Loi travail : les Français(es) restent mobilisés
AFP Des dizaines de milliers de personnes sont à nouveau au rendez-vous pour cette cinquième journée de mobilisation dans toute la France à l'appel des syndicats. A Paris, le cortège devait rejoindre l'Assemblée Nationale. Mais arrivés à Invalides, des affrontements ont commencé entre certains manifestants et le service d'ordre des syndicats, avant l'intervention des CRS. A Paris, le cortège de plusieurs milliers de manifestants, très encadré par les forces de l'ordre, se dirigeait depuis la place Denfert-Rochereau vers l'Assemblée nationale où est discutée la motion de censure de la droite contre le gouvernement. En tête de cortège défilaient Philippe Martinez (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Eric Beynel (Solidaires), Bernadette Groison (FSU) et William Martinet (Unef), encadrés par des services d'ordre syndicaux renforcés. Malgré cela, des affrontements ont débuté au niveau de la place des Invalides. Alors que le cortège arrivait au terme de son parcours, certains manifestants s'en sont pris à d'autres plus pacifistes et aux journalistes présents. Quelques minutes auparavant, les CRS avaient quitté la tête du cortège. Plusieurs personnes ont été blessées. Les services d'ordre des syndicats ont été également pris à partie par certains manifestants. Dix membres des services d'ordre de la CGT et trois de Force ouvrière ont été blessés, selon des sources syndicales. Le gros des manifestants s'est retrouvé bloqué à l'extérieur de la place par les CRS.
"Le gouvernement n'arrivera pas à faire taire les jeunes", a affirmé le président de l'Unef, tandis que Jean-Claude Mailly a voulu se montrer "optimiste" en rappelant qu'il y a dix ans le contrat première embauche (CPE) avait été "adopté, voté, et retiré". "Il y a besoin de passer à la vitesse supérieure", a déclaré Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, à l'Humanité de ce jeudi. Pour lui, "les salariés semblent décidés à s'engager dans un mouvement dur".
Partout en FranceA Toulouse, 12.000 personnes selon les syndicats dans le centre-ville. "Avec cette loi, on nous crache à la figure", s'indignait Nathalie, infirmière de 44 ans, se disant "un peu écœurée" par la "façon de faire" du gouvernement. A Grenoble ils étaient 4000 selon la CGT à manifester dans le calme aux cris de "49.3 on n'en veut pas, Grenoble soulève-toi" ou "P comme pourris, S comme salauds, à bas le parti socialiste". A Rennes, selon la préfecture, la manifestation a rassemblé 1500 personnes, dont 500 jeunes, qui ont commencé à se disperser vers 13H30 sans incidents majeurs.
Source : l'Humanité.fr
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