La petite histoire est racontée par le Canard Enchaîné et a pour héros une journaliste de France Bleu Limousin dont le poste a été supprimé, la direction de Radio France et "le chef de l'Etat, toujours sensible aux affaires corréziennes". Après l'annonce de la fermeture de la station locale, François Hollande aurait promis de recaser les quatre journalistes concernés "où ils/elles voudraient", selon l'hebdomadaire.
"Une journaliste, star des ondes tullistes, l'a pris au mot et a réclamé une mutation à France Bleu Pays basque. Problème : le seul poste disponible à la rentrée était affecté d'avance à une pigiste régulière et incontestée".
Le fait que cette journaliste pigiste "parle le basque", un atout pour travailler dans une antenne bilingue, n'est pas assez pour convaincre le patron de Radio France, Mathieu Gallet, qui, selon le Canard Enchaîné, "impose la protégée corrézienne".Bien entendu, la rédaction et les syndicats s'offusquent, menacent de révéler l'affaire et obligent la direction à reculer.
"Gallet appelle alors un conseiller de l'Elysée, qui lui suggère ce qui était jusqu'alors impossible : la création d'un poste supplémentaire pour calmer tout le monde".
Une décision qui met un terme à la polémique, mais qui fait tâche lorsqu'on sait que les orientations stratégiques pour 2015-2019 de Radio France prévoient près de 350 départs volontaires et un retour à l'équilibre en 2017. Dans un entretien au Monde, M. Gallet précisait :
Quand Hollande s’implique (de très près) dans la mutation d’une journaliste de Radio France | Big Browser"Cela nous amène à envisager un éventuel plan de départs volontaires de 350 postes, avec une possibilité de recrutements, par exemple, dans le domaine du numérique, du marketing ou de la production culturelle. L’effort devra être réparti de façon équitable dans toute la maison."
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