouvons :

• signaler des problèmes ;
• faire des propositions pour des solutions et des lois ;
• formuler des arguments en faveur et contre ces propositions.

Et avec un peu d'organisation supplémentaire nous pouvons également procéder à des votes.

La question principale est donc : sommes-nous toujours des citoyens qui doivent être représentés, ou est-il temps d'introduire une vraie démocratie ?

Rudo de Ruijter,
Chercheur indépendant
Pays-Bas

courtfool@xs4all.nl

Sources et références:

[1] Tablettes d'argile en Sumer : http://www.historyguide.org/ancient/lecture2b.html

[2] Loi de Hammurabi : http://avalon.law.yale.edu/ancient/hamframe.asp http://www.sacred-texts.com/ane/ham/ham05.htm ; http://www.sacred-texts.com/ane/ham/ham06.htm ; http://www.sacred-texts.com/ane/ham/ham07.htm

[3] Aujourd'hui environ 35 pourcent de toutes nos dépenses consistent d'intérêts. Helmut Creutz :

"Tous les frais qui s'accumulent dans la production et dans les prix intermédiaires entrent dans les prix finaux. Ils doivent donc être payés par les ménages, qui, comme derniers dans la chaîne ne peuvent plus reporter ces frais à d'autres et paient ces frais directement ou indirectement avec leurs dépenses."

Selon le bulletin de la Bundesbank de septembre 2003 les dépenses totales de tous les ménages de l'année 2000 se situaient à 1.201 milliards d'euro, les frais des emprunts (les intérêts collectés par les banques) à 370 milliards d'euros. De ces montants, qui représentent par ménage 31.600, respectivement 9.740 euros, se laisse calculer un pourcentage d'intérêts dans les dépenses de 31 pourcent. En 1950 cela n'était que 7 pourcent et en 1975 c'était 14 pourcent.

[4] Remises de dettes en Mésopotamie : http://www.globalresearch.ca/debt-cancellation-in-mesopotamia-and-egypt-from-3000-to-1000-bc/5303136

[5] Remises de dettes jusqu'à nos jours : http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11383374/The-biggest-debt-write-offs-in-the-history-of-the-world.html

[6] Dans un radius de 700 m tout le monde pouvait se servir d'un puits. Et lorsque quelqu'un ne pouvait pas trouver d'eau à 18 mètres de profondeur il avait le droit de se servir du puits de son voisin :  http://www.solon-line.de/solon-legislator-and-poet.htm

[7]   L'histoire de Mouseland : les souris qui élisent des chats :   https://www.youtube.com/watch?v=kdwySCMovHk (à partir de 1'20'') 

Texte original sur : www.courtfool.info/fr_La_route_vers_la_democratie.htm

mars, 2016

Source : Courtfool.info

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : Agenda 21

 

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Donald Trump inquiète l’Allemagne

Donald Trump inquiète l'Allemagne

OB : Petite analyse du Trump Bashing.

C’est très intéressant finalement, car on retrouve les méthodes poutinophobes classiques.

Ce qui montre bien, finalement, que le fait qu’on parle pour Poutine de la Russie n’a pas d’importance vraiment décisive.

Le tout est juste d’être un ennemi du Système, de refuser la mondialisation – et ce même si le type est un milliardaire de droite !

Donald Trump inquiète l'Allemagne

Source : Le Monde, AFP, 06-03-2016

« Donal Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique », affirme le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel. Gerald Herbert / AP En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/06/donald-trump-inquiete-l-allemagne_4877423_829254.html#MLxwRLcosd3eVf1V.99

« Donal Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique », affirme le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel. Gerald Herbert / AP

Le milliardaire américain Donald Trump, favori du Parti républicain dans la course à la Maison Blanche, représente une menace pour la paix, la cohésion sociale et la prospérité, déclare le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel au quotidien dominical Welt am Sonntag.

M. Gabriel y compare le magnat de l'immobilier, qu'il qualifie de « populiste de droite », comme Marine Le Pen en France et Geert Wilders aux Pays-Bas

« Qu'il s'agisse de Donald Trump, de Marine Le Pen ou de Geert Wilders, ces trois populistes de droite ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique. […] Les populistes de droite promettent à leurs partisans de revenir à un monde de conte de fées où il n'y a de vie économique qu'à l'intérieur des frontières nationales. »

Sigmar Gabriel, qui est aussi ministre de l'économie, souligne que les pays ne peuvent prospérer par un isolement volontaire, mais que, dans les puissances exportatrices comme l'Allemagne, il faut « faire l'effort d'expliquer comment bâtir une mondialisation équitable ».

OB : on est bien d’accord, le vice-chancelier “socialiste” allemand vient non seulement de dire que Trump était une “menace pour la paix”, mais EN PLUS, que, plus grave, il était aussi menace pour le développement économique !!! Mais il y a vraiment des dingues au pouvoir…

Merkel ne connaît pas Trump et rend hommage à Hillary Clinton

Appelée dans une interview séparée au quotidien Bild am Sonntag à se prononcer sur Donald Trump, la chancelière Angela Merkel se contente de répondre : « Je ne le connais pas personnellement. »

Interrogée sur les critiques acerbes de Trump contre sa politique d'accueil des réfugiés, qu'il a qualifiée d'« insensée », la chancelière a indiqué qu'elle « ne [voyait] pas de raisons de répondre à cela ».

Mme Merkel rend hommage à la favorite du Parti démocrate Hillary Clinton pour l'élection présidentielle :

« J'apprécie son expérience politique approfondie, son engagement en faveur des droits des femmes, de la protection de la famille et de la santé. […] J'apprécie sa pensée stratégique et le fait qu'elle soit une fervente partisane du partenariat transatlantique. […] A chaque fois que j'ai travaillé avec Hillary Clinton, cela a été avec un grand plaisir. »

Source : Le Monde, AFP, 06-03-2016

Donc la chancelière de “droite”, soutient le candidat de “gauche” américain, tout va bien.

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Pour mémoire :

Débat à Londres pour «interdire» Donald Trump d'entrée au Royaume-Uni

Source : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016

Les députés britanniques ont commencé à débattre lundi de l'opportunité d'interdire Donald Trump de séjour au Royaume-Uni.

Les députés britanniques ont commencé à débattre lundi de l'opportunité d'interdire Donald Trump de séjour au Royaume-Uni.

Des députés britanniques ont étrillé lundi le milliardaire américain et candidat à la Maison Blanche Donald Trump, qualifié de «corrosif, vénéneux» voire «imbécile», lors d'un débat de trois heures, sans vote, sur une éventuelle interdiction de séjour au Royaume-Uni.

Les discussions ont souvent été passionnées, mais elles n'ont qu'une portée symbolique puisque le gouvernement britannique, seul habilité à prononcer une telle interdiction, a déjà annoncé qu'elle n'appliquerait pas une telle interdiction.

Aucun vote n'avait d'ailleurs été prévu à l'issue du débat parlementaire organisé dans une petite pièce à Westminster Hall et non à la Chambre des Communes proprement dite.

Ce débat intervenait après le succès d'une pétition qui a recueilli plus de 574 000 signatures et demandant l'interdiction de séjour de Donald Trump au Royaume-Uni après ses déclarations contre les musulmans.

Faisant fi des critiques évoquant une «perte de temps» voire une «hypocrisie», le député travailliste Paul Flynn, qui présidait le débat, a souligné qu'il était «très difficile» d'ignorer une pétition ayant reçu plus d'un demi million de signatures.

 «On a vu aujourd'hui le Parlement à son tout meilleur», a-t-il assuré en clôture d'échanges très animés.

Comme une majorité de députés, il s'est déclaré opposé à une interdiction de séjour pour M. Trump, malgré des remarques «extrêmement dangereuses», car cela lui conférerait un rôle «de martyre». Il a estimé préférable de recevoir le candidat républicain «avec courtoisie» et de lui demander de trouver ces zones où la police aurait “soi-disant peur de se rendre à Londres”. La travailliste Naz Shah, députée de Bradford West, l'a aussi conviée à venir goûter «un curry».

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D'autres députés ont été plus caustiques.

«Donald Trump est un imbécile. Il a le droit d'être un imbécile. Il n'a pas le droit d'être un dangereux imbécile sur nos terres», a notamment clamé le député travailliste Jack Dromey.

Sa collègue Tulip Siddiq a estimé qu'il fallait «empêcher cet homme corrosif et vénéneux, qui salit l'ensemble de la communauté musulmane, d'entrer dans le pays».

Une députée du SNP, Anne McLaughlin, a, elle, présenté ses «excuses pour les origines écossaises de M. Trump».

L'Écosse, d'où est originaire la mère du milliardaire américain, avait déjà pris ses distances avec le candidat républicain en lui retirant notamment un doctorat honorifique et un titre d'ambassadeur d'affaires.

Certains députés, à l'image du conservateur Edward Leigh, ont cependant regretté que le parlement soit «tombé dans le piège» et que le débat offre une publicité gratuite à M. Trump.

La vice-présidente de l'entreprise écossaise Trump International Golf Links, Sarah Malone a elle estimé lundi «absurde de perdre un temps parlementaire précieux pour débattre de questions soulevées dans le cadre de la campagne présidentielle américaine». Elle a également rappelé que son patron investissait des centaines de millions d'euros en Ecosse.

Donald Trump s'était attiré une pluie de critiques dans le monde entier après avoir proposé début décembre d'empêcher les musulmans d'entrer aux Etats-Unis à la suite de la mort de 14 personnes dans une fusillade à San Bernardino, en Californie.

Il avait de plus affirmé qu'il existait à Paris et à Londres des zones radicalisées où les policiers refusaient d'entrer, une assertion immédiatement démentie dans les deux capitales.

Le Premier ministre britannique David Cameron avait qualifié ces déclarations de «clivantes, stupides et fausses». «S'il venait dans notre pays, nous serions tous unis contre lui», avait-t-il ajouté.

Source : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016

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Pour Vladimir Poutine, Donald Trump est un “homme brillant et plein de talent”

Source : Huffington Post, 17-12-2015

Russian President Vladimir Putin speaks during his annual end-of-year news conference in Moscow, Russia, December 17, 2015. REUTERS/Maxim Zmeyev - RTX1Z32R

INTERNATIONAL – Encore une sortie à contre-courant pour Vladimir Poutine. Selon le chef du Kremlin, le candidat à la primaire républicaine aux Etats-Unis, Donald Trump, est un “homme brillant et plein de talent”, le “favori incontesté de la course présidentielle”, a-t-il déclaré ce jeudi 17 décembre cité par les agences russes.

“Il dit qu’il souhaite un autre niveau de relations, des relations plus étroites, plus profondes, avec la Russie, comment pourrait-on ne pas saluer cela ? Evidemment que nous le saluons”, a déclaré Vladimir Poutine cité par des agences russes après sa conférence de presse annuelle devant près de 1.400 journalistes russes et étrangers.

“Sa façon de parler et ce qui lui permet d’augmenter sa popularité” ne concernent pas la Russie, a déclaré le président russe à propos du milliardaire Donald Trump, 69 ans, qui a multiplié les déclarations provocatrices.

“Poutine n’aime pas Obama du tout”

Si le président russe se montre bienveillant avec celui qui a déclaré récemment qu’il faudrait interdire d’entrée aux États-Unis les musulmans, Donald Trump s’est aussi récemment trouvé des points communs avec Vladimir Poutine. Le mois dernier en effet, le candidat à la primaire républicaine avait déclaré qu’il pourrait “probablement très bien s’entendre avec Vladimir Poutine”, car il “n’aime pas Obama du tout”. Il avait en effet estimé qu'”une partie du problème entre l’Ukraine et les Etats-Unis vient du fait que Vladimir Poutine ne respecte absolument pas (le) président” Barack Obama.

“Tant que (Poutine) attaque l’EI, je suis pour” les bombardements russes en Syrie, avait-il ajouté au cours d’un entretien diffusé sur la chaîne chaîne CBS.

Joseph Blatter, un “homme respectable”

Plus tôt dans la journée, le chef du Kremlin avait affiché son soutien à une autre personnalité controversée, le président démissionnaire de la Fifa, Sepp Blatter. “Joseph Blatter a fait un travail considérable pour le football mondial. Sa contribution dans le domaine humanitaire est colossale (…) Voilà la personne à qui il faut donner le prix Nobel de la Paix”, a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse annuelle, alors que la Fifa est ébranlée par plusieurs scandales de corruption concernant, notamment, les conditions d’attribution du Mondial-2018 à la Russie.

“Il a toujours utilisé ou cherché à utiliser le football pour développer l’amitié entre les peuples”, a ensuite ajouté le président russe. “Aucun pays n’a le droit d’étendre sa juridiction à d’autres gouvernements, encore moins à des organisations internationales”, a continué Vladimir Poutine, alors que certains des plus hauts dirigeants de la Fifa ont été arrêtés en Suisse à la demande de la justice américaine.

Source : Huffington Post, 17-12-2015

OB : C’est là que c’est très intéressant. Parce que les médias se sont gaussés sur la considération affichée par Poutine pour en remettre une couche sur la Poutinophobie.

Alors que Poutine a juste conscience que son métier consiste à faire en sorte de gérer au mieux des intérêts russes les relations de la Russie avec les USA, et que Trump pourrait être le prochain Président.

Et que par rapport à son métier, uriner sur son pantalon n’est pas la meilleure façon de commencer une relation.

Donc Poutine use de langue de bois classique en diplomatie pour ne pas insulter l’avenir – pensant sans doute que certaines déclarations de Trump sont à vomir.

Et pendant ce temps, on a des clowns en Europe qui continuent avec leur “diplomatie des valeurs”, qui est juste une excellente façon de créer du conflit…

P.S. Oups, j’avais oublié ça :

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Président du Parlement Européen le clown…

VIDÉO. Donald Trump comparé à Adolf Hitler par de nombreuses personnalités politiques et médiatiques américaines

Source : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016

ÉTATS-UNIS – "S’il vous plaît, arrêtez de voter pour Donald Trump. C’était amusant cinq minutes, mais ce type, c’est Hitler." Samedi 5 mars, le comédien Louis C.K. a fait parler de lui avec un email adressé à ses fans dans lequel il les implorait de ne pas soutenir celui qui domine pour le moment la primaire républicaine en vue de l’élection présidentielle américaine de la fin d’année.

Un cri d’alerte qui n’hésite pas à comparer le magnat de l’immobilier à Adolf Hitler. Mais l’acteur n’est pas le premier à faire cette comparaison entre Trump et leader de l’Allemagne nazie.

Depuis le début de la course à l’investiture au sein du Grand Old Party, nombreuses sont les personnalités politiques et médiatiques qui ont tenu à mettre en garde l’électorat américain contre un candidat aux innombrables dérapages et aux propositions plus que douteuses, comme le montre notre vidéo en tête d’article.

“Un drôle de personnage qui dit ce que certains pensent”

Dans le magazine Newsweek, c’est par exemple la demi-sœur d’Anne Frank, Eva Schloss qui a pris position contre le milliardaire. “Si Donald Trump devenait le prochain président des États-Unis, ce serait un désastre complet”, expliquait-elle. “Je pense qu'il se comporte comme Hitler en incitant au racisme.”

De la même manière, l’humoriste et présentateur sur HBO, Bill Maher, mais aussi les comédiens du “Saturday Night Live”, le républicain John Kasich ou encore l’éditorialiste pourtant très conservateur Glenn Beck ont tous comparé les deux hommes. La justification de ce rapprochement ? Pour Beck par exemple, c’est la crainte de voir l’Amérique voter pour “un candidat amusant, qui dit tout haut ce que certains pensent”, avant de se retrouver gouvernée par un dangereux tyran.

Déjà interrogé sur ces comparaisons, Donald Trump n’avait alors pas semblé plus inquiet que cela. Alors en pleine polémique concernant sa proposition d’interdire l’entrée sur le territoire national aux Musulmans, il n’avait pas hésité à se comparer à un ancien président : Franklin Delano Roosevelt. “Ce que je fais n’est pas différent de la solution de FDR pour les Allemands, les Italiens, les Japonais”, assurait-il en évoquant en creux des camps d’internement. “Il [Roosevelt] a fait la même chose, et si vous regardez de près, il a même fait bien pire.”

Source : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016

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L’humour du week-end : quand les médias qui “informent” le public vérifient que celui-ci a bien tout gobé…

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Pour avoir un peu d’infos non déformées, le débat républicain en VO

Débat de Donald Trump sur CNN du 02/25/2016

Source : Youtube, 26-02-2016

Le débat de CNN du 25-02-2016 avec Donald Trump contre ses rivaux Marco Rubio et Ted Cruz  pour l’Investiture républicaine à la présidentielle 2016.

Source : Youtube, 26-02-2016

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Mario Draghi peut-il encore convaincre de l’efficacité du QE ? Par Romaric Godin

Mario Draghi peut-il encore convaincre de l'efficacité du QE ? Par Romaric Godin

Source : La Tribune, Romaric Godin, 10/03/2016

Mario Draghi a mis beaucoup de ses forces dans la bataille ce 10 mars. (Crédits : © Ints Kalnins / Reuters)

Mario Draghi a mis beaucoup de ses forces dans la bataille ce 10 mars. (Crédits : © Ints Kalnins / Reuters)

La BCE change de braquet en tentant d’agir plus directement sur l’économie réelle. Mais rien ne se fera sans retour de la confiance dans l’efficacité de ces mesures. Mario Draghi peut-il encore convaincre ?

Ces annonces de la BCE du 10 mars marqueront sans doute une nouvelle étape dans la (courte) histoire de la politique monétaire européenne. Certes, une partie des mesures annoncées par Mario Draghi s’inscrivent dans la continuité et sont un renforcement « quantitatif » du programme. Les rachats d’actifs sont élargis de 20 milliards d’euros mensuels (soit un tiers de plus), les taux sont encore abaissés et le programme de prêts à long terme aux banques est encore réactivé.

Les rachats de dette privée

Mais la BCE a pris un nouveau tournant en tentant d’atteindre directement l’économie réelle. Pour cela, deux mesures nouvelles ont été prises. L’élargissement à l’univers de la dette privée des rachats d’actifs et le fonctionnement du TLTRO. En acceptant pour la première fois, et à la surprise de beaucoup, de racheter de la dette d’entreprises, la BCE reconnaît qu’il existe un problème de transmission de sa politique par le secteur bancaire. La décision de porter de 33 % à 50 % la part de ce que la BCE peut racheter pour les agences supranationales, comme la Banque européenne d’investissement (BEI) va dans le même sens.

Le TLTRO II

L’autre mesure prise est celle des prêts à long terme aux banques de 4 ans, baptisés dans le jargon de la BCE TLTRO. Ces prêts sont d’une nouvelle sorte que ceux mis en place jusqu’ici. Dans sa version précédente, le TLTRO I, la BCE posait une condition pour la participation des banques à ce mode de refinancement : qu’elles disposent d’un important portefeuille de prêts aux entreprises. Sans être absolument inefficace, ce dispositif s’est révélé insuffisant. Le TLTRO II passe donc à la vitesse suffisante : les conditions d’accès ne changent pas, mais les banques qui auront au cours de la vie du prêt augmenté leur stock de prêts verront leur taux baisser jusqu’à la différence entre le taux de refinancement (taux de départ) et le taux de dépôt. Concrètement, ceci signifie qu’une banque peut espérer être rémunérée à hauteur de 0,4 % de son emprunt auprès de la BCE. En clair : la BCE subventionne directement les prêts bancaires. Là encore, c’est une tentative pour agir plus concrètement sur les prêts bancaires.

La logique du dispositif de la BCE

La BCE est donc allée très loin. Mario Draghi teste la patience allemande jusqu’à ses limites et il fait preuve d’audace. Il a aussi pris acte du fait que la politique monétaire non conventionnelle telle qu’elle l’a pratiquait jusqu’ici ne suffit pas. Elle passe donc à un niveau supérieur, celui de « contourner » le secteur bancaire et de l’inciter plus directement. Comme l’a souligné Mario Draghi, il existe une « synergie », une « logique d’ensemble » dans cette démarche. L’incitation des banques à prêter ne s’appuie donc plus que sur le seul taux interbancaire négatif, il est complété par un mécanisme, le TLTRO II, qui permet aux banques de compenser les effets des taux négatifs sur leur rentabilité tout en les incitant à prêter avec une récompense directe. Parallèlement, les banques vont devoir faire face à la concurrence du marché obligataire soutenu par les rachats de la BCE. Bref, le nouveau dispositif est centré sur la reprise du crédit et de l’activité.

L’obligation de convaincre

A cela s’ajoute l’effet psychologique escompté par Mario Draghi. Le président de la BCE devait absolument effacer l’effet désastreux du 3 décembre, où il avait déçu les marchés. Il devait donc frapper très fort. L’annonce de nombreuses mesures, d’un « paquet complet et cohérent » avait cette fonction. La baisse des taux de refinancement, peu significatifs, avait la fonction de participer à cette « effet de masse ». Le changement du discours sur l’avenir, avec des taux qui devrait rester à ce niveau ou en deçà après même la fin du QE, visait aussi à ce but. Il s’agissait de prouver que la BCE avait encore des armes et était déterminées à s’en servir. Le but visé est évidemment de créer un effet de confiance en redressant les anticipations d’inflation. Ce redressement doit permettre aux agents économiques de reprendre confiance dans l’avenir et donc de retrouver le goût de l’investissement. L’effet sur l’offre de crédit est donc ainsi complété par l’effet sur la demande.

Les limites de la crédibilité

Reste que cette ambition demeure sujette à un doute certain. A plusieurs niveaux. D’abord, l’action de la BCE demeure déséquilibrée entre l’offre et la demande de crédits. Très active et concrète sur l’offre, elle demeure limitée à l’effet de confiance sur la demande. Or, la confiance dans la BCE est très nettement entamée désormais. La remontée spectaculaire de l’euro jusqu’à 1,11 dollar lorsque Mario Draghi a annoncé que les taux n’allaient pas baisser « sauf si les faits changent » durant la conférence de presse prouve avec cruauté cet état de fait. Du reste, après avoir applaudi pendant quelques minutes les annonces de Mario Draghi, les marchés boursiers ont fini la journée de jeudi en baisse.

La BCE est soumise à un phénomène bien connu sur les marchés : plus on veut prouver qu’on peut agir, plus on donne des signes de son impuissance. En vidant une grande partie de son arsenal, en prenant un tournant pour essayer d’atteindre l’économie réelle, la BCE vient de prouver qu’elle est en réalité en panique devant une situation qui lui échappe. Comment croire un président de la BCE qui promet que les taux ne baisseront plus quand par deux fois il a déjà fait la même promesse en se déjugeant ? Mario Draghi a certes bien tenté encore de prouver que le QE avait marché, mais son discours a été nettement plus « défensif » : par deux fois, il a défendu son action avec un cet argument : si le QE n’avait pas été mis en place, on aurait eu une déflation catastrophique. C’est un discours un peu différent de celui tenu jusqu’ici qui voyait un effet positif du QE sur la croissance.

Le problème de la crédibilité

La confiance dans la BCE n’est donc plus une donnée acquise. Et c’est bien le nœud gordien auquel Mario Draghi doit faire face. Il doit rétablir la crédibilité de la BCE avec des mesures qui ne peuvent fonctionner qu’avec une confiance totale dans les actions de la BCE. Le serpent se mord la queue et la politique monétaire reste perdue dans le labyrinthe.

Car l’efficacité même des mesures proposées peut être mise en doute. On ignore le montant exact des rachats de dettes privées, ni la faisabilité technique et légale de ces actions sur un marché peu liquide. La BCE va devoir avancer prudemment et ne pas devenir l’acteur qui fixe les prix sur ce marché, sinon comment pourra-t-il en sortir sans provoquer un « krach obligataire » à terme ? Le rachat massif des prêts de la BEI est positif, mais quel intérêt si la BEI ne change pas de politique et ne devient pas plus active ? Au final, 240 milliards d’euros de plus pour agir sur l’économie réelle, c’est peu. Le taux négatif de dépôt a déjà prouvé sa faible influence et les taux de refinancement ne sont plus pertinents pour les banques. Quant au TLTRO II, c’est un outil séduisant et pertinent, mais sera-t-il suffisamment efficace s’il n’y a pas de demande de crédit des entreprises ?

L’option budgétaire peu probable

La BCE arrive au bout de ses possibilités. L’impossibilité dans la structure de la zone euro mise en place en 2011-2013 de mener une véritable politique de relance budgétaire pour agir sur la demande rajoute encore au problème. L’attachement répété de la BCE à ces règles est normal et logique pour une institution « fédérale » de la zone euro. Mais elle nuit également à sa crédibilité. L’affirmation de Mario Draghi qu’il existe un « biais légèrement positif » de la politique budgétaire en zone euro apparaît comme la preuve d’un aveuglement qui ne peut participer à la construction de la confiance nécessaire à la BCE.

Une dernière carte, l’hélicoptère monnaie ?

Mario Draghi a abattu une de ses dernières cartes. En a-t-il encore beaucoup d’autres ? Rien n’est moins sûr, mais les mesures qui jadis apparaissaient comme extrêmes, comme l’usage de la monnaie hélicoptère, sont clairement, désormais, une possibilité. Ce serait une façon d’agir sur la demande, même s’il n’est pas certain que cette méthode soit plus efficace que la politique budgétaire. Certes, la BCE ne veut pas y songer pour le moment, Mario Draghi l’a affirmé ce jeudi 10 mars, mais face à une politique qui montre des limites aussi claires, qui sait jusqu’où la banque centrale ira ? La réponse à cette question dépend sans doute du rapport interne au sein de la BCE et de l’influence relative de la Bundesbank et de Mario Draghi.

Source : La Tribune, Romaric Godin, 10/03/2016

Michel Sapin égratigne Emmanuel Macron à propos de ses critiques de la politique budgétaire de l’UE

Michel Sapin égratigne Emmanuel Macron à propos de ses critiques de la politique budgétaire de l'UE

Les ravages de l’UE sur les cerveaux…

Source : Le Nouvel Obs, AFP, 08-03-2016

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Le ministre des Finances Michel Sapin a jugé que son collègue de l’Économie Emmanuel Macron “aurait pu s’abstenir” de critiquer la politique budgétaire de l’Union européenne, comme il l’a fait récemment, soulignant être le seul ministre français habilité à s’exprimer sur ce sujet.

“Il aurait pu s’en abstenir. Il y a un ministre qui est chargé de ça c’est moi!”, a dit Michel Sapin, interrogé lors d’une conférence de presse à Bruxelles, à l’issue d’une réunion des ministres des Finances de l’UE.

Le 29 février, lui aussi en marge d’une réunion dans la capitale européenne, Emmanuel Macron avait critiqué les exigences de la Commission en matière de déficit, dénonçant une politique budgétaire commune “mauvaise” car “beaucoup trop restrictive”.

“Je pense important qu’au niveau européen, on redéfinisse […] ce qu’est une bonne politique budgétaire européenne. Nous avons une politique budgétaire aujourd’hui en consolidé, de type déflationniste, donc elle est mauvaise”, avait affirmé le ministre de l’Économie.

Michel Sapin, pour sa part, a décrit “une situation budgétaire globale en Europe” qui est “légèrement expansionniste”, même s’il y a des déséquilibres en observant la situation “de pays à pays” au sein de la zone euro.

No comment.

Source : Le Nouvel Obs, AFP, 08-03-2016

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ExoMars : l'Europe du travail défie l'UE de l'austérité

ExoMars : l'Europe du travail défie l'UE de l'austérité

Communiqué de presse de Solidarité & Progrès
Ce lundi 14 mars 2016, à 10h31, le coup d'envoi pour un nouveau rendez-vous avec la planète Mars est donné. Une fusée russe Proton décollera depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, emportant avec elle les premiers instruments destinés à l'étude de la planète rouge, et ce dans le cadre de la mission de l'Agence spatiale européenne (ESA), Exomars. Objectif : rechercher les indices d'une vie biologique présente ou passée sur la planète, détecter la (...)

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