lundi 14 mars 2016

Donald Trump inquiète l’Allemagne

Donald Trump inquiète l'Allemagne

OB : Petite analyse du Trump Bashing.

C’est très intéressant finalement, car on retrouve les méthodes poutinophobes classiques.

Ce qui montre bien, finalement, que le fait qu’on parle pour Poutine de la Russie n’a pas d’importance vraiment décisive.

Le tout est juste d’être un ennemi du Système, de refuser la mondialisation – et ce même si le type est un milliardaire de droite !

Donald Trump inquiète l'Allemagne

Source : Le Monde, AFP, 06-03-2016

« Donal Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique », affirme le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel. Gerald Herbert / AP En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/06/donald-trump-inquiete-l-allemagne_4877423_829254.html#MLxwRLcosd3eVf1V.99

« Donal Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique », affirme le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel. Gerald Herbert / AP

Le milliardaire américain Donald Trump, favori du Parti républicain dans la course à la Maison Blanche, représente une menace pour la paix, la cohésion sociale et la prospérité, déclare le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel au quotidien dominical Welt am Sonntag.

M. Gabriel y compare le magnat de l'immobilier, qu'il qualifie de « populiste de droite », comme Marine Le Pen en France et Geert Wilders aux Pays-Bas

« Qu'il s'agisse de Donald Trump, de Marine Le Pen ou de Geert Wilders, ces trois populistes de droite ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique. […] Les populistes de droite promettent à leurs partisans de revenir à un monde de conte de fées où il n'y a de vie économique qu'à l'intérieur des frontières nationales. »

Sigmar Gabriel, qui est aussi ministre de l'économie, souligne que les pays ne peuvent prospérer par un isolement volontaire, mais que, dans les puissances exportatrices comme l'Allemagne, il faut « faire l'effort d'expliquer comment bâtir une mondialisation équitable ».

OB : on est bien d’accord, le vice-chancelier “socialiste” allemand vient non seulement de dire que Trump était une “menace pour la paix”, mais EN PLUS, que, plus grave, il était aussi menace pour le développement économique !!! Mais il y a vraiment des dingues au pouvoir…

Merkel ne connaît pas Trump et rend hommage à Hillary Clinton

Appelée dans une interview séparée au quotidien Bild am Sonntag à se prononcer sur Donald Trump, la chancelière Angela Merkel se contente de répondre : « Je ne le connais pas personnellement. »

Interrogée sur les critiques acerbes de Trump contre sa politique d'accueil des réfugiés, qu'il a qualifiée d'« insensée », la chancelière a indiqué qu'elle « ne [voyait] pas de raisons de répondre à cela ».

Mme Merkel rend hommage à la favorite du Parti démocrate Hillary Clinton pour l'élection présidentielle :

« J'apprécie son expérience politique approfondie, son engagement en faveur des droits des femmes, de la protection de la famille et de la santé. […] J'apprécie sa pensée stratégique et le fait qu'elle soit une fervente partisane du partenariat transatlantique. […] A chaque fois que j'ai travaillé avec Hillary Clinton, cela a été avec un grand plaisir. »

Source : Le Monde, AFP, 06-03-2016

Donc la chancelière de “droite”, soutient le candidat de “gauche” américain, tout va bien.

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Pour mémoire :

Débat à Londres pour «interdire» Donald Trump d'entrée au Royaume-Uni

Source : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016

Les députés britanniques ont commencé à débattre lundi de l'opportunité d'interdire Donald Trump de séjour au Royaume-Uni.

Les députés britanniques ont commencé à débattre lundi de l'opportunité d'interdire Donald Trump de séjour au Royaume-Uni.

Des députés britanniques ont étrillé lundi le milliardaire américain et candidat à la Maison Blanche Donald Trump, qualifié de «corrosif, vénéneux» voire «imbécile», lors d'un débat de trois heures, sans vote, sur une éventuelle interdiction de séjour au Royaume-Uni.

Les discussions ont souvent été passionnées, mais elles n'ont qu'une portée symbolique puisque le gouvernement britannique, seul habilité à prononcer une telle interdiction, a déjà annoncé qu'elle n'appliquerait pas une telle interdiction.

Aucun vote n'avait d'ailleurs été prévu à l'issue du débat parlementaire organisé dans une petite pièce à Westminster Hall et non à la Chambre des Communes proprement dite.

Ce débat intervenait après le succès d'une pétition qui a recueilli plus de 574 000 signatures et demandant l'interdiction de séjour de Donald Trump au Royaume-Uni après ses déclarations contre les musulmans.

Faisant fi des critiques évoquant une «perte de temps» voire une «hypocrisie», le député travailliste Paul Flynn, qui présidait le débat, a souligné qu'il était «très difficile» d'ignorer une pétition ayant reçu plus d'un demi million de signatures.

 «On a vu aujourd'hui le Parlement à son tout meilleur», a-t-il assuré en clôture d'échanges très animés.

Comme une majorité de députés, il s'est déclaré opposé à une interdiction de séjour pour M. Trump, malgré des remarques «extrêmement dangereuses», car cela lui conférerait un rôle «de martyre». Il a estimé préférable de recevoir le candidat républicain «avec courtoisie» et de lui demander de trouver ces zones où la police aurait “soi-disant peur de se rendre à Londres”. La travailliste Naz Shah, députée de Bradford West, l'a aussi conviée à venir goûter «un curry».

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D'autres députés ont été plus caustiques.

«Donald Trump est un imbécile. Il a le droit d'être un imbécile. Il n'a pas le droit d'être un dangereux imbécile sur nos terres», a notamment clamé le député travailliste Jack Dromey.

Sa collègue Tulip Siddiq a estimé qu'il fallait «empêcher cet homme corrosif et vénéneux, qui salit l'ensemble de la communauté musulmane, d'entrer dans le pays».

Une députée du SNP, Anne McLaughlin, a, elle, présenté ses «excuses pour les origines écossaises de M. Trump».

L'Écosse, d'où est originaire la mère du milliardaire américain, avait déjà pris ses distances avec le candidat républicain en lui retirant notamment un doctorat honorifique et un titre d'ambassadeur d'affaires.

Certains députés, à l'image du conservateur Edward Leigh, ont cependant regretté que le parlement soit «tombé dans le piège» et que le débat offre une publicité gratuite à M. Trump.

La vice-présidente de l'entreprise écossaise Trump International Golf Links, Sarah Malone a elle estimé lundi «absurde de perdre un temps parlementaire précieux pour débattre de questions soulevées dans le cadre de la campagne présidentielle américaine». Elle a également rappelé que son patron investissait des centaines de millions d'euros en Ecosse.

Donald Trump s'était attiré une pluie de critiques dans le monde entier après avoir proposé début décembre d'empêcher les musulmans d'entrer aux Etats-Unis à la suite de la mort de 14 personnes dans une fusillade à San Bernardino, en Californie.

Il avait de plus affirmé qu'il existait à Paris et à Londres des zones radicalisées où les policiers refusaient d'entrer, une assertion immédiatement démentie dans les deux capitales.

Le Premier ministre britannique David Cameron avait qualifié ces déclarations de «clivantes, stupides et fausses». «S'il venait dans notre pays, nous serions tous unis contre lui», avait-t-il ajouté.

Source : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016

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Pour Vladimir Poutine, Donald Trump est un “homme brillant et plein de talent”

Source : Huffington Post, 17-12-2015

Russian President Vladimir Putin speaks during his annual end-of-year news conference in Moscow, Russia, December 17, 2015. REUTERS/Maxim Zmeyev - RTX1Z32R

INTERNATIONAL – Encore une sortie à contre-courant pour Vladimir Poutine. Selon le chef du Kremlin, le candidat à la primaire républicaine aux Etats-Unis, Donald Trump, est un “homme brillant et plein de talent”, le “favori incontesté de la course présidentielle”, a-t-il déclaré ce jeudi 17 décembre cité par les agences russes.

“Il dit qu’il souhaite un autre niveau de relations, des relations plus étroites, plus profondes, avec la Russie, comment pourrait-on ne pas saluer cela ? Evidemment que nous le saluons”, a déclaré Vladimir Poutine cité par des agences russes après sa conférence de presse annuelle devant près de 1.400 journalistes russes et étrangers.

“Sa façon de parler et ce qui lui permet d’augmenter sa popularité” ne concernent pas la Russie, a déclaré le président russe à propos du milliardaire Donald Trump, 69 ans, qui a multiplié les déclarations provocatrices.

“Poutine n’aime pas Obama du tout”

Si le président russe se montre bienveillant avec celui qui a déclaré récemment qu’il faudrait interdire d’entrée aux États-Unis les musulmans, Donald Trump s’est aussi récemment trouvé des points communs avec Vladimir Poutine. Le mois dernier en effet, le candidat à la primaire républicaine avait déclaré qu’il pourrait “probablement très bien s’entendre avec Vladimir Poutine”, car il “n’aime pas Obama du tout”. Il avait en effet estimé qu'”une partie du problème entre l’Ukraine et les Etats-Unis vient du fait que Vladimir Poutine ne respecte absolument pas (le) président” Barack Obama.

“Tant que (Poutine) attaque l’EI, je suis pour” les bombardements russes en Syrie, avait-il ajouté au cours d’un entretien diffusé sur la chaîne chaîne CBS.

Joseph Blatter, un “homme respectable”

Plus tôt dans la journée, le chef du Kremlin avait affiché son soutien à une autre personnalité controversée, le président démissionnaire de la Fifa, Sepp Blatter. “Joseph Blatter a fait un travail considérable pour le football mondial. Sa contribution dans le domaine humanitaire est colossale (…) Voilà la personne à qui il faut donner le prix Nobel de la Paix”, a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse annuelle, alors que la Fifa est ébranlée par plusieurs scandales de corruption concernant, notamment, les conditions d’attribution du Mondial-2018 à la Russie.

“Il a toujours utilisé ou cherché à utiliser le football pour développer l’amitié entre les peuples”, a ensuite ajouté le président russe. “Aucun pays n’a le droit d’étendre sa juridiction à d’autres gouvernements, encore moins à des organisations internationales”, a continué Vladimir Poutine, alors que certains des plus hauts dirigeants de la Fifa ont été arrêtés en Suisse à la demande de la justice américaine.

Source : Huffington Post, 17-12-2015

OB : C’est là que c’est très intéressant. Parce que les médias se sont gaussés sur la considération affichée par Poutine pour en remettre une couche sur la Poutinophobie.

Alors que Poutine a juste conscience que son métier consiste à faire en sorte de gérer au mieux des intérêts russes les relations de la Russie avec les USA, et que Trump pourrait être le prochain Président.

Et que par rapport à son métier, uriner sur son pantalon n’est pas la meilleure façon de commencer une relation.

Donc Poutine use de langue de bois classique en diplomatie pour ne pas insulter l’avenir – pensant sans doute que certaines déclarations de Trump sont à vomir.

Et pendant ce temps, on a des clowns en Europe qui continuent avec leur “diplomatie des valeurs”, qui est juste une excellente façon de créer du conflit…

P.S. Oups, j’avais oublié ça :

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Président du Parlement Européen le clown…

VIDÉO. Donald Trump comparé à Adolf Hitler par de nombreuses personnalités politiques et médiatiques américaines

Source : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016

ÉTATS-UNIS – "S’il vous plaît, arrêtez de voter pour Donald Trump. C’était amusant cinq minutes, mais ce type, c’est Hitler." Samedi 5 mars, le comédien Louis C.K. a fait parler de lui avec un email adressé à ses fans dans lequel il les implorait de ne pas soutenir celui qui domine pour le moment la primaire républicaine en vue de l’élection présidentielle américaine de la fin d’année.

Un cri d’alerte qui n’hésite pas à comparer le magnat de l’immobilier à Adolf Hitler. Mais l’acteur n’est pas le premier à faire cette comparaison entre Trump et leader de l’Allemagne nazie.

Depuis le début de la course à l’investiture au sein du Grand Old Party, nombreuses sont les personnalités politiques et médiatiques qui ont tenu à mettre en garde l’électorat américain contre un candidat aux innombrables dérapages et aux propositions plus que douteuses, comme le montre notre vidéo en tête d’article.

“Un drôle de personnage qui dit ce que certains pensent”

Dans le magazine Newsweek, c’est par exemple la demi-sœur d’Anne Frank, Eva Schloss qui a pris position contre le milliardaire. “Si Donald Trump devenait le prochain président des États-Unis, ce serait un désastre complet”, expliquait-elle. “Je pense qu'il se comporte comme Hitler en incitant au racisme.”

De la même manière, l’humoriste et présentateur sur HBO, Bill Maher, mais aussi les comédiens du “Saturday Night Live”, le républicain John Kasich ou encore l’éditorialiste pourtant très conservateur Glenn Beck ont tous comparé les deux hommes. La justification de ce rapprochement ? Pour Beck par exemple, c’est la crainte de voir l’Amérique voter pour “un candidat amusant, qui dit tout haut ce que certains pensent”, avant de se retrouver gouvernée par un dangereux tyran.

Déjà interrogé sur ces comparaisons, Donald Trump n’avait alors pas semblé plus inquiet que cela. Alors en pleine polémique concernant sa proposition d’interdire l’entrée sur le territoire national aux Musulmans, il n’avait pas hésité à se comparer à un ancien président : Franklin Delano Roosevelt. “Ce que je fais n’est pas différent de la solution de FDR pour les Allemands, les Italiens, les Japonais”, assurait-il en évoquant en creux des camps d’internement. “Il [Roosevelt] a fait la même chose, et si vous regardez de près, il a même fait bien pire.”

Source : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016

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L’humour du week-end : quand les médias qui “informent” le public vérifient que celui-ci a bien tout gobé…

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Pour avoir un peu d’infos non déformées, le débat républicain en VO

Débat de Donald Trump sur CNN du 02/25/2016

Source : Youtube, 26-02-2016

Le débat de CNN du 25-02-2016 avec Donald Trump contre ses rivaux Marco Rubio et Ted Cruz  pour l’Investiture républicaine à la présidentielle 2016.

Source : Youtube, 26-02-2016

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