jeudi 30 octobre 2014

Voilà à quoi se résume la diplomatie obamesque qui devait tout changer sous nos yeux ébahis



Netanyahou, couard, “n’a-pas-de-couilles”, etc.

source : Dedefensa.org 

Des confidences faites à la revue The Atlantic par des “officiels US”, manifestement délégués par l’administration Obama pour faire entendre tout haut ce que le président pense tout bas, fixent l’état de dissolution avancée des relations entre les USA et Israël. Rien d’officiel, car officiellement, – AIPAC, électorat juif et Congrès obligent, – on reste amis jusqu’à la Fin des Temps, liés par des liens indissolubles d’une proximité idéologique, manichéenne et stratégique qui font partie du catéchisme commun... Dans la réalité vraie, la “vérité de situation”, ce sont l’incompréhension, l’exaspération réciproque, le mépris antagoniste, la haine même, qui règnent en maîtres.

(La Citation complète des “officiels” parlant à la revue Atlantic va comme ceci : «The thing about Bibi is, he’s a chickenshit... The good thing about Netanyahu is that he’s scared to launch wars. The bad thing about him is that he won’t do anything to reach an accommodation with the Palestinians or with the Sunni Arab states.” “The only thing he’s interested in is protecting himself from political defeat. He’s not Rabin, he’s not Sharon, he’s certainly no Begin. He’s got no guts.» Bref, Bibi placé en-dessous du pire de ce qu’Israël a produit comme politicards, dont les affirmations d’autorité et de résolution ne sont que vaines postures de trouillard pompeux ; dans ce cas, le terme “chickenshit“, terme d’argot de rue, vaut bien une traduction à mesure, du type “il n’a pas de couilles”, ou “n’a-pas-de-couilles” pour faire plus leste, — ce qui doit être ressenti rudement par le Premier ministre israélien.)

Ce qui est impressionnant dans cet épisode, c’est que ces citations d’anonymes, officieuses, etc., sont presque prises comme du comptant, presque comme des affirmations officielles, notamment par les Israéliens et implicitement par le côté américaniste. On se déguise à peine, les fleurets sont tout juste mouchetés. On se déteste, on se le dit, on se le hurle presque à visage découvert ... La Maison-Blanche a fait dire très officiellement qu’elle ne prend pas ces insultes telles quelles à son compte mais elle ne les dément pas, elle ne dit pas que des “officiels” parlant au nom de l’administration ne les aient pas dites  ; elle les trouve juste un peu lestes, un peu “osées”, etc. Le Guardian du 29 octobre 2014 ne dissimule pas cet aspect-là, qui est le plus impressionnant...


On en reste tout de même un peu pantois. Ce n’est pas que nous ayons quelque affection excessive, ni pour Bibi, ni pour ses projets d’attaque de l’Iran, mais tout de même... Israël a menacé d’attaquer l’Iran d’une façon haute et claire, sinon officielle, depuis 2007-2008 et les USA se sont constamment mis en travers de ce projet, par tous les moyens possibles, les pressions, les dénonciations, les menaces, le chantage, etc. La chose est mentionnée dans le propos («a combination of our pressure and...»), mais très accessoirement, sans modifier en rien le jugement comme s’il s’agissait d’un point effectivement accessoire. En réalité, les USA ont décisivement sinon exclusivement contribué à transformer un aspect parmi d’autres de la personnalité de Netanyahou en son aspect dominant ; en partie velléitaire, en partie faux-semblant parmi d'autres traits de caractère, il l’est devenu complètement sous la pression et l’exemple US, alors qu’on vient lui reprocher maintenant cette évolution.

Il faut tout de même se rappeler le tintamarre lorsque Netanyahou (re)vint ay pouvoir en 2009. Il s’agissait du “faucon des faucons”, l'homme animé d'une fois religieuse pour anéantir l'ennemi irréductible, celui qui allait déclencher l’apocalypse, et cette réputation s’appuyait sans aucun doute sur des exploits passés. L’action lénifiante des USA sous la direction d’Obama joua un rôle essentiel dans l’engluement, l’ensablement du “faucon des faucons”, jusqu’au point où il semblerait que l’antagonisme haineux de Bibi contre les Iraniens ait laissé la place à une haine pure et simple à l’encontre d’Obama. (De son côté, question haine, Obama le lui rendait et le lui rend bien. Cela se sent à chacune de leurs rencontres.) Quoi qu’il en soit, le résultat est que le Premier ministre nucléaire Netanyahou s’est transformé en un politicien besogneux, arrangeur de combines, dont la vista stratégique se limite à des expéditions de tuerie saisonnières contre les Palestiniens, l’espace stratégique étant ainsi réduit aux faubourgs du réduit israélien. Il y en a encore pour évoquer tel ou tel “Grand Jeu” d’Israël pour redessiner le Moyen-Orient à sa convenance, mais quand l’on voit à quoi est arrivé ce pays, à quel résultat, à quel avantage, en trois ans, dans la crise syrienne sans fin sur sa frontière du Golan, on se permet de douter de ces rêveries d’un autre temps ... La puissante Amérique, la “nation exceptionnelle” sans laquelle rien n’est possible, a réussi, elle, depuis l’arrivée de saint-Obama qui-marche-sur-l’eau, l'exploit de rendre l’impasse israélo-palestienne aussi hermétique qu'une cellule de Guantanamo, donc plus hermétique qu'elle ne fut jamais. Voilà à quoi se résume la diplomatie obamesque qui devait tout changer sous nos yeux ébahis.

Ainsi, pendant que nous avions le dos tourné (vers l’Ukraine, vers les sauteries sauvages et barbares de Daesh/EI), Israël s’enfonçait dans son marécage, et les relations Israël-USA dans une espèce de glacière proche du zéro absolu où se trouve cantonnée la diplomatie du bloc BAO. Les relations israélo-américanistes ont elles-mêmes atteint le degré de paralysie et d’impuissance qui caractérise certainement le gouvernement de Washington, et très probablement, si nous le connaissions mieux, le gouvernement d’Israël. Les deux pays ressembleraient ainsi à deux petits vieux plus ou moins hémiplégiques qui, de leurs fauteuils roulants, échangent des invectives en s’affirmant pourtant comme les meilleurs amis du monde (et accessoirement comme les maîtres du monde)

Et alors disparaît peu à peu, dans une complète dissolution, l’un des axes de l’agressivité surpuissante du Système, l’un des outils déstructurants et dissolvant les plus efficaces du bloc BAO. Mais, aujourd’hui, tout cela s’abîme dans une mélancolique impuissance, qui est la forme bureaucratique et postmoderne de l’hyper-désordre dispensé par le Système lui-même. On observera tout aussi mélancoliquement que même l’AIPAC, lui-même plombé des maux inhérents du Système en fin de course, même le Congrès qui vote à des majorité de 130-150% des motions enfiévrées en faveur d’Israël mais est incapable d’animer la moindre politique cohérente, ne peuvent rien y changer.


Mis en ligne le 30 octobre 2014 à 10H53 Dedefensa.org : Netanyahou, couard, “n’a-pas-de-couilles”, etc.

Barrage De Sivens : Les Ministres De Valls / Hollande Tels des morts vivants de série Z





Tué dans le dos à coup de grenade au TNT!


Enfin, le pouvoir cause de la mort d'un jeune homme de 21 ans, Rémi Fraisse, lors d'affrontements ultra violents avec l'armée sur le site du futur barrage de Sivens. Deux jours après cette tragédie quasiment filmée en direct et posté sur le web, voilà les spécialistes de la compassion de façade, rappelant le devoir d'autorité aux dissidents. Bataillon d'électeurs hier, alliés devenus gêneurs aujourd'hui... Que penser du soutien indéfectible aux forces de l'ordre qui ont tué un manifestant à coup de grenade offensive...dans le dos!

La Hollandie version Valls/Cazeneuve est devenue sourde aveugle et réfractaire à toute révolte sociale ou écologiste. Nulle générosité ni hommage au jeune décédé. La jeunesse était soi-disant la priorité de François Hollande en 2012. le pouvoir avance insensible tel un zombi, mort sans le savoir encore.


Tels des morts vivants de série Z, les ministres socialistes déambulent sans voir les souffrances de la société réelle. Rémi Fraisse les aura laissés désespérément silencieux pendant deux jours, tout occupés qu'ils étaient à se prosterner devant la dépouille d'un grand patron du CAC40 qui ne paye quasiment plus aucun impôt en France.


Du jamais vu depuis 1986!


François Mitterrand se rendant chez les parents de Malik Oussekine tué par les voltigeurs pendant une manifestation étudiante anti-Devaquet ; le ministre chargé de l'université démissionnant le lendemain et Jacques Chirac retirant le projet contesté dans la rue : c'était avant!

Aujourd'hui en 2014, François Hollande passe un coup de téléphone au père de la victime parce que le crime de son sinistre de l'intérieur passe à la TV. Ségolène Royal, ministre ayant autorité sur ce projet de barrage est drapée dans un silence lâche et démago. Il serait temps pour la nunuche de solférino de démissionner pour avoir délibérément laissé pourrir ce conflit! Après avoir tué des loups elle tue l'écologie de proximité. Jusqu'où laisserons-nous aller cette folle?

En 1986, le super-flic de Pasqua (éminence grise de Chirac fortement suspecté d'avoir fait assassiner Robert Boulin) profanait la dépouille de Malik Oussekine à grand coup de déclarations provocatrices et insultantes!

En 2014 c'est le donneur d'ordre Thierry Carcenac, président socialiste du conseil général du Tarn de lancer sa petite diatribe de bourgeois corrompu: «Mourir pour des idées, c'est une chose, mais c'est quand même relativement stupide et bête». Ce qui est bête c'est de voter socialiste le parti du MEDEF, des bétonneurs de l'inutile et des bushistes internationaux





Les zadistes accusés d'islamisme! (un solférinien ça ose tout!)




Quand le dircab du préfet du Tarn ose expliquer que des drapeaux de l’État islamique ont été vus dans les rangs des opposants au barrage de SIVENS ça mérite le mépris voire pire.... Les gardes mobiles n'ont eu de cesse d'aller en permanence provoquer les jeunes zadistes à coup de tirs de flashballs et de grenades au TNT. Ces gendarmes du peloton de surveillance de la gendarmerie (PSIG) ont même jeté une grenade dans une caravane de la zone du Testet! Qui leur a donné l'ordre de déployer une telle violence sinon le préfet lui-même en contact avec B. Cazeneuve, comptable de Bercy devenu ministre de la basse police grâce aux pressions de Manuel Valls sur l' Elysée!

Naguère la mort de Malik Oussekine signa la défaite programmée d'une droite aux abois face à un Mitterrand bien plus fin politique qu'elle! Aujourd'hui ce pouvoir honni a rejeté et insulté ses alliés naturels pour se prosterner devant la finance la plus abjecte. Ils sont des morts vivants politiques, des zombis du progressisme qui attendent leur disparition définitive faute d'électeurs...

Le Fond de DSK (LSK) En Faillite : Son Associé "Suicidé" Par Défénestration En Israël

Escroquerie En Strauss Kahnie!




Si le PS a pu plébisciter la candidature présidentielle d'un tel personnage pendant des mois, on peut comprendre que certains de ses soutiens demandent un changement de nom de leur organisation.

Suicide de l'associé de DSK à la tête du groupe LSK, actif à Genève


L'homme d'affaires Thierry Leyne se serait défenestré d'une tour de Tel-Aviv, a-t-on appris vendredi. Il avait créé avec Dominique Strauss-Kahn le groupe financier LSK & Partners, actif à Genève et Nyon.
L'homme d'affaires franco-israélien Thierry Leyne, associé de l'ex-directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn, s'est suicidé jeudi à Tel-Aviv, ont fait savoir ses proches vendredi.

Âgé de 48 ans, Thierry Leyne avait effectué toute sa carrière dans les milieux financiers, notamment en Suisse, en France et au Luxembourg. Il se serait jeté d'une des plus hautes tours de Tel-Aviv, selon ses proches qui n'ont pas dévoilé les raisons de ce geste.

Plusieurs branches actives au bord du Léman


Thierry Leyne était le principal partenaire de DSK dans le groupe financier LSK & Parners (Leyne-Strauss-Kahn) créé en octobre 2013. Le Temps avait révélé en mai dernier que plusieurs branches et personnes clés du groupe financier étaient établis au bord du Léman.

Ainsi le groupe contrôle-t-il Firstcaution, société spécialisée dans la garantie de loyers dont le siège est à Nyon (VD). Une autre branche, à Genève, est active dans la gestion de fortune.

Thierry Leyne avait lui-même vécu 10 ans à Genève.

Fonds des "clients" évaporés LSK en faillite


Après le suicide de Thierry Leyne, le directeur général de LSK , Assya Asset Management, filiale à 100 % de LSK, vient d’être placée en procédure de « sursis de paiement », selon le régulateur luxembourgeois.


Il s’agit d’une procédure distincte du redressement judiciaire et de la faillite qui s’applique lorsqu’un établissement est « ébranlé » ou en cas « d’impasse de liquidité », explique l’AFP. 

Lorsque l'on doit de l'argent à des "investisseurs" ressortissants d'Europe de l'Est, notamment mafieux, et que l'on ne paye pas, cela finit toujours par un "suicide"...


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0203893855813-une-societe-de-dsk-dans-la-tourmente-1058341.php?B5YkUY4XhyFjHihC.99


Suicide de l'associé de DSK à la tête du groupe LSK, actif à Genève - rts.ch - info - régions - genève

Mort Pour Un Barrage Couteux Et Inutile : Notre Dame Des Landes En Pire!

Sivens une jacquerie qui devait rester loin des médias...



Barrage de Sivens: fortes tensions après la mort d’un opposant - Le rapport d'experts commandé par le ministère de l'écologie critique fortement le projet


Source : mediapart.fr via Démocratie réelle à Nimes maintenant 



Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a appelé au calme dimanche après la découverte du corps sans vie d'un jeune homme sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn), qui a entraîné des réactions virulentes de responsables politiques et de militants.

Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a appelé au calme dimanche après la découverte du corps sans vie d'un jeune homme sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn), qui a entraîné des réactions virulentes de responsables politiques et de militants. La victime, Rémi Fraisse, 21 ans, a été retrouvée vers 2 heures du matin, dans la nuit de samedi à dimanche, après que des affrontements eurent opposé des manifestants et les forces de l'ordre à l'issue d'une manifestation pacifique, ont précisé la préfecture du Tarn et le ministère de l'intérieur, selon l’AFP.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort du jeune homme de 21 ans, intervenue dans «un contexte de violence», selon le procureur de la république d'Albi, Claude Derens. «Les forces de l'ordre ont été attaquées en règle par un groupe de manifestants violents, approximativement une centaine», avait dit le procureur à la presse dans l'après-midi pour décrire les événements de la nuit.

Le projet de barrage-réservoir de 1,5 million de mètres cubes d'eau stockée est porté par le conseil général du Tarn. Ses partisans assurent qu'il est indispensable pour irriguer les terres agricoles alentour et qu'une autre zone humide sera recréée. Les opposants dénoncent un projet coûteux qui, selon eux, ne servira qu'à irriguer les terres d'un petit nombre d'exploitants pratiquant une agriculture intensive.

Un rapport d'experts commandé par le ministère de l'écologie critique fortement le projet de barrage de Sivens dans le Tarn. Il est dévoilé dans ce contexte très tendu.

Le rapport intégral peut être lu ici

Des besoins surestimés, une étude d'impact «de qualité très moyenne», «un financement fragile» : établi par deux ingénieurs généraux des eaux et des forêts, ce rapport doit être rendu public par la préfecture du Tarn dans le courant de cette semaine, peut-être dès lundi. Il critique tout d'abord une évaluation «contestable» des besoins «réels» d'irrigation, évoquant «une surestimation du volume de substitution destiné à l'irrigation d'au moins 35 %». Un surdimensionnement qui s'explique par une estimation des besoins établie «sur des données anciennes et forfaitaires».
«Le choix d'un barrage en travers de la vallée a été privilégié sans réelle analyse des solutions alternatives possibles », une situation d'autant «plus regrettable que le coût d'investissement rapporté au volume stocké est élevé», note le rapport. Il qualifie en outre l'étude d'impact de «qualité très moyenne» et juge le financement du projet «fragile».


Barrage de Sivens: fortes tensions après la mort d’un opposant - Le rapport d'experts commandé par le ministère de l'écologie critique fortement le projet - Démocratie réelle et maintenant des Indignés de Nîmes

lundi 27 octobre 2014

Najat Vallaud Belkacem Désespère Déjà Le Corps Enseignant



Le sourire médiatico-politique de najat Vallaud Belkacem 


Difficile de s'attaquer au sourire d'une jouvencelle sans passer pour un opposant aux femmes et à un" malotru"...

Mais un sourire désarmant permet à de nombreuses femmes de ne pas répondre aux questions et d'éviter de se livrer à une analyse sérieuse des choses

Une façon d'user de ses charmes pour prendre les autres pour des imbéciles... 

Notre république est dans un sale état pour en arriver à ce niveau de médiocrité... 

Les serviteurs de l'Etat (dont les ministres) ont une obligation d'honnêteté et de rigueur intellectuel en comparaissant devant les Citoyens. 

Sans doute ont-ils oublié qu'ils doIvent des comptes au Peuple Souverain

Vivement 2017... Si la "Rue" se retient d'ici là !

À la question cruciale du salaire des enseignants, la ministre répond par des boutades. À la question de la laïcité, par une grenade dégoupillée !

 "Enfin, ces gens, ce n'est pas l'argent qui les attire, sinon ils ne feraient pas enseignants." Et elle a ri - tout heureuse de sa boutade...

"Je ne multiplie pas les petits pains", a-t-elle plaisanté lorsqu'on lui a suggéré de dépasser le stade de l'aumône ( 400 euros chaque année." 33,33 euros par mois.)

La ministre a même répondu qu'elle "ignorait" que l'on avait recruté des professeurs des écoles avec 5 de moyenne au concours!


Laïcité : refiler la patate chaude aux enseignants et aux chefs d'établissement


 Ce n'est pas encore la guerre, mais des conflits en nombre sont contenus dans cette décision qui va à l'encontre de  Vincent Peillon, qui s'était exprimé sur la question en décembre 2013. 

Extrait de la championne de France de la langue de bois: 
"...il peut y avoir des situations particulières, liées par exemple à du prosélytisme religieux, qui peuvent conduire les responsables locaux à recommander de s'abstenir de manifester leur appartenance ou leurs croyances religieuses. C'est un équilibre qui doit être trouvé par les responsables de terrain et les cas conflictuels restent heureusement limités."


Longue intervention bâtie comme un mauvais devoir de Sciences Po  


Par quelle aberration un ministre qui n'a absolument rien à dire, et qui de surcroît le dit mal, se croit-il obligé de participer à des émissions télévisées ? 

Qui lui a dit que c'est la condition nécessaire pour continuer à exister ? Il y a en France aujourd'hui 65 millions de "gens" qui persistent à exister, et difficilement, sans passer à la télé. Et qui n'en ont rien à faire que le ministre soit ou non bien ou mal coiffé. Chatel avait la plus belle permanente du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem se fabrique un casque bien peigné - et puis ? 



Brighelli : derrière le sourire de Najat Vallaud-Belkacem... - Le Point

La France Aux Mains De Vendeurs De Champagne! Les Jouyet Seconde Famille De François Hollande


Les Jouyet, un couple au pouvoir, à droite, à gauche ...

source : moulinier.over-blog

« Très chère Brigitte… » Une fois n’est pas coutume, pour une remise de décoration : ce 15 juillet 2013, François Hollande n’a réclamé aucune note à aucun conseiller. Il connaît chacun des quarante visages qui lui font face, dans la salle des fêtes de l’Elysée. Son plus vieil ami, Jean-Pierre Jouyet, se tient au premier rang, avec quelques-uns des nombreux enfants de sa famille recomposée, que le président connaît presque aussi bien que sa propre progéniture. Présents aussi, plusieurs membres de cette fameuse promotion Voltaire (1980) de l’ENA que l’élection de François Hollande a consacrée − mythifiée, même.

Et, bien sûr, une partie des Taittinger, la grande famille des champagnes : on fête le ruban de l’épouse de « Jean-Pierre », Brigitte Taittinger Jouyet, que le ministre de l’économie, Pierre Moscovici, a proposée au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Elle vient d’être nommée directrice de la stratégie de Sciences Po, cette fabrique de la nomenklatura française. Le 15 mai 2012, au palais de l'Elysée, passation de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et Francois Hollande, en présence de Jean-Pierre Jouyet et de sa femme, Brigitte Taittinger. Avant de décorer son amie, souriante femme blonde de 55 ans, dynamique et volontaire, François Hollande évoque la grande famille de Reims, surfant avec tact sur le passé pétainiste du grand-père, Pierre Taittinger. Il souligne l’art de Brigitte de « susciter les confidences » − y compris les siennes.
Chez les Jouyet, les soirs d’élections, on trouve toujours une moitié de convives pour fêter la victoire au champagne rosé Taittinger Et ce talent du couple Jouyet de mêler, dans leur vaste appartement du 16e arrondissement de Paris, rue Raynouard, l’establishment français au complet : patrons, diplomates, banquiers, politiques, François Fillon comme Manuel Valls ou Emmanuel Macron, François Pinault et Serge Weinberg, droite et gauche mêlées et confondues, sans que jamais − « miracle ! », s’amuse François Hollande − personne ne quitte la table ou ne claque la porte. Chez les Jouyet, les soirs d’élections, que la gauche ou la droite l’emporte, on trouve toujours une moitié de convives pour fêter la victoire au champagne rosé… Taittinger. Dans cette célébration qui ressemble à une fête entre copains mais se tient sous les dorures, se dessine déjà un manifeste du nouveau hollandisme.
En confiance au sein de ce petit comité, le chef de l’Etat dresse l’éloge du « capitalisme familial » et pardonne officiellement à « Jean-Pierre », chrétien progressiste et européen convaincu, son « parcours sinueux » qui l’a conduit, dix-neuf mois durant, à siéger au gouvernement d’un président UMP nommé Nicolas SarkozyMoins d’une année après la décoration de sa femme, le voilà secrétaire général d’un président socialiste boudé par les Français. François Hollande a enfin installé dans le bureau à côté du sien son ami de trente-cinq ans, après s’être séparé de sa compagne, Valérie Trierweiler, et de son conseiller éclaboussé par le scandale, Aquilino Morelle.
SECONDE FAMILLE DU PRÉSIDENT
« Meilleur ami » et secrétaire général de l’Elysée : le cas est inédit sous la Ve République. Pour François Hollande, les Jouyet font un peu office de seconde famille. Familiers des affaires publiques, mais aussi recours dans les affaires privées, comme dans les vieilles monarchies d’autrefois où les intérêts de l’Etat et du prince se trouvaient mêlés.
C’est vers Brigitte qu’il s’est tourné lorsque, après la parution du magazine Closer révélant sa liaison avec Julie Gayet, il a fallu discrètement emmener Valérie Trierweiler, au petit matin, à la Pitié-Salpêtrière. C’est chez eux que le président s’invite, les samedis soir de solitude. Et c’est à La Garde-Freinet, dans le Var, chez Virginie Taittinger, l’une des sœurs de Brigitte installée à Bruxelles avec son mari, un Français spécialiste de la procréation médicalement assistée, qu’il est allé prendre discrètement du repos, cet été.
« Je suis de droite », assume sans fard Brigitte. « Emmanuel Macron est plus à gauche que moi », sourit Jean-Pierre « Je suis de droite », assume Brigitte Taittinger – y compris devant les socialistes que son mari a servis. « Emmanuel Macron est plus à gauche que moi », sourit sans malice Jean-Pierre Jouyet dans le bureau d’angle d’où il pilote désormais l’équipe élyséenne et tente de protéger le président des trop nombreuses sollicitations. « Vois avec Jean-Pierre », répond désormais ce chef de l’Etat qui délègue pourtant si peu à ses proches.
Jouyet n’a jamais eu sa carte au PS, mais la confiance et le corpus commun suffisent. Ne signaient-ils pas ensemble, en 1985, pour accompagner la mue du PS, un manifeste « social-libéral » comme on ne le disait pas encore, intitulé « La gauche bouge » ? Mieux : ils avaient emmêlé leurs deux prénoms dans un improbable pseudonyme, Jean-François Trans, se liant ainsi comme par un serment.
A cette époque, Jean-Pierre côtoie Brigitte, mais ils sont mariés chacun de leur côté : une amie de jeunesse pour lui, un comte à particule pour elle, industriel membre de l’association d’entraide de la noblesse française. Ils partent réveillonner à Bruxelles et à Londres, avec cette petite bande d’amis éclose sur les bancs de Sciences Po et de l’ENA : Jean-Pierre Mignard, l’avocat du président, Claudine et Jean-Maurice Ripert, Bernard Cottin, François et Ségolène. Le rituel prévoit de partager le mois d’août autour de l’anniversaire de « François » – le chef, déjà, affirmera la légende bien ficelée du futur président. Parfois, c’est au Club Med en Bulgarie, parfois en Corse, près d’Ajaccio : le frère de Ségolène est nageur de combat à la base d’Aspretto et une branche Taittinger possède les vignes du Comte Peraldi toutes proches… Les années passant, les couples se défont. Mais, curiosité de cette bande de copains, se reforment souvent dans le même cercle. C’est ainsi que Claudine Ripert, aujourd’hui conseillère en communication à l’Elysée, a épousé en deuxièmes noces Bernard Cottin, l’ex-PDG de Numéricable.
Et que Brigitte Taittinger est devenue la seconde madame Jouyet. « La rencontre d’une vie », dit Jean-Pierre Jouyet. « Un couple symbiotique très fort », juge en médecin le professeur Olivier Lyon-Caen, conseiller santé de François Hollande, et ami intime, avec sa femme Jacqueline Chabridon. « Un couple de pouvoir, convient l’avocat Jean-Pierre Mignard, qui participe au pouvoir, du moins. »
ATMOSPHÈRE FLAUBERTIENNE
Leur mariage, en 2006, sept ans après la naissance d’une petite fille, est l’alliance de deux provinces françaises. Brigitte Taittinger est issue d’une de ces familles où l’aristocratie d’Ancien Régime s’est alliée à la bourgeoisie entreprenante. Une de ces lignées industrieuses empreintes de catholicisme social, celui qui finance des crèches avant de laisser son nom à des rues.
Du lycée privé Jean-XXIII, à Reims, aux vacances dans la bastide vendéenne des grands-parents,les Taittinger ont connu tous les déchirements de la droite hexagonale. Un grand-père, Pierre, fondateur des Jeunesses patriotes dans les années 1920, condamné à la Libération de Paris et déchu de ses droits civiques après la guerre. Un oncle gaulliste, Jean, ancien ministre de la justice de Georges Pompidou et ancien maire de Reims. Un autre, Pierre-Christian, républicain-indépendant, qui fut ministre de Valéry Giscard d’Estaing avant de marier Jean-Pierre et Brigitte dans sa mairie du 16e arrondissement.
« La politique était au centre de nos dîners », reconnaît la cousine Anne-Claire Taittinger, ancienne dirigeante du groupe familial. La politique n’empêche pas les affaires. Au temps de sa gloire, le groupe Taittinger compte dans son portefeuille les champagnes du même nom, mais aussi quelques palaces − le Crillon, le Lutetia à Paris ou le Martinez à Cannes −, les cristalleries Baccarat, le restaurant du Grand Véfour et la parfumerie Annick Goutal. Cette PME de luxe, d’abord installée place Vendôme et place Saint-Sulpice à Paris, où Ségolène Royal se rendait parfois pour un spa durant sa campagne, et dont le parfum phare, l’Eau d’Hadrien − comme l’empereur romain − fut à la fois l’eau de toilette de François Mitterrand, et de temps à autre… celle de François Hollande. Le célèbre flacon de cristal plissé, veille sur le bureau de son secrétaire général.
L’atmosphère chez les parents Jouyet est plus flaubertienne, avec ses paysages du Vexin normand et cette étude de notaire que deux de ses fils reprendront après leur père. Jean-Pierre est pensionnaire à Rouen, comme François Hollande le fut à Jean-Baptiste-de-la-Salle. On milite à droite chez les Jouyet, et on est catholique, comme les Taittinger. Paul, le père gaulliste, emmène parfois ses quatre enfants dans des réunions électorales à Evreux : il est élu conseiller général et maire d’Ecos, un canton de l’Eure que Michel, le frère de Jean-Pierre, maintient aujourd’hui dans le giron de l’UMP. « Ils avaient de l’ambition et je voulais leur faire savoir que je n’étais pas dupe, qu’il n’y avait pas de tromperie sur la marchandise », sourit aujourd’hui Jacques Delors. C’est la génération qui rate Mai-68 et voit arriver, depuis l’ENA, le moment où la gauche prendra le pouvoir. Celle qui vote pour la première fois en 1978, lorsque la gauche manque de peu la majorité à l’Assemblée nationale.
La petite troupe s’agite moins dans la rue que dans des cercles ou des clubs, comme celui de Jacques Delors. « Pourquoi l’avez-vous appelé Témoin ? », demande un jour le jeune Jouyet au plus européen des socialistes. « Parce que je suis le témoin de votre ascension en politique », lui répond avec un brin d’ironie le futur patron de la Commission de Bruxelles. « Ils avaient de l’ambition et je voulais leur faire savoir que je n’étais pas dupe, qu’il n’y avait pas de tromperie sur la marchandise », sourit aujourd’hui Jacques Delors.
A l’ENA, Jouyet pratique déjà ce que l’on n’appelle pas encore l’ouverture. « J’allais où j’aimais les gens, convient-il, chez Renaud Donnedieu de Vabres ou Dominique de Villepin », deux anciens de la promo Voltaire. Les années 1970 sont celles du coup de poing et des extrêmes, mais Jouyet place « la bonne éducation » au-dessus du militantisme passionné. Le jour du classement de sortie de l’ENA, François Hollande, qui veut garder du temps pour faire de la politique, choisit la Cour des comptes, laissant ainsi à Jouyet sa place à l’Inspection des finances. « Comme Juppé et Giscard »,s’enthousiasment les parents Jouyet. « Sans l’Inspection, raconte Brigitte Taittinger, mon mari dit souvent qu’il ne serait rien. »
Dans ce corps de l’élite républicaine, puis comme directeur-adjoint de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, Jean-Pierre Jouyet croise toute la nomenklatura politique et économique française. Depuis qu’il connaît Brigitte, il a pris l’habitude de dîner avec elle. « Ce n’est plus la même chose de voir le patron de Total dans son bureau et de dîner le soir en famille avec Christophe de Margerie », note un convive régulier. Le patron de la compagnie pétrolière est en effet le cousin de Brigitte Taittinger, et le témoin de leur mariage, comme François Hollande. Un de ces patrons que le futur chef de l’Etat tutoie désormais rue Raynouard. Il y croise son ancien condisciple Henri de Castries, le patron d’Axa, et beaucoup d’autres, qui « participeront à l’association de financement de la campagne de 2012 », confie un proche. « Brigitte a l’art de la composition amicale comme d’autres ont l’art de la composition florale », s’émerveille Jean-Pierre Mignard. Et Jean-Pierre Jouyet, « l’une des rares personnes à avoir fait en partie carrière sur la gentillesse », note Alain Minc.
Le couple n’a pas son pareil pour « lancer les discussions générales auxquelles tout le monde peut participer », raconte un habitué. Comme au Siècle, ce club de la nomenklatura française auquel ils appartiennent tous les deux. « C’est l’endroit où il faut être si l’on veut se tenir au courant des mouvements du monde des affaires et de la politique. » Quel que soit le parti au pouvoir. Jean-Pierre Jouyet au palais de l'Elysée le 24 septembre .
EN 2007, LE CHOIX DE SARKOZY
Pas de traversée du désert chez les Jouyet. L’alternance n’est jamais un drame : on a toujours des amis qui en sont, même lorsque s’écrivent les plus acrobatiques des scénarios. C’est le cas en 2007. Durant la campagne, Ségolène Royal ignore savamment son copain de vacances, ne lui réclamant aucune note, aucun conseil.
Sur le fond, Jouyet, si catholique (il a abonné cet été l’Elysée à La Croix), si famille - qui porte, cachée sous sa chemise, sa médaille de baptême, aurait dû être un inconditionnel de la candidate du PS. Mais depuis que le couple Jouyet a « couvert » François et sa liaison cachée avec Valérie Trierweiler, Ségolène Royal leur tourne le dos.
Quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2007, Jean-Pierre Jouyet fonde, avec Denis Olivennes, Matthieu Pigasse (actionnaire du Monde) et quelques autres banquiers et patrons « de gauche » les Gracques, que les moqueurs appellent vite « les Gracques 40 ». Ils appellent à une alliance entre la candidate socialiste et le centriste François Bayrou. Mais, le 7 mai 2007, votent pour la plupart, comme les Jouyet, pour Nicolas Sarkozy…
Ces numéros de voltige n’ont pas échappé au vainqueur. Il faut peu de temps au nouveau président pour convaincre Jean-Pierre Jouyet de rejoindre le gouvernement comme ministre des affaires européennes. « Sa meilleure prise, avec Martin Hirsch ! »,note un socialiste qui suit alors de près le manège. Aujourd’hui encore, Jean-Pierre Jouyet assure que c’est son entente cordiale avec l’ancien ministre de l’économie et sa femme Cécilia, quand lui-même était directeur du Trésor, qui lui a valu son portefeuille. La vérité est évidemment que Nicolas Sarkozy a débauché le-meilleur-ami-de-François-Hollande. « Tu vois, ton copain n’a jamais rien fait pour toi, et moi, je te nomme au gouvernement », répète-t-il à son oreille, savourant son exploit. Brigitte n’a rien trouvé à redire à ce nouvel honneur. François Hollande, lui, est consterné. « C’est un poste technique, le temps de la présidence française de l’Europe », plaide Jouyet. C’est un poste politique, qui oblige à assister au conseil des ministres, a déjà compris Hollande. « Nous étions à Solferino, raconte un témoin. François s’est adossé à la fenêtre, dans la salle d’attente où sont exposées les photos de Mitterrand. Il était tout pâle. Je l’ai entendu dire : “C’est ta décision, et je la respecte. Mais je la regrette aussi. Elle va nous éloigner”. »
Effectivement. « C’est simple : j’ai un mentor politique, Nicolas Sarkozy, et j’ai un meilleur ami, François Hollande. » « Quand même, François lui a laissé sa place, à la sortie de l’ENA !, proteste la mère du premier secrétaire, choquée. Et puis il est venu souvent chez nous ! » Même dans la famille Taittinger, on a du mal à comprendre. « Explique-moi un peu, demande en 2007 le père de Brigitte à son neveu Frantz Taittinger, ancien maire UMP d’Asnières, mon gendre, est-il de droite ou de gauche ? » Jean-Pierre vient justifier son tour de passe-passe politique à sa belle-famille comme pour s’en convaincre lui-même. « C’est simple : j’ai un mentor politique, Nicolas Sarkozy, et j’ai un meilleur ami, François Hollande. » Un ami qui l’évite pour ne pas devoir le saluer. « Tu as été très bon à la télé… »« Très bien, ton discours à l’Assemblée… » Les textos du « gentil » Jouyet restent sans réponse. « Le pouvoir, c’est aussi une géographie, souligne un pilier socialiste de l’Assemblée. Hollande était à la tribune de l’Assemblée comme chef de l’opposition, et il voyait face à lui son ami, sur les bancs du gouvernement. On imagine ce que ça a représenté. » C’est l’époque où François Hollande confie sans fard au Monde que« Jean-Pierre a toujours été de droite ». L’époque aussi où Jouyet ne craint pas d’accompagner l’une des filles de Brigitte, Judith de Warren, au bal des débutantes, cette réception grand-siècle où les jeunes filles bien nées font leur entrée dans le monde.
A la table des Jouyet s’asseyent désormais François Fillon, le nouveau premier ministre, et son épouse, mais aussi Rachida Dati, Xavier Bertrand, Christine Lagarde… De nouveaux convives viennent remplacer les habitués ou s’y adjoindre : pêle-mêle, le banquier d’HSBC Charles-Henri Filippi, l’ancienne journaliste Catherine Pégard devenue conseillère du président Sarkozy, ou l’avocat Jean Veil (chez qui travaille désormais l’une de leurs filles). Mais aussi, on le sait moins, Aquilino Morelle, qui fut avec Manuel Valls un des jeunes conseillers de Lionel Jospin, en 1997. Comment en vouloir à « cet ami merveilleux » d’avoir franchi le Rubicon ? Pourquoi torturer « un homme bienveillant qui ne supporte pas de blesser », ajoute l’ancien député européen Jean-Louis Bourlanges ? ARRANGEMENTS ENTRE AMIS « Tu es entré dans ce gouvernement à cause de Ségolène, tu en repartiras pour François »,avait prédit Brigitte à son mari.
C’est étrange comme, chez les Jouyet, les considérations personnelles s’emmêlent avec les choix politiques. « Jean-Pierre est un homme qui aime être aimé », sourit le professeur Lyon-Caen. Un jour de mai 2008, peu avant la fin de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, il fait passer un mot à Hollande par un huissier de l’Assemblée : « Je voudrais te voir pour t’expliquer. » Ils finissent par dîner, en tête à tête. « Si tu veux, je quitte le gouvernement maintenant », propose Jouyet à l’été 2008, à Nice. « Non, attends la fin de la présidence française », répond Hollande.
A la fin de l’année, il est nommé à la tête de l’Autorité des marchés financiers, l’AMF, le gendarme de la Bourse. Disponible pour 2012, quand, espère le couple, viendra enfin le tour de« François ». Le seul à trouver ces arrangements un peu gonflés s’appelle Nicolas Sarkozy. Rancunier, il s’en souviendra quelques années plus tard. Le jour de l’enterrement d’Antoine Veil, au cimetière du Montparnasse, Jean-Pierre Jouyet échange quelques mots avec les illustres personnalités venues enterrer le mari de Simone Veil. Soudain, Nicolas Sarkozy arrive. Jean-Pierre Jouyet tend poliment la main. L’ex-président la lui refuse en lâchant haut et fort : « Je suis encore libre de saluer qui je veux ! » Jouyet reste livide, terrassé par cette gifle symbolique qui signe le retour à la brutalité du jeu politique.
Qu’importe : depuis le 7 mai 2012, leur ami Hollande est au pouvoir. Cette fois, laisse entendre Brigitte, toute la famille, Jouyet et Taittinger, a voté pour lui, contre « Sarkozy le bling-bling ». Deux mois plus tard, son mari est nommé à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat. Sous la Ve République, la CDC a toujours été le lieu où l’on rend des services au pouvoir. Le haut fonctionnaire se plie sans broncher à l’usage. « Il faut que tu te réconcilies avec Ségolène », a réclamé le président. Elle veut diriger la Banque publique d’investissement, dont il est statutairement le président au titre de la CDC. Du coup, Jouyet est prié d’inventer de toutes pièces, pour elle, un poste de vice-présidente de la BPI.
LES DÎNERS DE LA RUE RAYNOUARD
Il embauche Thomas, le fils de son ami Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, mais surtout un ancien des clubs Témoin et un habitué des dîners de la rue Raynouard. Bien mieux : il s’occupe de « Valérie », dont le couple a bien compris, dans ce quinquennat qui s’ouvre, qu’elle est le talon d’Achille du président. C’est ainsi que, pour lui plaire, Jean-Pierre Jouyet embauche le meilleur ami de la « première “girl friend” », François Bachy, lassé de trente ans passés au service politique de TF1. Le biographe du premier secrétaire du PS (François Hollande, un destin tranquille, paru en 2001 chez Plon) devient, en octobre 2012, directeur de la communication et membre des comités de direction de la CDC, à 20 000 euros par mois.
Au même moment, le démantèlement du groupe Taittinger et le rachat du parfumeur Goutal par des Coréens scellent le départ de Brigitte. Vingt ans chez Annick Goutal, la plus belle ligne de son CV, son meilleur souvenir professionnel. Auparavant, elle avait été chef de produit chez Publicis, Nestlé et L’Oréal, après une maîtrise d’histoire et un passage à Sciences Po, sans obtenir le diplôme. La famille avait eu l’idée de la nommer à la tête de la petite PME pour contourner la rivalité entre deux frères Taittinger. Elle y avait non seulement conquis la parfumeuse (« Avec vos cinq enfants, vous ne pouvez pas être fondamentalement mauvaise », avait fini par dire Annick Goutal), mais aussi développé la marque et gagné des marchés à l’export. Jean-Pierre Jouyet adore jouer les DRH et les dénicheurs de talents.
A sa table, une nouvelle génération de patrons, comme Alexandre Bompard, le PDG de la Fnac ou ce jeune conseiller d’Etat, Frédéric Mion, qui vient de prendre la tête de Sciences Po, rencontré chez des cousins, d’autres Margerie. C’est lui qui propose à Brigitte de venir à Sciences Po chercher auprès des patrons des financements pour l’école. N’est-elle pas membre d’une demi-douzaine de conseils d’administration, comme HSBC France, la Fnac, l’Ensemble orchestral de Paris ou le Centre Pompidou ? Jouyet siégeait sous Richard Descoings au conseil d’administration de la Fondation, cette assemblée qui avait laissé la bride sur le cou du flamboyant directeur de l’école. Il démissionne. « J’avais travaillé à Matignon, jamais à l’Elysée. J’ai accepté pour mon père et pour ma femme » Depuis qu’ils ont vécu un drame, la mort d’un des fils de Jean-Pierre, voilà deux ans, le couple s’épaule et s’inquiète l’un pour l’autre. Comment les distraire de leur immense chagrin ?
François Hollande, esseulé et isolé politiquement, propose à son ami le secrétariat général de l’Elysée, ce poste qui vous occupe l’esprit vingt-quatre heures sur vingt-quatre. « J’avais travaillé à Matignon, jamais à l’Elysée. J’ai accepté pour mon père et pour ma femme, sourit doucement le numéro deux du Palais. L’Etat est bon employeur. Il m’a désormais offert tout ce qu’un fils de notaire provincial peut désirer. »
Jouyet, profil parfait des élites tel que les a longtemps aimé la Ve République. Jouyet, « européen et raisonnable, souligne Bourlanges, mais, aujourd’hui, l’atmosphère n’est plus à ça. » Les peuples en crise n’aiment ni les riches ni les privilégiés, la gauche se méfie des catholiques, qui fournissent les gros bataillons des manifestations anti-Hollande.
Depuis que le pouvoir clame son amour de l’entreprise et du « business », Jean-Pierre Jouyet n’incarne plus seulement la « pensée unique » des années 1990, mais aussi la nouvelle ligne sociale-libérale qui fait hurler les frondeurs du PS. « Je trouve un peu curieux, au lendemain de la gifle des municipales, qu’[on] appelle à son côté quelqu’un qui a été secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy », avait grondé le député européen Emmanuel Maurel.
« Jouyet et tous les ministres hollandais, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont entre eux. Mais cela va accélérer leur chute », persifle Aquilino Morelle dans Le Point. Avant d’ajouter dans Le Monde : « Hollande n’a pas été élu pour faire la politique des Gracques ! »En privé, son ami Arnaud Montebourg peaufine lui aussi ses bons mots contre sa nouvelle cible : la « bourgeoisie d’Etat ». Celle que les Jouyet ont réunie autour de leur table, pendant tant d’années.
Raphaëlle Bacqué grand reporter
Ariane Chemin Grand reporter

Pleins Pouvoirs Pour Valls Et Macron : Hollande Instaure "La Monarchie De Jouyet"


Jouyet : "C’est simple : j’ai un mentor politique, Nicolas Sarkozy, et j’ai un meilleur ami, François Hollande"

Quelle forme va prendre le prochain coup d'état à l'Elysée ?


source : AWDNews - Accueil

Le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre, en général très bien informé (Atlantico, 13 octobre) écrit « que le couple Valls-Macron a pris l’essentiel du pouvoir sur François Hollande. Cette forme de coup d’État au sein de l’exécutif va créer une confrontation de plus en plus violente avec la majorité socialiste. Cette situation est unique dans les annales de la Ve République. Le président de la République dispose légalement de tous les pouvoirs mais n’en exerce que très peu, progressivement déclassé par le Premier ministre et le ministre de l’Économie.

Les patrons l’ont très bien compris.  Ils considèrent que tout se joue à Matignon et Bercy. Tous les tenants d’une société française libérale, européenne et intégrée à la modernité mondiale ont très bien compris qu’il y a désormais une course de vitesse engagée entre ceux qui croient au progrès libéral (l’euro, l’Europe fédérale, la compétitivité et le jeu de la concurrence mondiale) et ceux qui préfèrent des options plus conservatrices, socialistes d’extrême gauche ou sociales et souverainistes.

Bref, de Zemmour à Mélenchon en passant par Montebourg et Marine Le Pen. Pour le monde de l’économie et des affaires, cette coalition hétéroclite est redoutable. Il faut donc que les forces libérales dégagent des résultats et rapidement. D’où le discours sur les réformes. »






À l’image d’autres observateurs, Jean-Marc Sylvestre envisage deux scénarios : le premier prévoit un retour au calme, les députés socialistes préférant la gamelle à la dissolution. Le second, le clash. Mais de toute manière, « cette situation est d’autant plus bizarre que le Premier ministre et son ministre de l’Économie savent bien que le calendrier ne permet pas de finaliser le tiers des réformes dont ils parlent. »

D’où l’idée d’un « blocage total de l’action gouvernementale au premier semestre de l’année prochaine et la démission de Manuel Valls, qui choisirait alors de quitter le Titanic gouvernemental avant qu’il ne sombre. Il le quitterait en ayant, avec Emmanuel Macron, semé assez de petits cailloux pour indiquer le chemin d’une rénovation sociale libérale de la gauche et de la société française. Un chemin qui conduirait à une élection présidentielle. »

Ce que nous annoncions comme plausible scénario dans F&D 384, d’autant que Valls déclarait au Monde du 15 septembre (avant de démentir mollement) : « Si d’ici à six mois, la situation ne s’est pas inversée, ce sera foutu. »

Comme l’écrit le quotidien suisse Le Temps (16 octobre), « le président de la République, incontestablement, est nu ou de moins en moins vêtu, armé, protégé. Depuis un demi-siècle, la position, le rôle et l’image du chef de l’État n’ont cessé de se dégrader. François Hollande est l’incarnation la plus aboutie de ce déclin. François Hollande, parvenu à la moitié de son quinquennat, apparaît comme le plus faible des présidents de la Ve République. Au point de se voir comparé, au printemps et cet été, en pleine frénésie commémorative des deux guerres mondiales, à René Coty, préposé à l’inauguration des chrysanthèmes. »

Où se trouve alors le pouvoir ? Cruellement, Le Monde (8 octobre) rappelle dans un article d’anthologie (où l’on comprend parfaitement l’usage de l’expression « sans dents »), Les Jouyet, un couple au pouvoir, comment François Hollande se réfugie deux à trois fois par semaine et le week-end chez les Jouyet, incarnation des dynasties bourgeoises et de l’oligarchie mondialisée (cf. F&D 383) :

 « Chez les Jouyet, les soirs d’élection, on trouve toujours une moitié des convives pour fêter la victoire (NDA : quel que soit le camp qui l’emporte) au champagne rosé Taittinger. Droite et gauche mêlées et confondues, sans que jamais – “miracle” s’amuse François Hollande – personne ne quitte la table ou ne claque la porte. »

Autant d’éléments que l’on rapprochera de cet autre article (M, le magazine du Monde, 18 octobre 2014) sur ce président désormais acquis à la finance internationale : le milliardaire bilderbergien «Marc Ladreit de Lacharrière et François Hollande arrivent bras dessus bras dessous. Le patron embrasse Macron et Jean-Pierre Jouyet, en les serrant dans ses bras. Pour ceux qui en douteraient encore, François Hollande n’est plus “l’ennemi de la finance” qu’il prétendait être pendant la campagne. Le patronat est chez lui à l’Élysée. »

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dimanche 26 octobre 2014

Christophe de Margerie Éliminé Par La CIA ? Quand On S'oppose À Washington On Ne Fait Pas de Vieux Os



Christophe de Margerie, DSK Khadafi même combat?


source : Comité Valmy
...Mais elle nous amène presque automatiquement à nous demander si nous ne serions pas maintenant en face d'une Affaire de Margerie. En effet, si le profil de celui-ci est tout de même assez différent de celui de Mattei, il n'en reste pas moins qu'il partage avec ce dernier la particularité de ne pas hésiter à piétiner allègrement les plates-bandes du gouvernement des États-Unis et de l'industrie pétrolière américaine.
Déclarer publiquement comme il l'a fait l'an dernier que le maintien du dollar US comme référence pour les prix du pétrole n'a plus sa raison d'être constitue une attaque directe contre le Trésor américain qui profite immensément et indûment de ce privilège. L'abandon de cette référence lorsqu'elle surviendra éventuellement aura des retombées économiques et politiques colossales, au point que les États-Unis soient prêts à tout pour en retarder l'échéance le plus longtemps possible.
N'en retenons pour preuve que deux événements qui ont dominé la scène médiatique pendant des mois lorsqu'ils sont survenus : la disgrâce spectaculaire de l'ancien président du FMI et favori à la présidentielle française, Dominique Strauss Kahn, et l'exécution sommaire du président Mouammar Kadhafi par un commando français chargé de cette mission à l'issue de l'opération de l'OTAN contre son régime.
DSK et Kadhafi avaient eu l'audace de suggérer l'abandon du dollar US comme monnaie de réserve et son remplacement par une combinaison de plusieurs devises, d'or et de droits de tirage spéciaux. Ils ont même collaboré à la réalisation de ce projet avec un dirigeant de la Banque de Chine. À quelques mois d'intervalle, ils ont été mis hors d'état de nuire.
Mais non seulement Christophe de Margerie a-t-il défié le Trésor américain, il s'est également interposé dans les grands desseins de la politique étrangère américaine en faisant cabale contre les sanctions décrétées contre la Russie à la suite de l'affaire ukrainienne, et entretient des liens personnels avec Vladimir Poutine et les dirigeants de plusieurs pays jugés déterminants dans la stratégie américaine, qui portent ombrage aux efforts des États-Unis pour tenter de les influencer dans le sens de ses intérêts.
Quant à l'industrie pétrolière américaine, elle a tendance a voir d'un oeil mauvais toute personne qui n'entre pas dans son moule, À cet égard, impossible d'y être plus étranger que ce Français moustachu issu des rangs de l'aristocratie qui se permettait d'avoir des vues différentes de la sienne sur l'avenir de l'industrie et qui ne se gênait pas pour les promouvoir aux plus hauts niveaux avec toute l'aisance et l'assurance des plus grands diplomates. Les Américains supportent mal de se faire damer le pion, à plus forte raison par un « Frenchy » un peu trop sûr de lui.
Toutes ces raisons étaient-elles suffisantes pour faire subir à Christophe De Margerie le sort d'Enrico Mattei ? Encore trop tôt pour le dire, mais la version de l'accident commence déjà à susciter le scepticisme, comme en fait foi cet article mis en ligne hier sur le site d'information Réseau International On y parle même d'une explosion...

Accident de Brétigny: Foutage De Gueule Organisationnel

"Et la marmotte elle met l'éclisse dans l'aiguillage!"



Jusqu'à quand va-t-on nous faire avaler cette fable ? 


L'éclisse auto-dévissante et sauteuse, c'est comme l'inversion de la courbe du chômage : le tout c'est d'y croire ! 

Bretigny : Du Jamais Vu Depuis la Bataille Du Rail Selon la CFDT

Mais la France ne manque pas de naïfs, il n'y a qu'à voir qui a été élu Président. 
Mais une belle page en pure langue de bois rassure les moutons, ils peuvent dès lors passer à autre chose ; dormez, braves gens, tout va bien, ce n'était qu'une négligence : un ouvrier mal formé sera passé près de l'éclisse sans remarquer qu'elle s'était détachée et qu'elle prenait son élan pour aller atterrir dans l'aiguillage...


Mail reçu d'un agent au sol de la SNCF (25 octobre)



Cette histoire d’éclisse qui se serait engouffrée comme par magie pil-poil là où il ne faut pas je n’y crois pas une seconde, aucun cheminot ne peut y croire, c’est une thèse aussi farfelue et débile que l’évasion de nazis sur des vaisseaux extra-terrestres.
  Je suis OFG, cad grosso-modo un agent au sol, et il nous incombe entre autres de signaler aux infras qui transmettront aux équipes d’entretien toutes anomalies dont bien sûr les éclisses désserées, car OUI cela arrive, et c’est même assez courant, un truc très banal en soit. Sauf qu’une éclisse desserrée ne se desserre jamais complètement au point de tomber au sol, même si l’équipe d’entretien intervient plusieurs jours après le signalement de l’anomalie. 
Son rôle de maintient de jonction entre deux rails ne se fait pas uniquement sur le plan horizontal, mais aussi (surtout?? je vais me renseigner) sur le plan vertical pour qu’un bout de rail ne soit pas trop haut/bas par rapport à l’autre, car horizontalement le rail est fixé par trois tire-fonds sur chaque traverse, deux d’un côté et un de l’autre et ceci en quiquonce. Ce seul système de fixation est si costaud qu’il est estimé qu’une fixation sur une seul traverse sur deux suffirait à maintenir le rail y compris dans les courbes à grand et moyen rayons malgré les contraintes parfois phénoménales subies, et je parle là de traverses en bois, les traverses en béton sont encore plus costaud. Chaque voie de ligne est de plus régulièrement contrôlée pour son écartement (il y a une tolérance min et max), et chaque aiguille est aussi régulièrement graissée par des équipes qui en profitent au passage pour contrôler divers équipements dont le serrage des éclisses justement. En admettant que cette fameuse éclisse se soit desserrée au point de tomber au sol, chose que je n’ai personnellement encore JAMAIS vu ben elle tomberait tout simplement au sol c.a.d par terre à l’endroit de là où est son emplacement, le souffle d’un train voyageur qui roule à 130km/h ne suffit déjà pas à faire voler un caillou de ballast, alors une éclisse… On nous prend vraiment pour des cons…ça en devient limite insultant à ce niveau. 

Si ce déraillement est effectivement dû à une éclisse dans un appareil de voie, c’est que qqu’un l’y a volontairement mis, pas d’autre solution possible En admettant que ce soit un sabotage d’une équipe de maintenance, chacune de leurs interventions est répertoriée ne serait-ce que par ce qu’on appelle une DPGR (demande de protection graissage pour un graissage donc) avec heure de demande heure de début d’opération et heure de fin, nom et signature des agents blabla etc, bref les flics peuvent mettre la main sur l’équipe en moins d’un quart d’heure d’enquête, il leur suffit de monter au poste d’aiguillage et de prendre le carnet de dépêche concerné… Donc voilà, c’était juste pour dire que cette histoire d’éclisse ne tient pas la route une seconde…sauf à l’y déposer volontairement. (merci de me publier)


L'accident de Brétigny résulte d'un "dysfonctionnement organisationnel" - Le Point

Coupables!


Manuel Valls, Frédéric Cuvillier et le Préfet Fuzeau ont menti aux Français, qu’ils ont décidé de dissimuler un crime terrible, et que, pour parvenir à leur fin, en plus de mentir, ils n’ont pas hésité à corrompre des fonctionnaires de l’Etat, à brandir des menaces et à infliger des pressions sur d’honnêtes professionnels disant la vérité, dans le but unique qu’ils la taisent.

La compagnie de CRS qui est intervenue à Brétigny a été spécialement rassemblée par son commandant et a reçu l’ordre de ne rien dire, de ne rien raconter aux proches de ce qui s’était passé, car il ne s’est rien passé! 


Bretigny : Un mensonge d' État 

Catastrophe Ferroviaire de Bretigny : La Piste Du Sabotage 

Le Même Jour qu'à Brétigny : Un autre Déraillement une autre Éclisse Déboulonnée par « un militant antinucléaire »