[28 pages] 4e vidéo : Donald Trump à l'origine de la relance des révélations !
Suite de notre grande série sur les 28 pages – rappel :
Si le problème des 28 pages a été évoqué dès 2003 dans les médias américains, cela ne le fut que très modestement. C’est d’ailleurs généralement toujours le cas : comme il n’y a pas de complot, la plupart des informations sortent dans la presse de façon naturelle, mais plutôt page 12, une fois, et sans reprise, donc c’est très vite oublié. Pour avoir un impact sur la population, il faut une grosse caisse de résonance. C’est l’émission 60 Minutes du 10 avril 2016 qui, du fait de son audience, a mis le feu aux poudres – ce qui était aussi plus facile 15 ans après les faits. Le prétexte avancé par 60 Minutes a été la visite d’Obama en Arabie Saoudite : C’est une bonne raison, mais qui explique difficilement a elle seule ce choix. Le fond est, très probablement, le fait que ce sujet est monté crescendo durant la campagne des Républicains, porté par… Donald Trump ! Dont les propos ont fini par le faire traiter de “complotiste du 11 Septembre” – ce qui ne manque pas de sel 2 mois après… Bref, sujet lancinant médiatiquement + occasion, cela nous donne l’émission 60 Minutes (qui ne demande l’accord de personne, elle est habituée à sortir des scoops, encore faut-il qu’ils soient dans l’air du temps…) Observez-donc comment cela s’est passé dans cette vidéo – qui a été très longue à monter Vous y verrez aussi un autre Donald Trump, qu’on s’est bien gardé de vous montrer dans les médias, et qui permet de mieux comprendre pourquoi il va probablement être le candidat Républicain… I. La 4e VidéoMême vidéo – version alternative si souci : Si vous êtes très très pressé, voici l’extrait Trump seul : II. Le script de la vidéoVoici le script de la vidéo « Débat télévisé entre les candidats Républicains à la primaire, 16 septembre 2015 » (source : YouTube)De 1’40'51 à 1’41'25 Donald Trump : « Je dois dire quelque chose parce que cela concerne la capacité de jugement. Je suis la seule personne sur cette estrade – la seule personne – qui a combattu très durement contre le fait d'aller en Irak, et pourtant je n'étais pas encore un homme politique. J’ai dit que [c'était une erreur] d'aller en Irak. C'était en 2003, vous pouvez le vérifier. Je pourrais vous donner 25 anecdotes différentes. Par exemple, une délégation a été envoyée à mon bureau pour me voir, parce que je parlais trop fortement de ce sujet. Je suis une personne très militariste, mais vous devez savoir quand il faut utiliser l’armée. Je suis la seule personne ici qui a lutté contre le fait d'aller en Irak ! » De 1’42’25 à 1’43’01 Donald Trump : « Votre frère et son administration nous ont donné Barack Obama, parce qu’après un tel désastre, surtout les trois derniers mois, même Abraham Lincoln n'aurait pas pu être élu ! » Jeb Bush : « Vous savez quoi ? En ce qui concerne mon frère, il y a une chose dont je suis sûr : c'est qu'il nous a gardés en sécurité ! Je ne sais pas si vous vous souvenez … » [APPLAUDISSEMENTS]Jeb Bush : « … Donald … » [APPLAUDISSEMENTS]Jeb Bush : « … vous vous souvenez du grondement ? Vous vous souvenez du pompier, avec ses bras autour de lui ? Il a envoyé un signal clair que les États-Unis seraient forts et lutteraient contre le terrorisme islamique, et il nous a gardés en sécurité ! » Georges W. Bush et le fameux pompier, peu après les attentats du 11 septembre 2001Donald Trump : « Je ne sais pas. Vous vous sentez en sécurité maintenant? Je ne me sens pas en sécurité moi… » « Un mois plus tard, Donald Trump réagit après avoir été attaqué plusieurs fois par Jeb Bush qui défend son frère, 16 octobre 2015 » (source : YouTube)[NB : Donald Trump a perdu plusieurs de ses amis dans les attentats du World Trade Center]De 32'55 à 33'37 Journaliste : « Pour être le Président des États-Unis, vous devez être un leader à bien des égards. On n’a pas vu votre gant de velours. Nous avons vu votre main de fer, mais George Bush a dû réconforter l’Amérique après le 11 Septembre, et Barack Obama l'a fait après la tuerie de l'école à Sandy Hook. Aidez-nous à comprendre quel homme est Donald Trump. Je dois savoir que vous allez nous faire sentir en sécurité et nous rendre fiers. » Donald Trump : « O.K., je pense avoir un plus grand cœur que chacun de mes adversaires. Je pense que je suis beaucoup plus compétent que chacun d’entre eux. Quand vous parlez de George Bush, je veux dire, dites ce que vous voulez, mais le World Trade Center a été détruit pendant qu'il était là. » Journaliste : « Attendez ! Vous ne pouvez pas blâmer George Bush pour cela ?! » Donald Trump : « Il était Président, O.K. ? On peut ne pas le lui reprocher ou ne pas lui en vouloir, mais il était le Président. Le World Trade Center a été détruit durant sa présidence ! » « Quatre jours plus tard, Donald Trump réagit à la grosse polémique qui a suivi ses propos, 20 octobre 2015 » (source : MediaIte)De 0’00 à 0’39 Donald Trump : « Écoutez, son frère est attaqué, c'est une personne loyale, et il est loyal envers son frère. Mais son frère a fait des erreurs. Son frère pourrait avoir fait une erreur à propos de la véritable attaque parce qu’il savait que l'attaque allait arriver. George Tenet, le Directeur de la CIA, lui a dit qu’elle allait arriver. Donc, ils ont eu des alertes en avance, et ils n'en n'ont pas vraiment tenu compte. Maintenant, c'est quelque chose qui peut arriver. Je ne le blâme pas pour cela. Mais encore une fois, la question était – et je ne blâmais personne – qu'ils ont dit que notre pays était en sécurité sous Bush. Et j'ai répondu qu'en est-il de la destruction du World Trade Center, qui reste la pire attaque de notre Histoire ? L'affirmation était que notre pays était en sécurité durant la présidence de son frère… » « Débat télévisé entre les candidats Républicains à la primaire, 13 février 2016 » (source : YouTube)Les candidats à la primaire républicaine, au 13 février 2016De 31'04 à 31'36 Présentateur : « Lundi, George W. Bush fera campagne en Caroline du Sud pour son frère. Comme vous l’avez dit ce soir, et vous l'avez souvent dit, votre opposition à la guerre en Irak était un signe de votre bon jugement. En 2008, dans une interview avec Wolf Blitzer, en parlant de la conduite de la guerre par le président George W. Bush, vous avez dit que vous étiez surpris que la leader démocrate Nancy Pelosi n’ait pas essayé de le destituer. Vous avez dit, je cite : “ce que vous auriez personnellement estimé être une chose merveilleuse.” Lorsqu’on vous a demandé ce que vous entendiez par là, vous avez dit : “Pour la guerre, pour la guerre, il a menti, il nous a entrainés dans cette guerre avec des mensonges.” Estimez-vous encore que le président Bush aurait dû être mis en accusation ? » De 32'01 à 33'02 Donald Trump : « De toute évidence, la guerre en Irak a été une grande erreur. D’accord ? Maintenant, vous pouvez le prendre comme vous le souhaitez, et il a fallu à Jeb Bush, si vous vous souvenez du début de sa candidature, il lui a fallu cinq jours pour le reconnaitre : “C'était une erreur, puis Ce n'était plus une erreur”, il lui a fallu cinq jours avant que ses conseillers lui disent quoi dire, et il a finalement dit “ce fut une erreur.” La guerre en Irak ! Nous avons dépensé 2 000 milliards de dollars, des milliers de vies, et nous n'avons même pas réussi. L’Iran a repris l’Irak avec les deuxièmes réserves de pétrole dans le monde. Donc de toute évidence, oui, ce fut une erreur ! George Bush a fait une erreur. Nous pouvons tous faire des erreurs. Mais celle-là est championne du monde ! Nous n'aurions jamais dû aller en Irak. Nous avons déstabilisé le Moyen-Orient. » Présentateur : « Vous pensez toujours qu'il aurait dû être destitué ? » Donald Trump : « Vous faites ce que vous voulez. Vous appelez ça comme vous voulez. Mais je tiens à vous dire qu'ils ont menti. Ils ont dit qu’il y avait des armes de destruction massive, et il n’y en avait pas. Et ils savaient qu’il n'y en avait pas. Il n’y avait pas d’armes de destruction massive. » De 33'42 à 34'05 Jeb Bush : « Et tandis que Donald Trump préparait une émission de télé-réalité, mon frère s'occupait de la construction d’un appareil de sécurité pour nous protéger. Et je suis fier de ce qu’il a fait. Et il a le culot de s'en prendre à mon frère ! » Donald Trump « Le World Trade Center a été détruit pendant la présidence de votre frère, souvenez-vous en ! Ce n'est ce que j'appelle nous maintenir en sécurité ! » De 35'51 à 37'07 Marco Rubio : « Je veux juste dire, au moins au nom de moi-même et de ma famille, que je remercie tout le temps Dieu que ce soit George W. Bush qui ait été à la Maison Blanche le 11/9 et non pas Al Gore ! Et je pense que vous pouvez regarder en arrière avec le recul et trouver à redire un certain nombre de choses, mais il nous a gardé en sécurité. Et non seulement il nous a gardé en sécurité, mais peu importe ce que vous disiez à propos des armes de destruction massive, Saddam Hussein était en état de violation des résolutions de l’ONU, en violation ouverte, et le reste du monde ne faisait rien à ce sujet. Et George W. Bush a fait ce que la communauté internationale refusait de faire. Et encore une fois, il nous a gardés en sécurité, et je lui suis toujours reconnaissant de ce qu’il a fait pour ce pays. » Donald Trump : « Mais comment dire qu'il nous a gardés en sécurité alors que le World Trade Center a été détruit ? J’ai perdu des centaines d’amis ! Le World Trade Center a été détruit durant la présidence de George Bush – et il nous a gardés en sécurité ? Ce n’est pas de la sécurité ! Ce n’est pas de la sécurité, Marco ! Ce n’est pas de la sécurité ! » Marco Rubio : « Le World Trade Center a été détruit parce que Bill Clinton n’a pas tué Oussama ben Laden quand il a eu l'occasion de le tuer ! » Donald Trump : « Et, en passant, George Bush en a aussi eu l'occasion, et il n’a pas écouté les conseils de la CIA. » « Tweet de Donald Trump, 15 février 2016 » Pour aller plus loin : Quand la théorie du complot à propos du 11/09 va comme un gant au discours de Donald Trump. « Sénateur Lindsey Graham, ancien adversaire de Trump à la primaire et proche de John McCain, 17 février 2016 » (source : Breitbart)Lindsay GrahamDe 00'46 à 1'46 Présentateur : « Je parie que vous avez dû tomber de votre chaise quand vous avez entendu ça samedi soir. Tentons de comprendre la logique de ce que fait Trump. » Lindsay Graham : « Ça va être dur, mais essayons. Ma seule explication est qu'il est devenu fou et qu'il n’a pas le caractère ou le jugement pour se contrôler quand il devient fou. On est à l'asile. Cette accusation vient de l'extrême extrême extrême gauche, des théories du complot mondial. Si j'étais Barack Obama ou un Démocrate, je ferais tout ce que je pourrais pour que Donald Trump soit nommé. Il a dénigré la femme. Il a un niveau de désapprobation de 80 % chez les Hispaniques. À la fin de la bataille, il serait le candidat le plus mauvais dans toute l’histoire du parti républicain. Lorsque vous calomniez George W. Bush en Caroline du Sud, j’espère qu'il y aura des conséquences. Mais dire que Bush est responsable du 11/9 et qu'il a menti à propos de la guerre en Irak ne va pas bien passer ici, je l’espère. » De 2'14 à 2'55 Lindsay Graham : « Je ne vais pas essayer d’entrer dans l’esprit de Donald Trump. Parce que je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de place. Je pense qu’il est dingue. Je pense qu’il est fou. Je pense qu’il est inapte pour être président. Je suis un Républicain et il ne l'est pas. Il n'est pas un Républicain conservateur, c'est un opportuniste. Il pourrait tirer sur quelqu’un sur la Cinquième Avenue et de 25 à 30 % des gens le suivraient encore parce qu’il donne la parole à leur colère et à leur frustration. Mais il n'est pas apte à être Président des États-Unis. Tout Républicain qui accuse George W. Bush d'avoir menti au peuple américain sur la guerre en Irak et d'être responsable du 11/9 n'est pas un Républicain. C'est un extrémiste, c'est un fou.” « Donald Trump, 17 février 2016, deux mois avant l'émission 60 minutes » (source : YouTube)Donald Trump, en meeting, le 19 février 2016De 21'09 à 22'46 Donald Trump : « Il nous faut quelqu'un qui a cette compétence – et je l'ai toujours eue – : tenir les budgets et les calendriers ! Au moment où nous devons reconstruire nos infrastructures, parce que notre pays est en ruine : nos aéroports, nos routes, nos autoroutes, nos ponts, nos tunnels, nos hôpitaux… Tout ce que nous avons arrive en fin de vie. Et quand vous regardez la façon dont ils construisent, les budgets vont doubler, tripler, quadrupler. Permettez-moi de vous dire qu'il y a des gens qui gagnent beaucoup d’argent sur le dos de notre pays. Désormais, ils ne vont plus en gagner autant. Et voici l’autre point : je finance seul ma campagne. Donc, je ne suis pas contrôlé par des intérêts particuliers, comme les sociétés pharmaceutiques, les compagnies d’électricité, les fournisseurs d'eau… Elles sont des centaines. Elles contrôlent les politiciens parce qu’elles les financent. Moi, je ne prends pas leur argent. Donc, je suis en auto-financement. Je ne sais pas si on doit m'accorder du mérite pour cela ; pour être honnête avec vous, je n'en suis pas sûr. Mais je suis en auto-financement. Cela coûte beaucoup d’argent, vraiment beaucoup d’argent. Mais vous savez, la bonne chose est qu’ils ne peuvent pas venir vers moi et dire : “Eh bien, nous vous avons donné de l’argent” – vous savez, Ford ou General Motors ou une autre. “Nous vous avons donné beaucoup d’argent, nous avons besoin de ceci, nous avons besoin de cela”. Moi, je vais faire ce qui est bon pour vous, les gens, OK ? » Présentateur : « Et juste pour être complètement transparent, ma femme vous a envoyé un chèque de 25 dollars… [Rire] Je pense qu'une des questions que tout le monde ici se pose est pourquoi les médias en général ont-ils peur d’une présidence Trump ? » Donald Trump : « Oh, je suis si mal traité. Je veux dire, je regardais FOX NEWS ce matin. Ils me traitent si mal. FOX me traite pire que toute autre personne. Mais je suis très mal traité par tous les médias. Je ne sais même pas… , je ne comprends vraiment pas pourquoi. Ils font défiler des experts les uns après les autres, qui sont toujours négatifs, négatifs, négatifs… » De 23'02 à 23'06 Donald Trump : « Mais cela n'a pas une grande importance, je pense. Regardez, nous sommes de loin en tête dans les sondages. » De 23'25 à 25'34 Donald Trump : « Mais, vous savez, j'estime que le mieux que j'ai à faire est de dire la vérité. Par exemple, je dis la vérité à propos de l’Irak. Je dis que cette guerre a été une catastrophe. Nous avons dépensé 2 000, 3 000 milliards de dollars, perdu des milliers de vies, des milliers de vies ! Nous avons des soldats blessés partout. Moi, je les aime – ces gars-là ont plus de courage que nous tous mis ensemble, je dois vous le dire. Nous tous ! Et je dis que nous n'aurions jamais dû aller là-bas et vous savez, si Bush se sent insulté par ça, eh bien je m'en moque. Cela fait quelle différence? Ce fut une terrible erreur, nous n'aurions jamais dû aller là. Et quand on me dit : “Ce n’est pas bon de critiquer !”, je réponds : “Critiquer ? Mais il s'agit de l’une des pires décisions de l’histoire de notre pays. Regardez. Nous avons totalement déstabilisé le Moyen-Orient, ce que j'avais prédit. On devrait reconnaitre ma vision parce que j'ai prédit que cela allait arriver, parce que quand vous avez frappé une puissance régionale, l’autre a pris la relève. Maintenant, l’Iran est en train de reprendre l’Irak, aussi sûrement que vous êtes assis là. Nous n'avons même plus rien à voir avec l’Irak. Nous sommes partis. Mais pensez-y. Nous avons dépensé 2 000, 3 000 milliards de dollars. Nous devons reconstruire notre pays, et nous aurions pu faire tellement de choses avec cet argent ! Et à la place, nous sommes dans une situation au Moyen-Orient pire qu'il y a 15 ans. Maintenant, c'est un désastre. Saddam Hussein était un méchant. D'accord ? Un méchant. Mais vous savez à quoi il était bon ? À tuer des terroristes. Il était en train de tuer des terroristes. Maintenant, l’Irak est un refuge pour les terroristes. Si vous voulez devenir un terroriste, vous allez en Irak, vous serez bien accueilli. Et qu’avons-nous fait ? Avec tout cet argent dépensé, toutes ces vies perdues, tous ces guerriers blessés ? Qu'avons-nous obtenu ? Eh bien que l’Iran rafle la mise ! Non seulement, ils vont récupérer leurs 150 milliards de dollars séquestrés – grâce à cet accord stupide que nous avons proposé, l’une des plus stupides offres que je n'ai jamais vues -, mais, maintenant, ils mettent la main sur l’Irak que nous leur avons remis. [L'Iran et l'Irak] se sont battus pendant des années pour essayer de prendre le dessus sur l’autre. Eh bien, comme nous avons décapité l'Irak, l'Iran prend le dessus. Les gens ne réalisent pas que l’Irak possède les deuxièmes plus grandes réserves de pétrole au monde. Donc, nous l'avons pris puis nous l'avons remis aux Iraniens sur un plateau d’argent. Mais comment avons-nous pu être aussi stupides ?Je suis très triste. Honnêtement, pour moi, c'est un sujet qui m'attriste quand j'en parle. » De 36'08 à 40'35 Présentateur : « Pourriez-vous nous indiquer quelles sont vos relations avec Poutine, et comment cela se passera avec une présidence Trump ? » Donald Trump : « Je n'ai aucune relation avec lui. Il a dit que j'étais un génie. Il a dit « Donald Trump est un génie, il va remporter la primaire et sera le leader du monde », ou à peu près. Il a dit un truc positif comme ça, et ces individus ont accouru en disant « Nous voulons que vous démentiez ces propos », ce à quoi j'ai répondu « Quoi, il dit que je suis un génie, et vous voulez que je démente ? Mais vous êtes dingues ? ». Mais vous vous rendez compte à quel point ils sont stupides ? « Nous voulons que vous démentiez ces propos ». En plus, j'ai dit « Mais ce ne serait pas bien si ça se passait mieux avec les autres pays ? Est-ce que ce ne serait pas en réalité une chose positive ? Faut-il toujours se combattre ? Je pense que je pourrais avoir une bonne relation avec Poutine, qui sait ? Je pense que nous avons de bonnes relations. Mais je peux vous dire qu'il a des relations horribles avec Obama. C'est ridicule. Et il profite d'Obama. Alors que ce n'est pas facile de profiter de moi, les amis, croyez-moi… Et si on s'entendait bien avec la Russie, ce serait agréable, non ? Mais oublions un peu la Russie. Parlons par exemple de Lindsey Graham. C'est l'être humain le plus stupide que j'ai jamais vu. Alors, il se présente contre moi à l'investiture. Il démarre à 6 %, et il me cogne. Bon je ne le prends même plus au téléphone… Il continue à dire des choses malveillantes, et il baisse à 5%, à 4 %, et il termine à 0%. Zéro. Ce type concourt pour la Présidence, et il termine à zéro. Je pense qu'il s'est déshonoré. Et on le voit revenir ici [en Caroline du Sud] pour donner son avis sur ce qu'il faut faire. Il a une côte de popularité d'environ 2 %, et moi de 42 %. C'est un sénateur en fonction de Caroline du Sud, et il a 2 % de soutien. Je l'ai vu à la télévision ce matin, et je pense qu'on l'a perdu. Il disait « Donald Trump… » – il pouvait à peine parler tellement il tremblait de haine… « Que pensez-vous de Donald Trump ? – Aaaa » : il est devenu fou. Ce gars est cinglé, et franchement, franchement, je ne veux pour rien au monde son soutien. Je ne veux rien avoir à faire avec lui… Et il dit souvent “Je sais ce qu'il faut pour les militaires…” Mais je pourrais le faire fuir d'une pichenette, “Poum !” Ce type ne sait rien ! Et c'est à cause de ce genre de pensée que nous en sommes toujours là quinze ans après ! Rappelez-vous ce que j'ai dit. Tout ce qu'on a fait depuis quinze ans au Moyen-Orient, c'est dépenser des milliers de milliards de dollars – peut-être 5 ! Car quand on parle de 2, on ne parle que de l'Irak, et c'était il y a deux ans. On doit donc arriver à 4 ou 5 au global. De quoi rebâtir notre pays ! Et tout ça à cause de types comme Lindsey Graham. J'ai regardé sa doctrine militaire : il voulait qu'on combatte Assad, et qu'on combatte Daesh en même temps, sauf qu'ils se combattaient déjà entre eux ! Ils se battaient entre eux, et on a voulu combattre les deux – réfléchissez à ça ! Moi, je veux qu'on dégage Daesh ! On a soutenu des “rebelles”, vous savez les “groupes de rebelles”, les « rebelles de la liberté » et tous ces noms boiteux. Eh bien, regardez ce qui est arrivé en Libye ! Regardez ce qui est arrivé en Irak ! Regardez ce qui se passe ! Nous avons dépensé des milliards en équipement, des milliards ! Et s'ils gagnent, ils seront pires que le type qu'ils auront renversé – d'accord ? C'est ce qui s'est déjà passé. Regardez la Libye, quel désastre avec Kadhafi ! On s'est débarrassé de Kadhafi, et qu'a-t-on en Libye ? Un désastre total ! Regardez Saddam Hussein, nous en avons parlé, quel désastre ! Et on a un type qui est un incompétent notoire en matière militaire, mais qui pense le contraire. Souvenez-vous, c'est ce mode de pensée qui nous a conduits là au bout de quinze ans. Et la situation est bien pire maintenant qu'il y a quinze ans ! Il y a quinze ans, il n'y avait pas tous ces terroristes, etc. Et en toute impartialité, il faut bien dire que nous nous en sommes pris à l'Irak, mais qu'ils n'ont pas détruit le World Trade Center, ok, ce n'était pas les Irakiens qui ont détruit le World Trade Center, nous nous en sommes pris à l'Irak, nous avons anéanti le pays, l'Iran en a repris le contrôle, ok. Mais ce n'étaient pas les Irakiens, vous découvrirez qui a réellement détruit le World Trade Center, parce qu'ils ont des documents qui sont très secrets, qui montrent que ce sont les Saoudiens, ok ? Mais vous le découvrirez. Mais ce n'était pas l'Irak… Mais quand je vois un type comme Lindsey Graham, quand j'écoute ses théories sur la guerre, je me dis que nous serons en guerre pour toujours, il n'y aura pas de fin. Vous vous dirigez vers la Troisième Guerre Mondiale avec ce type. Mais on ne veut pas de la Troisième Guerre Mondiale à cause de la Syrie. On ne veut pas de Troisième Guerre Mondiale, vous êtes d'accord avec ça ?» « Donald Trump, 19 février 2016 » (source : YouTube)
Donald Trump sur CBS, le 17 février 2016 De 0'00 à 0'29 : Présentateur : « Vous avez dit une chose qui m'intrigue beaucoup. C'est à propos des 28 pages de la Commission parlementaire sur le 11 Septembre, qui n'ont jamais été publiées. J'ai eu l'impression que vous saviez des choses que nous ne savions peut-être pas… Je pense que, si vous les publiez, vous y trouverez que l'Arabie Saoudite a beaucoup à voir avec l'attaque du World Trade Center. Les publierez-vous si vous devenez Président ? » Donald Trump : « Oh oui, je les publierai. Je me répète : nous avons attaqué l’Irak, mais l'Irak n'a pas détruit le World Trade Center. Quand vous publierez ces pages, vous trouverez qui l'a fait ! » |
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