lundi 14 mars 2016

La route vers la démocratie...

La route vers la démocratie...

Vous savez quelque part, c'est rassurant, car toutes les personnes qui cherchent une solution, a l'injustice qui nous est faite, en arrive aux mêmes conclusions. Ainsi Rudo, en Belgique, avec qui nous nous étions battus contre le MES (vous aviez déjà oublié ? une belle trahison, ça aussi le MES), bref, Rudo arrive aux mêmes conclusions que nous. A savoir, que le pouvoir a été volé par la bourgeoisie, en 1789, les bourgeois ont affamé la population pour qu'elle se révolte contre Louis XVI. Ensuite ces personnes qui se disaient « éclairées » ont inscrit dans la loi leur puissance et notre IMPUISSANCE, cela fait 200 ans que l'oligarchie dirige la France. Ils dirigent les médias, les journaux, ils achètent les politiques. Ils vous disent que le gouvernement est légitime parce que vous avez élu son président. Mais depuis 200 ans, ce sont les RICHES qui choisissent les candidats à l'élection présidentielle, ils vous donnent l'illusion d'un jeu « démocratique, mais ce n'est qu'une illusion.

Le plus flagrant exemple en date reste François Hollande, qui a renié toutes ses promesses de campagne. Ces gens vous mentent, vous manipulent, ils captent toutes les richesses du pays par l'esclavage de la dette, vous font travailler et vous donnent une misère pour ne pas que vous vous révoltiez (et pour que vous achetiez leur produits), alors que par le truchement de l'argent, ce fameux argent qui « crée » de l'argent a l'encontre des principe de Dieu, ils sont plus riches chaque seconde que vous ne le serez jamais de votre vie, et ainsi, ils deviennent encore plus puissants, ils ont travesti la révolution, volé son destin au peuple de France, renié le Père Créateur, et instauré le culte du démon, de l'argent, de l'avarice, de la compétition.

Ils sont riches, mais ils sont totalement stupides, à force de vouloir toujours plus d'argent, ils ont mené le monde à sa perte, nous sommes à la veille d'un énorme krach boursier et d'un désastre écologique, aussi ils préparent déjà les garde-fous, et plongent notre pays dans la dictature sous l'excuse du terrorisme, qu'ils ont EUX-mêmes fomenté.

Le monde n'en peut plus de cette engeance, le monde les vomis, et ils le savent, aussi comme il leur en faut toujours plus. Cette fois-ci ils ont décidé de s'offrir la planète tout entière, et pour ce faire de se débarrasser de sa population, subtilement, tranquillement, pour ne pas éveiller les soupçons, Et d'ici quelques dizaines d'années ils auront gagné, ils posséderont le monde entier, et vous et vos enfants serez morts….

Vous ne me croyez pas, ne vous inquiétez pas, j'en ai l'habitude… Et c'est justement pour cela qu'ils vont gagner… Rappelez-vous, nous sommes des « complotistes » alors que justement c'est EUX qui complotent contre les peuples, et ce depuis des centaines d'années.

Ne vous laissez pas manipuler par je ne sais quel « sauveur », par je ne sais lequel des « politicien » éclairé, le pouvoir corrompt, et le pouvoir total, corrompt totalement.

Les seuls que vous devez écouter, c'est vous-même et le bon sens populaire.

AUX ARMES CITOYENS, que les grandes manifestations qui s'annoncent pour le droit du travail, portent nos espoirs, expliquez la vérité à vos proches, à nos concitoyens.

Et instaurons une VRAIE démocratie, une démocratie où le peuple inscrit sa puissance dans la constitution, et dirige le destin de la Nation.

Amicalement,

f.

Par Rudo de Ruijter

Le mot 'démocratie' vient des mots grecs 'demos' ( = peuple) et 'cratein' ( = regner). Démocratie serait la meilleure forme de gouvernance possible. Dans une démocratie complète tous les citoyens ont droit à la parole. Tout le monde peut signaler des problèmes. Tout le monde peut proposer des solutions. Tout le monde peut exprimer des arguments en faveur ou contre ces propositions, afin que tous les intérêts en jeu puissent être discutés et pesés. De cette façon les meilleures décisions peuvent être prises. En effet, elles sont basées sur toutes les connaissances et sur tous les avis disponibles. Et quand on a participé soi-même à ces prises de décision on sera plus vite porté à les respecter. Participer signifie aussi qu'on acquiert plus de compréhension pour les intérêts et l'avis des autres, ce qui contribue à une compréhension mutuelle et un vivre ensemble paisible.

Du susdit on peut déjà déduire, que ce qu'on nous présente aujourd'hui comme démocratie, en est éloigné encore de quelques pas. La vraie démocratie, dans laquelle les citoyens prennent les décisions eux-mêmes, n'existe encore quasiment nulle part, et là où elle existe plus ou moins, c'est à petite échelle, comme dans un nombre de cantons suisses.

Société et gouvernance

Beaucoup de caractéristiques de société et de gouvernance sont toujours basées sur les us et coutumes d'il y a des milliers d'années. Ainsi, dans les sociétés les plus avancées il y avait déjà le principe de solidarité, suivi du droit à la propriété et l'émergence de la différence de classes avec le droit d'exploitation (aussi bien physique que par le crédit), et un gouvernement centralisé, qui basait son autorité sur la crainte.

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Il y a environ 9000 ans, à l'est de la Mer Méditerranée, des chasseurs-collectionneurs voyageurs commençaient à s'établir comme fermiers. Ils s'installaient sur les terres fertiles le long de l'Euphrate et du Tigris (aujourd'hui Irak). Ceux qui s'étaient installés au ras de l'eau avaient le moins de peine d'irriguer leurs champs. Ceux qui venaient plus tard devaient creuser et entretenir de longs canaux pour cela. Vers 3200 av.J.-C., près de l'embouchure de ces fleuves, en Sumer, des communautés se transformaient en villages, chacun avec son propre dieu et mené par un grand-prêtre. Il pouvait invoquer la volonté du dieu. Il organisait le partage de la nourriture - la récolte était portée dans le temple au centre, entreposée et distribuée - et il appointait des gens pour des tâches spécifiques. L'administration était tenue à jour au moyen de signes cunéïformes dans des tablettes d'argile. Cela valait aussi pour l'enregistrement de propriétés. Aux alentours de 2500 av.J.-C. les premières écoles de scribes étaient établies. Les scribes devaient, entre autres, imprimer les textes officiels. Ces textes étaient roulés dans les tablettes d'argile avec un cylindre gravé. [1]

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L'écriture sur les tablettes d'argile rendait également possible de tenir l'administration des prêts. Dans ce domaine un commerce florissant avait vu le jour, en particulier par des fonctionnaires haut-placés, qui fournissaient des prêts privés pour devenir riches rapidement. C'était surtout les fermiers, qui dépendaient du temps, qui se trouvaient facilement pris dans l'engrenage des dettes.

Dans la Loi de Hammurabi (Babylon, 1740 av.J.-C.) [2] les taux d'intérêt étaient fixés..

art. 88. Un marchand peut collecter 33,3 pourcent d'intérêt sur un prêt en grain et 20 pourcent sur un prêt en argent. [3]

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Quand quelqu'un ne remboursait pas ses dettes, il pouvait être fait prisonnier par son créditeur. Mais il pouvait aussi vendre sa femme, son fils et sa fille ou les donner pour travaux forcés. Dans ce cas ils devaient travailler pendant trois ans au domicile du créditeur et être libérés dans la quatrième année (art 117). Pour éviter un déclin en esclavage massif Hammurabi prévoyait des exceptions au paiement des intérêts.

art. 48 Quand quelqu'un a une dette pour un emprunt et une tempête abat le blé, ou la récolte échoue ou le blé ne pousse pas par manque d'eau, il n'a pas besoin de donner du grain à son créditeur. Il lave sa tablette dans l'eau et ne paye pas d'intérêts pour cette année.

Depuis le départ, les prêts ont mené à des désorganisations de sociétés. Le plus souvent ce sont d'abord les fermiers, et avec eux la production de la nourriture, qui se trouvaient dans les problèmes. Un remède pour rétablir la situation précédente et pour remettre en route l'économie était alors une remise des dettes. Des écritures ont été retrouvées, attestant que déjà en 2400 av. J.-C. une remise de dettes a eu lieu à Lagash (Sumer). Et durant le règne de Hammurabi il y a eu au moins 4 remises de dettes, en 1792, 1780, 1771 et en 1762 av. J.-C. [4] Nous voyons réapparaître ce remède de façon répétitive jusqu'à nos jours. [5]

Sous le règne d'Hammurabi le respect pour la propriété était strictement réglé. Dans l'article 6 de sa loi la peine capitale était prévue pour vol commis dans un temple ou une maison, de même que pour le recel des objets volés. Pour le vol de bétail, si l'on était suffisamment riche, on pouvait s'en tirer avec une amende.

art. 8. Quand un homme a volé un boeuf, mouton, âne, cochon ou chèvre d'un temple, il remboursera 30 fois autant. S'ils appartenaient à un homme libre, il remboursera 10 fois autant. Si le voleur ne peut payer, il sera mis à mort.

La communauté devait payer pour les suites matérielles de brigandage sur la voie publique. 

art. 23. Quand un brigand n'a pas été pris, la victime déclarera sur l'honneur ce qui lui a été volé et le gouverneur lui donnera ce qu'il a perdu.

Après une dernière remise générale des dettes à Babylon (sous le roi Ammisaduqa, 1646-1626 av. J.-C.) lentement mais sûrement le déclin s'installe. La grande propriété terrienne augmente, de même que l'exploitation abusive et l'esclavage. Des conflits violents entre débiteurs et créditeurs se font jour. [4]

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La première notion de démocratie apparaît mille ans après dans l'histoire grecque.

En Grèce, aux alentours de 1000 av. J.-C. , on vivait surtout de l'élevage et beaucoup de clans de familles avaient plus ou moins leur propre territoire. Des petits villages évoluaient en villes, où les clans avaient beaucoup d'influence. Les villes se proclamaient en 'polis' (cités-états) avec chacun un 'roi' à la tête. Le plus souvent c'était un genre de citoyen d'honneur, qui était entouré d'un conseil de gens qui avait du 'time' (valeur) pour la communauté. (Le plus souvent, ils avaient cette valeur en raison de leur propriété terrestre ou en raison de leur rôle dans la défense de la ville.) Aux alentours de 800 av. J.-C. la royauté disparaît dans la plupart des cités-états et les conseils des chefs de clans prennent les décisions. Et parce que ceux-ci prenaient en compte surtout leurs propres intérêts, il y avait souvent du mécontentement parmi le peuple, dont, consécutivement, un homme fort pouvait profiter pour saisir le pouvoir et s'établir comme autocrate ('tyran').

A Athènes, la plus grande des cités-état, c'était en 753 av. J.-C. que la royauté était remplacée par un conseil, l'Areopagus, dans lequel participaient environ 60 chefs de clan. Le conseil était simultanément tribunal et gouvernement. Les chefs de clan appointaient les magistrats, chaque fois pour une année. Et pour les tâches gouvernementales ils choisissaient en leur sein 9 membres. Toutes les décisions devaient d'abord être approuvées par le conseil.

Athènes n'avait que peu de terre arable et un nombre de riches propriétaires avaient commencé à utiliser les versants des collines pour cultiver des vignes et des oliviers. Le vin et l'huile d'olive étaient surtout exportés. Athènes devenait une ville commerçante florissante. Autour de la Mer Méditerranée et de la Mer Noire les Grecs avaient un très grand nombre de postes commerciaux, qui, au fil du temps, se transformaient en colonies.

En outre, lors des nombreuses campagnes et des expéditions à l'étranger ils pirataient, dérobaient et pillaient beaucoup, et ils faisaient des prisonniers en grand nombre, qui leur servaient d'esclaves.

Athènes possédait des mines d'argent à Laurion, 65 km au Sud de la ville, où 10 à 20.000 esclaves capturés étaient forcés au travail dans des conditions misérables. Comme l'argent devait être extrait de couches contenant du plomb, la plupart d'entre-eux ne vivaient pas longtemps. Les esclaves étaient la propriété d'un nombre d'aristocrates Athéniens qui les louaient aux propriétaires des mines.

Aristote (384 - 322 av. J.-C.) justifiait l'esclavage en disant : "Autrement, comment les aristocrates pourraient trouver le temps pour apprendre ce qui doit être appris, pour maintenir la culture et pour développer des vertus politiques ?"

L'exploitation par les prêts avec le recours à l'esclavage était également usuelle. A Athènes, un habitant sur trois était esclave. Les fermiers avaient l'habitude d'emprunter de la semence et de la restituer après la récolte. Avec l'ascension de l'argent cela avait changé. Ils devaient emprunter à intérêt. Et quand ils ne pouvaient pas payer leurs dettes, ils perdaient la propriété de leur terre et ils devaient alors céder 6/6 de leur récolte aux propriétaires. Leurs obligations de paiement étaient gravées dans des 'horois' (pierres de gage) au bord des terrains qu'ils cultivaient, avec le nom du créditeur, le montant emprunté, le taux d'intérêt et la date d'échéance.

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Lorsqu'ils ne réussissaient pas à se tenir aux obligations, leur femme et enfants et souvent eux-mêmes, ils devaient travailler comme esclave pendant des années pour se sortir des dettes. Et comme Athènes avait déjà beaucoup d'esclaves, ils étaient souvent vendus et mis au travail dans une des nombreuses colonies. A la longue les propriétaires terriens avaient des difficultés pour trouver des fermiers qui voulaient travailler pour eux.

Vers 600 av. J.-C. des commerçants athéniens se mirent à importer du blé, parce que la production locale ne suffisait plus. Cela terminait le manque, mais faisait aussi chuter le prix du blé. Pour les fermiers la situation devenait intenable. A tout moment une révolution pouvait éclater. Le conseil le comprenait, et en 594 av.J.-C. ils appointaient Solon, un philosophe et poète populaire, comme autocrate pour résoudre les problèmes.

Solon décidait une remise de dettes pour les fermiers et interdisait les crédits avec des clauses d'esclavage. Les horois étaient détruits. Également il rachetait dans les colonies autant de fermiers qu'ils pouvait et les ramenait à Athènes. Il ne s'agissait pas tellement d'une libération noble, mais d'une mesure pour faire redémarrer la production agricole locale. Pour cette même raison, en Attica, la région où la nourriture était produite, davantage de gens obtenaient l'accès aux puits d'eau. [6] Aux artisans étrangers il donnait en perspective de pouvoir devenir des citoyens athéniens, s'ils voulaient bien s'y établir. L'artisanat était une occupation trop inférieure pour les Athéniens libres.

Il y avait un manque de drachmes, entre autre causé par le fait que les propriétaires terriens en avait épargné en grandes quantités. Solon réduisait la taille de la pièce, ce qui allégeait les dettes existantes, faisait entrer plus d'argent dans l'économie et stimulait l'exportation. Cependant, à l'exception de l'huile d'olive, l'exportation de produits agricoles était prohibée. Ceux-ci devaient servir à la population locale. Également, l'usage de payer des amendes avec du bétail était aboli. Désormais les amendes devaient être réglées en drachmes.

A partir de 592 av.J.-C. il introduisait un nouveau système légal considérable dans le champ du droit pénal, familial, constitutionnel et de procédure. Des lois de Dracon, qui étaient en vigeur jusque-là, il ne maintenait la peine de mort que pour meurtre.

Sur le plan de la gouvernance la population était divisée en quatre castes, non pas selon leur origine, mais selon leur richesse. Les deux castes les plus riches pouvaient participer dans l'Aréopagus, qui restait responsable pour les affaires politiques et juridiques les plus importantes. Les citoyens de troisième classe pouvaient participer dans un Conseil de 400, qui devait contre-balancer quelque peu le pouvoir de l'Aréopagus. Les plus pauvres pouvaient participer dans une Assemblée populaire, qui pouvait décider des questions qui leur étaient soumises par le Conseil de 400. La quatrième classe participait également à un nouveau tribunal, qui, au fil du temps, retirait de plus en plus d'affaires civiles et militaires du pouvoir de l'Aréopagus.

Mais les aristocrates détenaient toujours le pouvoir suprême et le trouble politique continuait. En 590 av.J.-C. Peisistratus, un aristocrate Athénien exilé, saisit le pouvoir. Bien qu'il fût populaire dans la population, il ordonna néanmoins leur désarmement pour éviter des rebellions. Comme précaution supplémentaire il faisait tenir en otage les fils des familles aristocratiques les plus influentes. Sous son règne le système fiscal était revu (le privilège des réductions fiscales pour les riches était aboli), les fermiers recevaient des terres et des prêts à 5 pourcent et la distribution d'eau d'Athènes était améliorée. En outre des routes étaient construites et le commerce et l'industrie étaient stimulés. C'était le début d'une période de prospérité et de tranquillité. Cependant, le fils de Peisistratus, Hippias, était un de ces tyrans dans le sens moderne du mot, qui, parmi d'autres, chassait des centaines d'Athéniens de leurs maisons et les exilait.

La démocratie à la grecque

Hippias perdait le pouvoir à Cleistenes, encore un aristocrate Athénien exilé, qui en 507 av.J.-C. réduisait énormément le pouvoir de l'aristocratie avec une réforme. La population était divisée selon domicile en 10 'demes' (quartiers / cantons). Le conseil de 400 ('Boule') était agrandi à 500 et par tirage au sort chaque deme obtenait 50 membres. La Boule préparait les propositions de loi et les électeurs, qui se réunissaient une quarantaine de fois chaque année, pouvaient accepter, refuser ou faire amender ces propositions.

Le tirage au sort était pour les Athéniens le meilleur moyen pour obtenir une représentation équitable de la population dans leurs réunions. Des élections existaient aussi, mais elles étaient plutôt un genre d'élection inverse, avec lesquelles on déterminait quel politicien devait être exilé pour dix ans. Le politicien qui obtenait 6000 votes était exilé. Cela s'avérait être un moyen efficace pour éviter des excès politiciens et des troubles sociaux.

Au temps d'Aristote (384 - 322 av.J.-C.) la Grèce comprenait quelques 1500 cités-état au tour de la Mer Méditerranée et de la Mer Noire, dont plusieurs centaines étaient qualifiés comme des 'démocraties'.

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Dans le reste de l'Europe la démocratie restera encore un concept inexistant pendant de nombreux siècles. Ce n'est qu'assez récemment, au 18e / 19e siècle, lorsque des empereurs, rois, ducs et autres souverains aristocratiques avaient causé des révoltes populaires en raison de leur exploitation abusive et leurs guerres continuelles, qu'ils finissaient par accepter des représentants du peuple (ou par être décapités). Caractéristique pour tous ces pays Européens est, qu'ils s'appellent tous "démocratique" maintenant.

Cependant, si l'on regarde l'organisation des gouvernements, on remarque tout de suite que dans la plupart des pays les soi-disant représentants du peuple sont divisés en une première et une deuxième chambre, dont seuls les représentant de la deuxième chambre sont directement élus par le peuple. La première chambre (sénat) peut rejeter les propositions de loi votées par la deuxième chambre.

Et lorsqu'on constate, que dans chaque pays il reste toujours une assez petite minorité de citoyens avec des privilèges énormes, aussi bien en richesse qu'en influence politique, on peut présumer que le fonctionnement de ces "démocraties" est loin d'être démocratique. Souvent cela est déjà causé à la base, par la forme peu démocratique du gouvernement, imposée par la constitution. Le plus souvent ces constitutions ont été écrites par un petit nombre de personnes de la classe supérieure et limitent de façon statutaire l'influence de la grande majorité des citoyens, des gens du peuple.

Depuis l'ascension des partis politiques, à partir d'environ 1870, les chambres sont peuplées par des représentants de partis politiques. Avec des promesses électorales ces partis politiques tentent d'obtenir le plus grand nombre de votes possible. Aussitôt après les élections des chefs de parti se rencontrent en secret pour tenter d'obtenir une majorité de représentants en se liant à plusieurs partis ensemble. Le but de l'opération est d'obtenir le pouvoir absolu de voter des lois, sans avoir à se soucier des arguments et avis des représentants des autres partis.

Cette formation de coalition signifie d'un côté, que quelques chefs de partis politiques, essaient de construire un accord de gouvernance au moyen de marchandages, où des promesses électorales sont éliminées de chaque côté. D'un autre côté cela signifie, qu'à partir du moment où une coalition existe, le résultat des débats sur des propositions de loi est connu d'avance et donc, que le débat perd sa fonction démocratique comme instrument pour mettre sur table tous les arguments en faveur et contre des propositions, pour bien peser tous les intérêts en jeu. Il va de soi, que l'absence de débat véritable détériore grandement la qualité des lois votées. Cela signifie en outre, que les membres de la majorité sont obligés d'obéir aux ordres de vote de leur chef. S'ils n'obéissaient pas, la majorité serait en danger. Le résultat de cette manière de travailler est que les chefs de parti prennent les décisions et que consécutivement plus aucun membre du parlement n'étudie soigneusement les textes sur lesquels il doit voter. En effet, cela serait inutile et un gaspillage de temps. Avec ces coalitions le parlement est devenu un instrument corrompu et dangereux pour la prise de décision démocratique.

Ce n'est donc pas surprenant, que ces soi-disant représentants du peuple sont devenus une caste à part, qui fonctionne sous une bulle en verre, souvent protégée par des portillons de sécurité contre ces citoyens étranges et dangereux.

Dans beaucoup de pays européens, la constitution date encore du temps, où les populations étaient en majorité illettrées. On peut comprendre quelque peu, que les puissants de l'époque étaient d'avis que ces illettrés devaient être mis en curatelle et représentés par des gens sachant lire et écrire. Cependant, aujourd'hui la situation est telle qu'il y a beaucoup plus de connaissance et de compréhension à l'extérieur du parlement qu'à l'intérieur.

Aujourd'hui nous disposons des moyens techniques pour organiser une vraie démocratie à l'échelle d'un pays entier. Rien qu'avec une plateforme-web bien structurée nous pouvons :

• signaler des problèmes ;
• faire des propositions pour des solutions et des lois ;
• formuler des arguments en faveur et contre ces propositions.

Et avec un peu d'organisation supplémentaire nous pouvons également procéder à des votes.

La question principale est donc : sommes-nous toujours des citoyens qui doivent être représentés, ou est-il temps d'introduire une vraie démocratie ?

Rudo de Ruijter,
Chercheur indépendant
Pays-Bas

courtfool@xs4all.nl

Sources et références:

[1] Tablettes d'argile en Sumer : http://www.historyguide.org/ancient/lecture2b.html

[2] Loi de Hammurabi : http://avalon.law.yale.edu/ancient/hamframe.asp http://www.sacred-texts.com/ane/ham/ham05.htm ; http://www.sacred-texts.com/ane/ham/ham06.htm ; http://www.sacred-texts.com/ane/ham/ham07.htm

[3] Aujourd'hui environ 35 pourcent de toutes nos dépenses consistent d'intérêts. Helmut Creutz :

"Tous les frais qui s'accumulent dans la production et dans les prix intermédiaires entrent dans les prix finaux. Ils doivent donc être payés par les ménages, qui, comme derniers dans la chaîne ne peuvent plus reporter ces frais à d'autres et paient ces frais directement ou indirectement avec leurs dépenses."

Selon le bulletin de la Bundesbank de septembre 2003 les dépenses totales de tous les ménages de l'année 2000 se situaient à 1.201 milliards d'euro, les frais des emprunts (les intérêts collectés par les banques) à 370 milliards d'euros. De ces montants, qui représentent par ménage 31.600, respectivement 9.740 euros, se laisse calculer un pourcentage d'intérêts dans les dépenses de 31 pourcent. En 1950 cela n'était que 7 pourcent et en 1975 c'était 14 pourcent.

[4] Remises de dettes en Mésopotamie : http://www.globalresearch.ca/debt-cancellation-in-mesopotamia-and-egypt-from-3000-to-1000-bc/5303136

[5] Remises de dettes jusqu'à nos jours : http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11383374/The-biggest-debt-write-offs-in-the-history-of-the-world.html

[6] Dans un radius de 700 m tout le monde pouvait se servir d'un puits. Et lorsque quelqu'un ne pouvait pas trouver d'eau à 18 mètres de profondeur il avait le droit de se servir du puits de son voisin :  http://www.solon-line.de/solon-legislator-and-poet.htm

[7]   L'histoire de Mouseland : les souris qui élisent des chats :   https://www.youtube.com/watch?v=kdwySCMovHk (à partir de 1'20'') 

Texte original sur : www.courtfool.info/fr_La_route_vers_la_democratie.htm

mars, 2016

Source : Courtfool.info

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : Agenda 21

 

2 commentaires:

  1. Trabalho muito bom. Encontrei a página procurando o significado de zebuzzeo. E tenho uma pulga atrás da orelha querendo saber o significado do "Z" nos veículos russos - ou é "zeta". Agora, passo a acompanhar esse trabalho.

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    1. Tradução zebuzzeo... irei acompanhar...

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