mardi 8 avril 2014

Les soldats français en Centrafrique privés d'une partie de leur solde!


Pourquoi ce genre de désagrément n'arrive qu'à des personnel en uniforme qui n'ont pas le droit de protester?


Depuis quelques jours, l'exaspération gagne la grande muette et inquiète les cadres de l'armée


 1500 soldats de l'opération Sangaris sont touchés à différents titres alors qu'ils sont officiellement 2000 en Centrafrique. Le problème touche aussi les militaires qui sont revenus en France en février-mars. Mais dans l'autre sens. Eux, continuent à toucher une prime d'Opex alors qu'ils sont déjà rentrés. Ils devront par la suite rembourser le trop-perçu, au mois de mai. « De tels dysfonctionnements minent la confiance de nos hommes dans notre institution et nuit au moral de nos troupes engagées dans une opération délicate » laisse entendre un cadre de l'armée française préférant garder l'anonymat.


Présents en Centrafrique pour une mission dangereuse de pacification, les soldats français de la force Sangaris sont confrontés, tout comme leur famille, à des problèmes financiers. En effet, le logiciel de paie, qui ne cesse de connaître des bugs depuis qu'il gère les soldes des militaires, ne parvient pas à prendre en compte la part "Opex" (opération extérieure) de leur salaire. Celui-ci se trouve ainsi diminué de moitié.

Les familles des soldats se retrouvent confrontées à des difficultés. L'armée reconnaît le problème et indique avoir mis en place un dispositif d'avance sur solde sur place en Centrafrique et en France pour les proches des militaires.

Info RFI: un logiciel de paie prive de primes les soldats de Sangaris - France - RFI

Un logiciel de paie prive de primes les soldats de Sangaris

Les soldats français en Centrafrique privés d'une partie de leur paie | La Provence

La Russie Déploie Des Bombardiers En Crimée Et Modifie Le Rapport Des Forces Contre l'OTAN


Crimée (et) Châtiments!(Russie/Otan  Questions à Jacques Borde)

source : BforBORDE | Le Blog RetEx de Jacques Borde

Où en est-on de la tension autour de l’Ukraine et la Crimée ?


Jacques Borde – Les choses n’évoluent guère. Pas dans le sens de l’apaisement, en tout cas. Les deux camps – entendez Washington et Moscou – en sont toujours à échanger des amabilités (sic). L’Otan se distinguant par sa mauvaise humeur diplomatique. Mais, tout ça reste malgré tout assez cosmétique. En fait, l’Alliance atlantique tente surtout de profiter de la crise actuelle pour renforcer ses liens avec Kiev, où la nouvelle administration est plus réceptive que les précédentes. C’est, somme toute, de bonne guerre. Qu’elle y parvienne : ça c’est une autre histoire !

Et, selon vous, y aura-t-il des conséquences fâcheuses ?


Jacques Borde – Dans les relations Russie/Otan, vous voulez dire ? Cela dépend de ce que vous entendez par là ! Bien évidemment, il n’y aura pas de confrontation directe entre l’Ouest et l’Est. Ni de chocs asymétriques, d’ailleurs. En revanche, le rapport de forces global entre Moscou et Washington est, déjà, en train de se modifier, mais plutôt en faveur de Moscou. D’où les sautes d’humeur de M. Rasmussen. À noter, qu’en dépit des déclarations intempestives des uns et des autres, rien de définitif n’a été décidé au sein de l’Alliance…

Et concrètement ?


Jacques Borde – Désormais russe, la Crimée va reprendre son rôle dans la capacité de projection des forces russes, notamment stratégiques. Ce qui modifie sensiblement la donne.

Sous quelles formes ?


Jacques Borde – Des formes très pratiques. Selon des informations glanées par la Rossiïskaïa Gazeta, la Base aérienne de Gvardeïskoe, près de Simféropol, pourrait accueillir un régiment de bombardiers stratégiques Tu-22M3 Backfire.

Un coup dur pour les Occidentaux ?


Jacques Borde – Un retour à de bonnes vieilles habitudes, en tout cas. En effet, à l’époque soviétique, la 2e Division d’aviation de la Flotte de la mer Noire comptait trois régiments de bombardiers basés à Gvardeïskoe, Vesseloe et Oktiabrskoe. Or, après le partage de ladite flotte, la Russie a récupéré 19 Tupolev, mais qui ont dû être retirés de Crimée. Les 20 restant, devenus ukrainiens ont été démantelés. Ce qui devrait être acté, côté russe, c’est le retour de ses bombardiers stratégiques à Gvardeïskoe.

Que vaut le Backfire ?


Jacques Borde – C’est bien là le problème ! Vu de l’Ouest, le Tu-22M3 Backfire reste une redoutable monture. Assez joliment, les militaires l’ont baptisé «dévoreur de navires». Ce qui définit assez nettement l’état de la menace qu’il fait peser sur ses adversaires potentiels ! Déjà, le Tu-22M3 pouvait tirer les missiles Kh-22 et Kh-15. La modernisation du Tu-22M3 de ces dernières années a démultiplié les performances opérationnelles de l’appareil. Comme l’a écrit Piotr Butowski, «c’est sans doute l’un des points les plus importants du vaste chantier d’aménagement dont font aujourd’hui l’objet les bombardier à loge rayon d’action Tu-22 Backfire de la Force aérienne russe : l’intégration du nouveau missile air/sol supersonique Kh-32, successeur désigné du Kh-22 qui fut l’armement de choix du Backfire à son entrée en service».

Or, on ne connait pas les caractéristiques précises de l’engin développé par le missilier Raduga, il est simplement supposé avoir une portée double du Kh-22. Vous me direz que ça vous fait une belle jambe ! À cela près, comme nous le rappelle Piotr Butowski «…dans sa version antinavire le Kh-22 est donné pour 350 km de portée, et jusqu’à 500 km par sa version d’attaque à terre (Kh-22A)». Soit une portée minimale de 700 km ! Et, ça n’est pas tout, car, comme l’écrit encore Butowski, «… une version améliorée du Kh-32 se profile déjà l’horizon» qui aurait pour nom Kh-32M. Nos confrères parisiens publiant même en exclusivité une photo d’un Tu-22M3 emportant, à fins d’essais, deux de ces missiles Kh-32M. Et ça n’est pas fini !

Et…


Jacques Borde – Trois choses en fait. Primo, les Russes travaillent actuellement sur un nouveau standard pour le Backfire : le Tu-23M3M5. Standard auquel devrait être porté une bonne trentaine des Tu-23 en dotation.

Secundo, comme nous l’apprend Air & Cosmos, le Backfire «pourrait également recevoir le missile subsonique Kh-SD similaire à l’AGM-158 JASSM6 américain et doté d’une porte de 2.000 km».

Tertio, les Russes travaillent sur un «missile supersonique d’environ 1.000 km de portée», le Kh-MT.

On le voit, le retour des Backfire russes en Crimée, n’a rien d’anodin.

Et il est tout aussi clair que si, conformément à ce croit savoir la Rossiïskaïa Gazeta, Moscou décidait de déployer ses Backfire sur la péninsule, un seul régiment de ces «dévoreurs de navires» suffirait à la tâche…

Crimée (et) Châtiments ! | BforBORDE | Le Blog RetEx de Jacques Borde

Ioulia Timochenko Demande Aux Ukrainiens De Vendre Leurs Biens Pour Sauver NAFTOGAS La Cie Gazière En Faillite



La candidate à la présidentielle ukrainienne Ioulia Timochenko a exhorté les Ukrainiens à sauver  Naftogaz , qui, à son avis, ne peut plus supporter sa charge financière. "Maintenant, vous devez vous mobiliser pour sauver la principale propriété industrielle de notre pays", - a dit Mme Timochenko lundi lors de sa conférence de presse à  Donetsk . 

Elle a noté que dans l'histoire récente il ya eu des cas où des citoyens ont donné tous leurs biens pour protéger leur pays. 

"Aujourd'hui, chaque citoyen a la possibilité d'aider son pays. Tout le gouvernement est également en train d'y oeuvrer. Les prets accordés par nos alliés sont des contributions directes de soutien à l'armée, qui seront utilisés pour s'assurer que nous puissions nous défendre,"- a ajouté Mme Timochenko.


Yatseniuk le nouveau premier ministre a déclaré que le Gouvernement de l'Ukraine entend augmenter progressivement sur ​​quatre ans le prix du chauffage de 120%.  L'augmentation des tarifs du gaz doit s'appliquer aux tarifs domestique insiste le Fonds monétaire international . Cette exigence est l'une des conditions à remplir pour de Kiev décroche de nouveaux prêts.

Selon Gazprom, la dette de Naftogaz est estimée à plus de 2,2 milliards de dollars en vertu d'accords bilatéraux conclus en Décembre de l'année dernière, le prix du gaz russe pour l'Ukraine jusqu'au 1er Avril était $268,5 pour 1.000 mètres cube. 

Le 3 avril les accords de Kharkov conclus en 2010 ont été abolis et le prix des 1000 mètres cube a grimpé  à 485 $.



source: http://www.vedomosti.ru/politics/news/25015151/timoshenko-prizvala-ukraincev-spasti-naftogaz#ixzz2yHIUwrxS