Les sondages d'approbation de Poutine avant et après le début de l'"affaire l'Ukrainienne" en Février 2014. |
Pourquoi Poutine ne lâchera rien
Comme le montre le graphique, dès le début de la réaction russe en Février 2014 (référundum de la péninsule de Crimée) la cote de Vladimir Poutine a bondi de 45% à 58% en seulement un mois, alors que les combats faisaient rage dans la région du Donbass (l'est russophone de l'Ukraine) le maître du Kremlin a conservé sa popularité record pour finir par culminer à 74% en Mars 2015.
Le danger c'est l'"après Poutine"!
“si on continue à isoler la Russie, elle va devenir un adversaire, elle va basculer de Weimar à Hitler, je ne pense pas que ce soit Poutine, je pense que c’est après lui qu’on a le danger” (Jacques Attali)
Attali dit clairement que ce n’est pas Poutine qui pourrait devenir un nouvel Hitler, mais bien son successeur.
Le 20-12-2013 en plein coup d'état en Ukraine, Hubert Védrine déclarait dans une interview sur RFI : «On a eu bien de la chance qu'il n'y ait pas eu pire que Poutine».
La réalité, c’est que la Russie représente la partie non-américanisée du continent européen. Elle est, en quelque sorte, la mauvaise conscience d’une classe politique européenne qui veut faire descendre le ciel américain sur la terre européenne en créant une Union européenne copiée sur les Etats-Unis.
Est-ce parce que l’expérience russe pourrait servir de contre-modèle qu’il est, au contraire, anathématisé par une élite européenne soucieuse de préserver sa propre emprise face à l’échec évident de sa construction post-nationale basée à Bruxelles?
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